Chapitre 127 : Hate, and only hate

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Ma rage fut si dévastatrice

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Ma rage fut si dévastatrice. Elle fut si violente que je n'arrivais même plus à me contenir et à me calmer. J'avais tellement intériorisé pendant toutes ces années. Je l'avais tellement fait que maintenant je n'étais plus dépendante de moi-même. Ma raison est partie en vrille et toutes les émotions qui se bousculaient dans mon cœur ont pris le dessus.

J'en oubliais tout. Mon calme, ma bonne attitude, ma retenue et tout ce qui allait avec. Je n'arrivais même plus à me contrôler attrapant ma belle-mère sans retenue par le col de son chemisier en lui hurlant des insultes à la gueule. Sans oublier mes sœurs qui me tenaient pour ne pas que je la frappe. J'étais comme une bête sauvage. Une bête qui a tellement été enfermée dans une cage pendant tellement longtemps qu'à sa sortie, cette bête avait une seule chose en tête qui était de se vanter et d'hurler toute la douleur qu'il a pu ressentir durant toute cette période d'emprisonnement intérieur.

Je criais, je hurlais à m'en déchirais les cordes vocales et toute la vérité se fit connaître ainsi. Au milieu de cette maison avec tout le monde qui semble ne pas comprendre à part Anni qui continuait de pleurer douloureusement. J'avais hurlé la vérité à la gueule de ma belle-mère qui semblait être paralysée mentalement et physiquement.

La vérité sortie, tout le monde fut le choc des plus total et le visage de ma belle-mère décomposé. Elle niait encore et encore, sous le regard incompréhensif de mon père et de mes sœurs. Mais il ne voulait pas y croire, il a fallu qu'il lise noire sur blanc la preuve. Il lui a fallu des preuves pour me croire. Sans preuve il ne m'aurait jamais cru. C'est ainsi que la douleur dans mon cœur s'accentua encore plus.

" Comment t'as pu faire ça!" Les bras de mes sœurs me retenaient sous mes hurlements. Je me débattais en hurlant ma rage et ma douleur. Tout autour de moi s'effondrait et mon monde entier devenait noir et s'écroulait. J'allais être prête à la planter si elles ne m'avaient pas retenue. J'en étais toujours capable et je le savais. Et je me suis toujours retenue de la planter. Mais heureusement que mes sœurs me retenaient. J'aurais fait une grave erreur.

ÉROTOMANIEWhere stories live. Discover now