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Ça avait pourtant bien commencé, ça avait bien poursuivi aussi, on avait réussi à poser quelques mots sur ce qui bloquaient entre nous, mais ce n'était pas possible que ça dure comme ça, donc forcément ça avait fini par monter légèrement en pression. Je suis quelqu'un d'inintelligible donc ça passe peu.

Je ne savais vraiment pas ce que ça allait donner par la suite. Est-ce que cet échange avait débloqué quelque chose et que ça allait forcer le contact entre nous jusqu'au point que nos rapports aillent mieux, je ne savais pas du tout, en tout cas, sur le moment, je n'en avais pas eu l'envie du tout. J'allais bien voir par la suite.

J'étais reparti une fois que j'avais récupéré tous les papiers dont j'avais eu besoin et j'étais juste passé voir Zyam quelques minutes afin de lui faire voir tout ce que j'avais sorti, une fois qu'il m'avait expliqué, j'étais reparti de la cité, j'étais retourné chez Ines. J'allais commencer à remplir tout ce que j'allais devoir envoyer.

Dès que j'étais rentré, je l'avais vu poser avec Zaher. En fait Ines, elle s'était mise en arrêt depuis que je l'avais laissé, quand j'étais resté à l'hôpital quelques jours, elle allait y rester jusqu'à mon départ en Algérie, comme ça, j'allais pouvoir finir tout ce que je devais faire sans être bloqué à la casa avec Zaher, donc elle y était resté ce jour-là.

En rentrant, j'avais directement remarqué qu'elle avait commencé à préparer notre valise. Elle avait lavé tous nos vêtements, elle avait commencé à ranger des choses, etc. Ça m'avait surpris, parce que quelques semaines avant, elle ne l'aurait pas fait. Elle aurait fait la valise de Zaher et elle m'aurait dit «Toi tu te débrouilles, je te fais rien»

Ça faisait un bon moment qu'on était ensemble, enfin du moins, qu'on était obligé d'être chaque jour en contact, par le lien qui nous lie, donc on apprenait à se connaître de jour en jour parce qu'on n'avait pas spécialement le choix, on y était quelque peu forcé, et petit à petit je commençais à retenir quelques traits de sa personnalité.

Depuis qu'on s'était connu, ça avait été l'ascenseur. Chaque minutes on pouvait avoir des comportements complètement différents l'un envers l'autre, nous-même on s'en donnait mal au crâne. On pouvait s'hurler dessus à ne plus pouvoir s'entendre et en une fraction de seconde, partir dans un délire qu'on ne comprenait pas.

Je suis quelqu'un qui a toujours été solitaire et ça ne m'a jamais gêné, bien au contraire. Quand j'avais été contraint d'être en contact avec des femmes, au-delà de quelques heures, donc en l'occurrence Ines et Lylia, par le lien qu'on a, je m'étais toujours dit «Zeh, je comprends mieux pourquoi je préfère autant la solitude»

J'avais beaucoup de mal avec elles et plus particulièrement avec Lylia, mais en soit, à choisir, j'aurai viré les deux et je me serai enfoncé toujours plus dans ma solitude parce que j'aimais ça et je ne supportais plus d'être aussi proche d'elles, mais petit à petit, Ines, avait fini par me faire changer d'avis par rapport à tout ça.

J'aimais toujours autant le fait d'être seul, mais je commençais à apprécier les moments que je passais avec Ines. Nos rapports changeaient de plus en plus, et je pense, que la raison était, qu'il commençait à y avoir un dialogue entre nous. On s'expliquait, on se confiait, on ne se cachait rien, c'est la base d'une bonne entente.

J'avais fini par me poser seul afin de pouvoir remplir les papiers que j'allais envoyer. J'étais resté un bon moment à tout faire, puis j'avais rempli l'enveloppe. Le lendemain, j'allais tout envoyer à l'adresse qu'il fallait. J'espérais sincèrement que ça aille rapidement, ces démarches m'avaient donné encore plus l'envie de le voir.

Une fois que tout avait été fait, j'étais parti me poser avec Ines et Zaher. Ayay, quand je les voyais ensemble ça me faisait des choses bizarres au gelb. Je ne saurai pas expliquer pourquoi, mais ils me rendaient vraiment farhan. Je n'arriverai pas à poser de mots sur ce que je ressentais vraiment de tout ça, mais ça me faisait heja.

Cause à effetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant