NON CORRIGÉ | Jungkook et Léna n'avaient aucuns choix. Tourmentés par leurs parents, annuler leurs mariages forcés ne faisait pas partie des choix possible. Les tensions sont alors à leurs combles. D'autant plus que Jungkook ne semble pas être aussi...
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J'avais envie de rentrer, cette envie me démangeait. Ça faisait même pas vingt minutes que j'étais dehors et j'en avait déjà marre. J'avais même pas de force à force de pleurer. Tout était si sombre dans ma tête , ça m'énervais plus que tout.
Mais j'étais bien là, vêtu d'un gros sweat jaune en train de conduire en direction de mon cabinet pour reprendre le travail après beaucoup de retard. J'avais envie de faire demi-tour comme la veille rentrer m'enfermer encore à double tours et me foutre encore en sous-vêtements pour dormir encore toute la journée.
C'était impossible parce que j'étais arrivée au cabinet attrapent comme d'habitude mon sac à l'arrière nonchalamment avec la vitesse d'une limasse. Anéantie par l'envie de dormir, j'étais de très mauvaise humeur. Comme depuis des mois maintenant.
A peine à l'intérieur les regards fusèrent vers moi. Mais je marchais en direction de mon bureau le regard encore vide.
"Léna!" La voie de Shone résonnait dans mes oreilles alors que je continuais de marcher les mains dans les poches de mon sweat. Arrivé à mon niveau rapidement vue ma lenteur son regard paniqué se posa sur moi. "Ça fait deux semaines que j'essaye de te contacter ça va pas, je t'ai cherché partout après la fête mais t'était introuvable."
"T'inquiète j'vais bien." Si mon nez aurait les même capacité que celui de Pinocchio il serait longue, extrêmement long tellement je mentais.
" Non tu vas pas bien arrête de dire que ça va alors que c'est le contraire. Ça fait deux semaines que je viens chez toi mais qu'on me dit que t'est enfermée dans ta chambre. J'appelle ton téléphone est éteint. Me laisse pas inquiet comme ça."
"Je vais bien, j'ai juste eu envie de rentrer c'est tout tu sais très bien que j'aime pas ce genre d'endroit alors arrête s'il te plait." Et je niais encore et encore. J'ai toujours étais comme ça, l'impression que quelque chose entre moi et Shone venait de se détruire me fis si mal au cœur. A cause de moi encore.
A cause du fait qu'il ne peut pas me comprendre. Je me détestais tellement de comparer Shone à ma famille qui ne me comprenait pas. Ils utilisaient tous les même mots qui arrivaient à me blesser, personne ne voyait ma souffrance et le fait que j'avais besoin d'être seul. Personne ne le comprenait.
Son regard se fit si triste et si perdu. Mes yeux quittaient les siens et enfin seul dans mon bureau les larmes pouvaient enfin couler une à une. Je détestais pleurer devant quelqu'un. Shone était la seul personne avant, devant qui je n'avais pas la gêne de pleurer. Et aujourd'hui je l'éloignais de moi en refusant son aide. Les liens s'étaient coupé et ça faisait mal. Tellement mal.
Au fond de moi, je savais que je devais trouver vite une solution pour me sortir de ce trou noir. Pour pouvoir survivre avant que la dépression arrive. Elle qui était si près de moi.
