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Je tenais juste à savoir où ils habitaient pour revenir un autre jour me venger, je tenais pas à faire des embrouilles ce jour-là. Les matraques qu'on avait, c'était au cas où, de toute façon, on sortait toujours avec une arme ou quelque chose comme ça, mais c'était toujours au cas où il y avait une embrouille ou quoi. Carrément à force quand on s'appelait et qu'on parlait d'arme par appel, on disait «Oublie pas de prendre avec toi au cas où» mais on ne précisait jamais la chose parce qu'on était tellement surveillé à cause des trafics que l'on faisait qu'on employer même plus des mots susceptibles de nous mettre dans la merde, même des fois, on en inventer. Hassoul, on avait récupéré nos deux khey et on s'était mis sur le côté avec le moteur en route prêt à démarrer s'il le fallait. Ils étaient très longs, impossible de savoir ce qu'ils étaient en train de faire étant donné que la gova était vitres teintées. Hassoul, là d'un seul coup le conducteur, il avait démarré et cash plus de gova devant nous, j'avais accéléré pour les suivre. Rien qu'ils passaient entre les petites rues, par moment, ils s'arrêtaient, j'avais aucune idée de ce qu'ils faisaient, ils avaient fait ça plusieurs fois et moi, je devais toujours anticiper leurs arrêts brusques pour me garer un peu plus haut qu'eux pour par me faire remarquer. Hassoul, ils avaient repris la route et pas très loin d'où ils étaient à la base, ils s'étaient une nouvelle fois garée et ils étaient tous descendus, ils avaient toqué à une porte et quelqu'un avait ouvert et ils étaient rentrés à l'intérieur de la maison. J'avais coupé le moteur et on avait attendu.

- Moi : Vas-y retenez le nom de la rue, le numéro, tout ga3.
- Nourredin : C'est où ?
- Moi : Je sais pas cherche !
- Nourredin : Attends je vais descendre noté le nom de la rue et le numéro de la maison.
- Zyam : Non laisse frère, moi j'y vais.
- Nourredin : Non t'as craqué toi, j'y vais j'ai dis !
- Zyam : Ouais et si ils sortent au même moment et qu'ils te reconnaissent tu fais quoi ? Tu te laisses te faire casser ta petite gueule ou pas ?
- Nourredin : Je rentre dans le tas je m'en bats les couilles !
- Zyam : Vas-y frère c'est pas le moment de perdre du temps pour rien, on fait comme Emir il a dis. J'y vais !
- Moi : Non mais commencez pas à prendre le crâne là, Zyam tu y vas, tu reviens et khlas.

Ils étaient en embrouille et ils se prenaient le crâne pour un qtru de merde à savoir qui allait y allez mais sah à quelle heure ? Je commençais à câblé moi parce que c'est sur ce genre de chose qu'on pouvait se faire remarquer et que ça finisse en sucette, surtout que Nourredin avait ouvert la portière prêt à sortir et qu'il était en train de crier avec Zyam pour rien, juste pour noter une adresse de rue. Hassoul Zyam y était allait, il avait tout écrit et juste après les gars étaient ressortis mais lui Zyam il était encore au bout de la rue du coup j'avais ouvert ma vitre pour lui faire des signes sur le côté mais il voyait pas donc j'avais abandonner. De toute façon les gars l'avait jamais vu donc c'était rien, ça pouvait très bien être un passant. Hassoul Zyam était revenu s'asseoir à la gova.

- Zyam : J'ai pas noté le numéro de la maison.
- Moi : Mahlich tu le noteras quand on passera devant mais sah je me demande trop qu'est-ce qu'ils foutaient ici tfou.
- Houssam : Tu reviendras un soir pour voir ce qu'il y a dedans pour savoir ce qu'ils faisaient ?
- Moi : Non c'est mort là je crois parce que c'est une grande maison fermé, c'est pas zahma on vois un peu ce qu'il peut y avoir à l'intérieur, il y a même pas de jardin pour qu'on puisse passer par la cours, il y a welou. Si on rentre on se fait péter cash. On aura jamais le temps de partir.
- Houssam : Tu vas faire comment du coup ?
- Moi : Franchement je sais pas, belek je fonce et je m'en fiche ou à la limite je dis à un gars tah la cité qu'il y va, qu'il sonne et qu'il vois qui est-ce qui ouvre.
- Zyam : Mais commence pas à rentré tout le monde dans tes embrouilles khey, c'est pas méchant ce que je te dis mais nous on t'a pas lâcher, on te suit mais il y en a ils accepteront peut-être pas. Tu as vu avec Hûsin !
- Houssam : Vas-y démarre vieux, ils y vont !
- Moi Lui Hûsin aussi je sais pas ce qu'il a.
- Zyam : Non mais te tracasse pas khey, c'était juste un conseil de frère à frère.
- Moi : Tranquille, vas-y note le numéro.

Cause à effetWhere stories live. Discover now