Chapitre 129 : Smoking doesn't make you happy

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Je n'avais jamais autant bus de toute ma vie

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Je n'avais jamais autant bus de toute ma vie. Se bourrée d'alcool n'as d'ailleurs !jamais vraiment était la chose dont j'étais habituée de faire. J'avais tellement bus, tellement bus que j'étais officiellement saoul. Boire pour apaiser sa peine ne servais absolument à rien du tout. J'avais tout essayé, boire, essayer de dormir, souffler un bon coup et tout oublier, j'ai même fumé pour la première fois. Et ça n'avait absolument rien donné, j'étais encore pire qu'avant.

J'avais beau lire la lettre les mots ne voulaient pas passer. Cette lettre me brisait de l'intérieur, elle aggravait mon état et l'empirait. J'avais relu la lettre de ma mère tellement de fois. La dernière lettre qu'elle a eu la force d'écrire avant sa fin. Ses mots étaient si douloureux, si pesant et si lourd à porter. Et tout y était inscrit, ses émotions, ses pressentiments, ses regrets, ses pardons qui se répétaient sans cesse dans toute la lettre, ses raisons aussi. Toute la souffrance qu'elle avait vécue se retrouvait alors dans une seule lettre. Cette simple lettre avait eu le dont de me détruire en un coup brutal.

Deux heures venaient de passer depuis mon retour à l'appartement et les choses s'aggravaient. J'avais une atroce migraine, j'avais pis un cachet d'endorphine pour faire passer la douleur et pouvoir enfin dormir. Ne voyant aucun changement j'en ai pris un deuxième puis un troisième, puis par la suite un quatrième et un cinquième. Les secondes défilaient comme des minutes et les minutes comme des heures et le mal-être en moi fut tellement grand que les crises d'angoisses se répétaient une après une.

Pour une fois j'avais envie de lâcher ma main et de sombrer à jamais. Pour une fois dans ma vie cette envie venait de moi, l'envie de tout laisser tomber, l'envie de ne plus avoir désespoirs parce que au finale je savais que ces espoirs se réduiraient à néant. L'envie de partir pour toujours venait pour une fois de moi même parce que au fond, je savais que je ne serait jamais heureuse de toute ma vie.

Je savais très bien aussi, je savais très bien combien de cachets il me fallait pour en finir. Je savais exactement le nombre de cachets que je devais engloutir pour en finir avec la brûlure a fond de moi. Ma main tremblante attrapa la boite d'endorphine su ma table de nuit l'ouvrant brusquement. Je ne contrôlais même plus mes mouvements, parce que au fond pour moi j'étais déjà morte depuis longtemps à l'intérieur.

En quelques secondes, l'intégralité de la boîte d'endorphine venait d'être avalée. Je l'ai avais tous prises, terminant la boîte qui se trouvait depuis longtemps déjà au fond de mon tiroir. C'est comme ci que cette boîte m'as toujours attendu. Tout était terminé, enfin je venais de dire en revoir à ma douleur et ma souffrance. Mes yeux clignotaient menaçant de se refermer pour de bon. La douleur était si profonde, parce que je n'ai jamais rien demandé de tout ça. Tout ce que je voulais réellement était d'être heureuse, de vivre mon bout de chemin en paix. Maintenant mon chemin se terminait subitement, parce que j'étais faible et que je l'ai toujours été.

____

Nerfs à vif, rage et peur qui bouillonnaient à l'unisson. Jungkook roulait, il roulait et cela depuis maintenant plus de deux heures. La réunion à laquelle avait assisté Jungkook était loin, très loin. Plus de deux heures de routes depuis chez lui en tout. Mais cette réunion il l'avait subitement quitté après avoir remarqué que Léna ne répondait toujours pas à ses appelles.

Il l'avait appelé en tout plus de trente fois, et il continuait de la spammer de message vocale, d'appelles mais rien. Léna répondait toujours aux appelles et au messages, elle ne travaillait pas pour l'instant donc elle n'était surement pas occupée.

Jungkook dévalait donc les rues qui le séparaient de l'endroit ou vivait Léna. Il roulait largement et catégoriquement au-dessus de limite autorisé, se faisant flache mais sans en porter le moindre intérêt. Il roulait aussi en cramant des feux rouge et en dépassant n'importe qui à n'importe quelle moment.

Et au bout de ces longues heures de routes il arriva enfin à la résidence de Léna. Descendu enfin de sa voiture brusquement il dévala les escaliers de l'immeuble ayant comme une sorte de déjà vue. Une horrible peur emporta Jungkook et à l'entrée sa main se posa sur la poignet de la porte, cette dernière venait de s'ouvrir simplement. Léna ne laissait jamais la porte ouverte, au grand jamais.

L'appartement baigné dans le noir total, les pas de Jungook le menait vers le reste de l'appartement. Il l'appelait encore et encore mais aucune réponse. Alors qu'il la cherchait partout la seule pièce qui restait été sa chambre. À l'instant ou les yeux de Jungkok se posèrent dans cette chambre sombre dont seul la lumière de la lune l'éclairait légèrement tout ce bascula au fond de lui.

"Léna!" Avec précipitation et en continuant de l'appeler Jungkook arriva prêt d'elle. Allongée au sol prêt de son lit, habillée seulement dans très large t-shirt son corps luisait et la boite de médicaments à ses côtés vide. Le premier réflexe fut d'appeler les ambulances n'importe quoi, Jungkook le fit à la seconde même.

Assis sur ce sol froid le visage de Léna sur ses jambes maintenue par ses mains il respirait douloureusement. Par chance, Jungkook savais comment réagir en cas d'overdose. Il effectua alors les premiers secours rapidement.

"Me fait pas ça je t'en supplie." Il avait chuchoté à l'oreille alors qu'elle était contre lui luisante, ne respirant même plus, ne bougeant même plus. Léna était en apnée totale. Alors que la lumière semblait si proche, un nuage venait de la couvrir brusquement, réduisant tout ses efforts à néant.

ÉROTOMANIEWhere stories live. Discover now