Chapitre 89 : Break Room

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" Mais attendez-vous savez qu'elle a des filles je les est rencontré avant-hier elles sont grave adorable des sucres de canne je parlais de quoi déjà avant

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" Mais attendez-vous savez qu'elle a des filles je les est rencontré avant-hier elles sont grave adorable des sucres de canne je parlais de quoi déjà avant. À oui aujourd'hui j'ai eut un cas d'acrophobie c'était dure la vache. J'ai essayé de faire monter petit sur une chaise impossible il c'est mis à hurler ça m'a brisé le cœur et vous savez quoi! Je jure que moi j'arriverai à aider ce gosse. Il va enfin un jour réussir à monter sur un bureau. J'ai l'impression que c'est pas que ça son problème normalement l'acrophobie de quelqu'un c'est pas à ce point j'veux dire c'est pas à un tel hauteur infime soit-elle. Ça doit être un cas sévère n'empêche."

" Et toi Léna." Je rêvassais assise devant mon ordinateur de recherche. Nous étions dans la salle de pose du secteur générale et je n'écoutais que cinq pour-cent de la conversation prise par mes pensées. Trois semaines venaient de s'écouler depuis que mes liens avec mon père et ma belle-mère se sont coupés. J'essayais du mieux que je pouvais de garder la tête haute et de ne pas empirer mon cas. L'hôpital était maintenant le seul lieu où je pouvais me sentir un minimum bien même si u vide occupait mon être tout entier. J'occupais souvent les postes du soir en essayant d'assurer ceux de la journée qui étaient légers par rapport à ceux du soir. Tout avait été conçu pour être à l'aise et bien il y avait même des salles de reposes avec des lits pour les personnes qui enchaînaient comme moi beaucoup trop d'heures à la suite.

" Hein, aboulie c'est une petite de douze ans elle a du mal mais ça avance peu à peu. J'essaye de faire de mon mieux." J'avais simplement répondu alors que mes mains trouvèrent refuge dans les poches de ma blouse. Les dossiers de chaque patient étaient tous tellement variée allant du moins graves au plus grave en dépassant même le stade du 'grave'. La diversité m'impressionnais de jour en jour.

" Whaou super-intéressant j'aurait bien aimé tomber sur un cas comme ça mais j'ai un cas d'apragmatisme c'est quand même vraiment intéressant mais ça me bouleverse quand même elle fait tellement d'efforts au final elle avance doucement mais il reste du chemin à faire." Les sujets divaguèrent tous alors que discutaient encore avec eux. Le fait que ce secteur soit bavard m'arrangeait des fois comme me saoulais des fois. Ils parlaient constamment sans s'arrêter en parlant de tout et de rien mais surtout du travail. Et il y avait moi qui étais dans une profonde dépression totale et qui voulais constamment être seul. Facile à dire quand tes collègues de travail t'intègre constamment à leurs discussions et à leurs délires. Ce n'était pas contre eux, c'était juste moi qui n'étais pas normale et qui ne l'a jamais été d'ailleurs.

La pose devait durer vingt minutes voir un peu plus en fonction de nos horaires du soir ensuite nous devions retourner dans le grand bureau de la salle du secteur psychiatrie où chacun avait un ordinateur et des dossiers en fonction de ses patients.

"La salle elle est quand même vachement loin du bureau on prend tout le temps plus de cinq minutes pour y aller, la prochaine fois je fais ma pose au dortoir." Avait déclaré un de mes collègues en émettant ses lunettes sur son nez. D'un coup une alarme se mis à retentir dans toute la salle.

ÉROTOMANIEWhere stories live. Discover now