La vie insouciante, puis la décadence entre toutes ces prises de choix qui m'ont salement eu à l'usure et qui m'ont fait devenir cet homme que je suis à ce jour. Ce fort vécu familial et les sales relations de jeunesse qui ont facilité cette descente dans une vie des plus frénétiques rythmée par la drogue et ce besoin de contact physique, da shit.

Un contact si naturel, mais à la fois si impur de par ce sale contexte dans lequel ces deux rapports ont été pratiqués et pas seulement ces deux-là, mais ce sont ceux qui ont été les plus marquants et je dirais même, pas seulement, puisque comme j'ai déjà écrit, il y a énormément de choses que j'ai gardées tout au fond de moi. Ay, holy fackin shit.

La vie et ses sales jouissances, puis la mort et ses châtiments qui demeurent en elle pour tous. Ça fait peur et malhonnête est celui qui dira le contraire, car on n'a tous déjà commis quelque chose de plus ou moins raide, mais qui reste tout de même contraire à la religion, donc condamnable après la mort de chacun. C'est une dure réalité ça.

Sur cet instant, j'étais tellement parti loin que j'avais eu comme cette forte impression que tout avait cessé et que seules mes pensées avaient gardée vie. Ça avait été intense et surtout une fois que mes pensées s'étaient bloquées et que j'avais été sonné par le conscient. La façon dont j'étais revenu sur le conscient avait été assez fou, deh.

Être à un paquet de kilomètres sous la surface de la Terre et dans un dernier effort, revenir sur celle-ci en étant tapé par un épuisement des plus sévères pour reprendre son souffle. Quelle métaphore, oh, belle métaphore. Je m'étais senti oppressé et une fois revenu au conscient, j'avais repris mon souffle, comme si, que l'on m'en avait privé.

J'avais hésité à partir au vu de la descente assez raide dans laquelle j'avais été, mais mes frérots et ce que l'on avait vécu ce soir-là avait eu raison de moi et j'étais aussitôt remonté pour reprendre tout ce que l'on avait stoppé dû à cette forte déconnexion qui s'était posée après ça. Je m'étais installé avec mes frères sous ce vide qu'il y avait eu.

Lorsque Nouredy avait vu que j'étais revenu, il avait fait un signe pour que je le rejoigne dehors, donc j'étais sorti et on s'était posé un peu plus loin. Il avait remarqué un changement dans ma façon d'être et il me l'avait clairement dit, donc nos échanges étaient rapidement allés sur ça. Finalement, ça avait été assez dur toutes ces sensations.

- Nouredy : Je ne peux pas dire que je te sens plus touché que les autres, mais il y a quelque chose dans ton comportement que les autres n'ont pas.

- Moi : J'aime la pratique de la religion, parce que ça me transporte et me fait du bien, mais qu'est-ce que ça me déchire en même temps.

- Nouredy : Qu'est-ce qui te fait dire ça ?

- Moi : Je me sens sale de par tout ce que j'ai pu faire dans ma vie et vis-à-vis de ça, c'est difficile.

- Nouredy : Ce sont des choses passées sur lesquelles tu auras ta note certes, mais il ne faut plus que tu penses à ça, parce que sinon tu ne pourras jamais poursuivre dans l'effort du fait que tes pensées seront constamment prises.

- Moi : Tu ne sais pas toi, mais je ne peux pas être serein quand les envies sont toujours autant présentes et que je suis toujours à peu de faire du sale en m'enfonçant à nouveau dedans.

- Nouredy : Ça me prend la tête, parce que je n'arrive pas à comprendre ce qui te pousse à te faire du mal comme ça.

- Moi : Je suis assez partagé, parce que je sais que c'est mal, mais en même temps, je ne vois pas vraiment la chose comme ça. Je vois plus ça comme une habitude, mais pas seulement, puisque j'en ressens vraiment le besoin pour mon bien psychologique, enfin le bien selon moi.

Cause à effetWhere stories live. Discover now