Chapitre 122 : Revelation

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Ma main attrapa la sienne là faisant entrer dans l'appartement

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Ma main attrapa la sienne là faisant entrer dans l'appartement. Elle était vraiment pas bien, ça se voyait. Anni était la plus petite de mes grandes sœurs. La plus silencieuse, la plus absente sans me compter dans la liste. Elle avait seulement un an de plus que moi. Comparée aux autres elle était plus calme, moins extravagante aussi et plus sur la réserve.

" T'as appris quoi." Mon regard se posa suspicieusement sur elle. " Je te préviens si il est arrivé un truc aux vieux je m'en contre fiche complètement mais alors là complètement ils ont qu'à crever j'en ai rien à foutre."

" Non c'est pas eux. C'est compliqué." Le trouble se voyait sur son regard, elle n'allait pas bien. Elle n'allait tellement pas bien qu'elle ne pouvait même pas poser des mots sur toutes les choses qui se passait dans sa tête.

" Bon viens au va s'asseoir sur le fauteuil attends j'te fait un chocolat chaud il fait super méga froid dehors." La porte fermé à clé, ses chaussures enfin enlevées je m'apprêtais à partir vers la cuisine avant qu'elle me retient.

" Non c'est bon t'inquiète pas."

" T'as pas le droit de refuser tait toi." Je me dirigeait alors vers la cuisine avec elle derrière qui observait doucement les lieux. Arrivé et assise sur la chaise je commençais à faire deux chocolats chauds.

" Tu t'est tatoué le bras?" Mon regard se posa sur elle alors qu'elle observait mon tatouage de loin.

" Ouai t'as vue c'est nouveau. Attend tiens un mouchoir essaye d'enlever le mascara qui a couler ça va te faire une réaction allergique on sait jamais."

" Il est beau." Elle attrapa le mouchoir que je lui tendais s'essuyant par la suite ses yeux qui étaient luisants.

" Merci." Les chocolats prêts nous pouvions enfin nous diriger vers le salon où nous nous installions doucement et calmement.

" Bon raconte-moi tout depuis le début qu'est-ce qui te chagrine autant. Tu sais-tu peut me prendre en tant que psychologue personnel ça me dérange pas. Je parle trop vasi commence."

" Tu me promet que tu vas pas t'énerver." Mes sourcils se froncèrent alors que sa tête était très clairement paniqué. Ça n'allait pas, ça n'allait pas du tout.

" Oula, pourquoi je m'énerverai." Anni était très émotif mais de son côté. Lorsqu'elle allait mal elle gardait toujours tout pour elle au risque de faire tout ce que sa mère voulait pour elle. Elle se sacrifiait beaucoup pour être à la hauteur des espérances de la sorcière. Si Anni disait que ça n'allait pas, c'est que ça n'allait pas et je craignais le pire.

ÉROTOMANIEDonde viven las historias. Descúbrelo ahora