Chapitre 4 : Annoying

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Les temps se faisaient sombres, et le temps de la bonne entente était loin

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Les temps se faisaient sombres, et le temps de la bonne entente était loin. Très loin devant nous. Je m'étais levée tard, comme à ma fâcheuse habitude. J'avais croisé Jungkook aussi, et ma foi j'avais l'impression d'être dans un hôtel et de croiser le secrétaire.

C'était quand même moins mauvais que chez moi. Contrairement à ces imbéciles, Jungkook était silencieux et ne m'adressait d'ailleurs presque pas la parole. J'étais comme soulagée et libérée de remarques qu'on me lançaient chaque jours. Mais c'était quand même une situation similaire. Je me sors de mes pensée et termine ce que j'ai à faire. 

Je décide de manger et ensuite d'aller faire le tour de cette énorme maison qui n'a d'ailleurs qu'une seule chambre. Je refais le tour de la maison une dizaine de fois il y a plein de pièces, mais un seul lit dans une seule chambre bien sûr. C'était sûrement un coup des parents.

Cette maison était terrifiante. J'essayais de chercher des excuses, mais non rien. Des portes cadenassées, des tiroirs cadenassées. Je me redirige vers la cuisine et commence à préparer à manger. Quelques minutes, plus tard, il descend et s'assoit son téléphone à la main et ses yeux scotchés dessus. Même quand il regarde son téléphone son regard est vide.

"Tu ne manges pas."

"Non merci." Et bas voilà et en plus je fais à manger pour rien. Dix minutes, plus tard, je finis de manger, mais lui est toujours sur son téléphone. Donc je monte dans la grande chambre où il y avait déjà tous mes vêtements rangés, je n'avais pas besoin de me mettre en pyjama vu que les vêtements que j'avais mis étaient un sweat et un jogging avec des pantoufles. Je me dirige vers le lit et fait un plat. Il était non seulement immense mais extrêmement confortable. Je terminais encore un journée des plus fades. 

J'étais dans une telle situation, que personne ne pouvait me sauver de ce cauchemar. J'étais là, dans une maison immense tout droit sortie d'un film d'horreur. Avec un mari des plus transparent. J'étais comme condamnée à ce tragique destin. Après tout, ma vie était déjà catastrophique avant ça. Alors une chose de plus ou une chose de moins ça ne changeait pas grand-chose. Ma vie était une compilation d'échecs. Un vrai bazar. Un bazar qui était tordu comme moi. J'étais comme ça. Ce bazar infernale représentait mes pensées.

ÉROTOMANIEWhere stories live. Discover now