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- Zyam : Si d'ici dix minutes il y a rien vous partez.
- Moi : Ouais mais attendre pourquoi ?
- Zyam : Une proche de Samia va venir la déposer pour vous salam avant que vous partez.
- Moi : Ah non j'ai pas envie, on va y aller là et dis lui qu'on se captera à mon retour in shâ Allah.
- Zyam : T'es sah frère ? Elle fait le chemin du 93 à ici et tu te barres ?
- Moi : J'ai pas le temps mais dis lui ce que je viens de te dire.
- Zyam : C'est comme tu le sens mais sah envoi lui au moins un message pour lui dire de pas venir jusqu'ici.
- Moi : Fait le moi j'ai pas le temps.

J'avais pas envie de la voir, j'avais pas envie qu'elle vienne. J'étais a fond sur le départ, on avait attendu ça depuis un moment Nourredin et moi. J'étais pas en état d'avoir une discussion avec elle.

On avait pas perdu de temps, on avait salam tout le monde et on était directement partis. Je voulais pas voir Samia en furtif.

Paris/Marseille, sept heure de route ça nous avait fracassé, on avait alterner toutes les deux heures. Une fois sur place c'était la galère il y avait rien à faire, il y avait personne juste des parents. Ça allait être la traversée la plus ennuyante que j'avais jamais vécu.

On avait passé la soirée dans la gova à nous retourner le crâne jusqu'à six heure du sbah et après ça on était parti au port, des heures de galères à attendre pour avoir notre place fbabor.

Toute la traversée on l'avait passé allonger au grand café à regarder les matchs de foot, ennuyant à fond.

Une fois en Algérie on avait profité à fond. Soirées, plages, on était aller voir quelques-uns de nos familles mais on y était aller spécialement pour profité et soufflé à fond.

On avait fait le tour des cimetières un peu partout dans les wilaya où nos khey sont mis sous terre. Franchement on avait profité à fond parce qu'on savait qu'on allait pas y rester indéfiniment

Ce qui en était de la France on avait pas eu spécialement de nouvelle étant donné que j'avais éteint mon portable de France et que j'avais passé le numéro d'Algérie à personne d'autre que Zyam et Ines.

La mama et Nina je ne savais même pas si elles allaient bien ou pas mais bon j'imaginais que oui, le padre non plus mais ça c'était évident. Les khey on prenait des nouvelles d'eux régulièrement mais ont passait seulement par Zyam pour avoir des nouvelles parce qu'on avait pas que ça a faire de tapé la tchatche avec tout le monde.

Ça faisait quasimment un mois qu'on était en Algérie, c'était que du bon, Nourredin et moi on cherchait même pas à revenir sur Paris tellement on était bien. La seule chose à ce moment là qui aurait pu nous faire revenir c'était un appel d'Ines ou le décès d'un proche mais là on pensait à rien d'autre que le soleil du pays et de profité à fond.

Le 14 avril Nourredin et moi on avait eu rendez-vous au hammam à côté de la villa.

- Moi : Je regrette que Zyam et Houssam soient pas là, une journée qu'avec mes sah ça aurait été fou.
- Nourredin : J'y pensais mais bon là on profite et in shâ Allah cet été on reviendra avec eux.
- Moi : Cet été je vais essayer d'aller voir le padre aux Émirats in shâ Allah.
- Nourredin : La famille avant tout frère, mahlich. In shâ Allah on se fera ça une prochaine.
- Moi : T'as tout compris.
- Nourredin : En sah le temps on le voit même pas passé quand on est fbladi.
- Moi : T'as vu ça frère, sah le temps il passe pas, on capte même pas quel jour on est wela heja comme ça tellement on est bien.
- Nourredin : C'est ça sah t'es sur les nerfs de frança tu viens t'apaisé le gelb ici.
- Moi : C'est pour ça plusieurs fois dans l'année je pars en Algérie et aux Émirats et vous vous demandez pourquoi je pars autant de fois.
- Nourredin : Je sais pas, belek tu fais des transactions entre la France et là-bas.
- Moi : Ahaha t'es sah frère ? Non même pas c'est risquer.
- Nourredin : Tu finis ta vie en jail khey.
- Moi : Même pas je me fais fumé sur place, avec l'Algérie c'est chaud.
- Nourredin : Par le Maroc c'est faisable en tout cas.
- Moi : Par le Maroc et l'Espagne tu fais ça heja normal.
- Nourredin : Je vois tes sales yeux multicolores là ils me regardent. Tu vas pas le faire sah ?
- Moi : Je suis pas compétent dans ce milieu là moi.
- Nourredin : Mais qu'est-ce tu me dis toi, les seules compétences que t'as eu dans ta vie c'était dans ce milieu.
- Moi : Ah vas-y on arrête d'en parler.

Cause à effetWhere stories live. Discover now