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Le lendemain juste après m'être réveillé j'étais allé me lavé et après ça je m'étais installé dans ma chambre et j'avais préparer mes consommations, c'était devenu vitale pour moi. Dès mon réveil il me fallait ma dose sinon j'étais de mauvaise humeur toute la journée. J'étais dans ma chambre en train de tout préparer et ma soeur était venue me voir quelques temps après mais moi j'avais quasimment fini.

- Moi : Je vais partir là, on se revois tout à l'heure.
- Nina : In shâ Allah, tu vas faire quoi ?
- Moi : J'ai quelque chose à aller faire.
- Nina : Emir..
- Moi : Oh Nina s'il te plaît commence pas. Tu chiales pour rien.
- Nina : Si tu rentres pas après ça ?
- Moi : Si je mout, si je rentre pas à la casa c'est que c'était mon heure et khlass.
- Nina : Mais ça me tue de voir ce que tu fais, j'aurai mieux fait de ne jamais le savoir.

Je m'étais rapprocher d'elle, je l'avais regarder droit dans les yeux et je l'avais chopper par l'épaule comme si c'était un de mes khey et j'avais pas hésiter à vraiment lui sortir ce que je pensais comme ça je m'étais dis au moins elle me casserait plus le crâne avec ça. Je m'étais comporter avec elle comme je me serais comporter avec un de mes khey.

- Moi : C'est la galère tu le comprends pas ça ? Si j'arrête mes ventes tu dis bslama à tout ça, à la vie que tu as là. Je fais des ventes pour rapporter la maille plutôt que de donner mon cul dans les caves comme certains d'ici pour quelques billets. Je suis pas un hatay des caves moi.
- Nina : C'est à dire ?
- Moi : Tu as très bien compris ce que j'ai dis Nina, soit je continu à vendre et je vous met à l'abris le plus possible de la hess soit j'arrête et il y aura plus rien.
- Nina : Si tu arrêtes de vendre on fera quoi ?
- Moi : Ça sera la galère, on pourra pas vivre aisément avec la mama. Tu seras obliger d'aller vivre en Algérie ou aux Emirats avec baba.
- Nina : J'ai jamais compris pourquoi yemma elle à jamais voulu quitter cette galère et partir d'ici.
- Moi : Elle a ses raisons, elle sait pourquoi, elle l'a décidé et il faut l'accepter. Personne nous retient ici, si tu veux rejoindre bba vas-y, elle te retient pas. Elle veut restée ici auprès de ses parents. Il faut la laisser. Hassoul j'y vais, on se capte plus tard.
- Nina : Dit in shâ Allah.
- Moi : Casse pas le crâne.
- Nina : Dit le !
- Moi : In shâ Allah !

J'avais tout mis dans mon sac et j'étais sorti de ma chambre en la fermant à clé et j'allais sortir de la casa, j'étais près de la porte et Nina était revenue, elle m'avait stopper et elle m'avait prit dans ses bras. J'avais jamais été aussi proche d'elle, je savais que c'était le faite que je vendais qui l'a faisait réagir comme ça, maintenant qu'elle était au courant elle avait l'air de vouloir se rapprocher de moi.

- Moi : Oublie pas qu'il y a quelques jours tu me l'as mettais à l'envers hein !
- Nina : Oh Emir s'il te plaît, je me me suis excuser. Tu devrais le savoir toi comment les gens ici arrive à nous retourner la tête en une discussion. Je m'excuse sérieux.
- Moi : Je t'ai dis t'es ma soeur donc je passe au dessus mais j'oublie rien et ça va juste me confirmer encore plus qu'il faut que je te surveille à fond. Bon vas-y j'y vais là je vais être en retard et ça va partir en couille sinon.
- Nina : Comment ça partir en couille ?
- Moi : Oh fou, tu es une campre ma parole. J'y vais ça y est !

Je l'avais laisser me prendre dans ses bras là chelou là et tout de suite après j'étais parti. Je l'écoutais même plus sinon j'allais être en retard et j'étais descendu. J'avais pris ma gova et j'étais allé au lieu de la vente, une fois sur place je m'étais garé et j'avais attendu qu'ils arrivent. Plus de dix minutes après il y avait toujours personne, ça me prenait le crâne les ventes comme ça ou il y avait jamais personne qui venait ou qui arrivait en retard. J'avais pensais à appeler Abd, j'avais fais sonner mais j'avais raccrocher juste après et peu de temps après il y avait une gova blanche qui était venue se garer à coté. Je regardais bien pour voir si à travers leurs vitres teintées j'arrivais à reconnaître quelqu'un mais c'était impossible de voir du coup j'avais attendu encore et par la suite ils avaient ouvert leurs fenêtres pour fumer du coup j'étais sorti et j'étais allé jusqu'à leur gova.

- Moi : Il y a un Bilel ?
- Bilel : Ouais, qu'est-ce tu fous ?
- Moi : Parle moi bien sinon je te vends welou.
- Bilel : Vends ta mère et fait pas chié enfoiré.
- Moi : Nique bien ta race, c'est toi tu viens faire la suceuse à acheter chez moi donc fait pas le grand. Quand on est acheteur on ferme correctement sa gueule.
- Bilel : Quelle suceuse tu parles toi ? Tu verras le jour ou tu seras acheteur toi aussi !
- Moi : Je suis pas acheteur chez des petits merdeux moi, je prends mes consommations que dans ma filière. Vous tremblez devant nous !
- Bilel : Fait trembler ta mère oui.
- Moi : Surveille la tienne, je perds pas mon temps avec des acheteurs, soit tu me donnes les thunes soit tu vas faire la timp ailleurs.
- Bilel : Ferme là et fait voir la marchandise.
- Moi : Je te passe welou, tu me donnes les thunes et je te donne après ce qui doit te revenir.

Il prenait trop son temps, il me regardait de haut comme si c'était le boss ici, j'étais obliger par moment de lui rappeler qu'il était simple acheteur parce que sinon il partait trop loin. Il faisait beaucoup trop le mariole à mon goût et j'avais pas que ça à faire. Ils avaient fini par s'arranger et me passer la maille et je leur avait donner leurs consommations. J'étais revenu à la gova et j'avais compter les thunes, ils s'étaient bien fait avoir, de toute façon c'est comme ça les gens honnête étaient toujours satisfait et les marioles se faisaient toujours avoir. Hassoul j'étais reparti à la cité et j'avais appeler Abd.

- Moi : Ouais Abd.
- Abdel : Ouais.
- Moi : Ça y est j'ai vendu.
- Abdel : Garde l'argent.
- Moi : Et ils se sont fait avoir, plus de 100€.
- Abdel : Sah ? Bah garde les thunes et tu me donneras le sur-plus quand on se verra.

Une fois à la cité j'étais allé m'installer au terrain d'herbe avec tout les gars. Sa parlait, sa fumait, sa buvait, il y avait de la tchatche en sah c'était tranquille. Je parlais avec tout le monde et surtout mes sah Houssam et Zyam mais malheureusement Hûsin lui était toujours par là, d'ailleurs personne avait de nouvelle de lui mais bon j'en avais rien à faire c'était lui qui le voulait. Hassoul j'avais reçu un peu plus tôt des messages de certaines meufs qu'on avait connu dans le bateau et ce soir là elles allaient passez à la cité, je pensais qu'à ça et j'espèrais que Ines allait être là parce que j'avais fini par l'apprécier. Pour le moment j'étais ko, j'avais un mal de crâne du coup j'étais remonté chez moi et j'étais allé n3ess un peu. Hassoul en me réveillant dans la soirée j'étais redescendu et les meufs elles étaient déjà toute là depuis un petit moment apparemment. J'étais allé les rejoindre.

Cause à effetWhere stories live. Discover now