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J'étais sorti de chez moi et j'étais descendu à l'étage où vivait Najib, toujours dans le même bloc. J'avais toqué et je pensais que ça allait être Najib qui allait ouvrir mais finalement c'était son grand frère de vingt quatre ans à l'époque, Iheb. Il était aussi grand que moi mais un peu plus baraqué évidemment mais mahlich si il aurait fallu que je me prenne le crâne avec lui pour avoir mes réponses je l'aurai fais.

- Iheb : Salam.
- Moi : Ouais salam.
- Iheb : Najib il est pas là !
- Moi : Il est où ?
- Iheb : Je sais pas, va voir en bas des blocs.
- Moi : Vas-y !

J'étais descendu et j'étais sorti de ma tour. J'avais tourné un peu partout dans la cité pour voir si il était là, du moins j'allais dans les coins où j'étais presque sûr de le trouver, les coins de regroupement des gars de la cité. Les caves, le squatte, les terrains de foot, la bute j'avais tout fais mais je l'avais pas vu donc j'étais retourné devant mon bloc, je tournais un peu pour voir si il était posé mais non plus et un bout d'un moment il y avait Nina qui me parlait du haut de la fenêtre, maah.

- Nina : Tu cherches quoi ?
- Moi : Rentre ta tête là !
- Nina : Dit moi ce que tu cherches !
- Moi : Vas-y rentre parce que si je monte tu vas rien comprendre.
- Nina : Tout fonctionne par la violence avec toi.
- Moi : De toute façon vous savez que me reprocher ça. Hassoul me fout pas la3choma là, rentre ta tête !

Cette mahboula en avait marre de me voir dans les embrouilles et Cie ou toujours avec des personnes peu fréquentable, un peu ce que j'étais en train de devenir finalement et c'est pour cette raison que depuis peu et plus particulièrement depuis qu'elle savait que je vendais en dehors de la cité elle était toujours derrière moi à vouloir savoir la moindre chose, oh. Hassoul elle avait rentrée sa sale tête et elle avait refermée la fenêtre et moi j'avais appeler Najib. Au debut rien qu'il répondait pas, ça me mettait la haine, je devenais fou dans ma tête. Au début sa sonnait et après plusieurs appels il était carrément sur répondeur, le répondeur tah khraa je le déteste ye zeh. Du coup je faisais que de l'appeler sans laisser de message parce que je me disais que bon il devait savoir pourquoi je l'appeler donc je ne voulais pas l'effrayer et qu'il ne veuille plus venir devant le bloc si jamais je me mettais à le menacé par messagerie. Hassoul je m'étais posé avec les gars devant et j'avais attendu voir si il allait passait. J'avais trop la haine contre lui, bon après je ne savais rien de ce qu'il s'était passé et où était passait la maille donc il fallait pas que je commence à me faire des scénarios tah les films d'action. J'étais resté toute la soirée en bas à attendre, je voyais rouge. J'avais fais que de l'appeler mais toujours rien donc finalement j'étais remonté chez moi. J'avais trop le crâne prit, je m'imaginais annoncer à Abdel que j'avais perdu la maille qu'il m'avait prêter. J'étais revenu chez moi, ma sœur était dans ses révision et ma mère était revenue de son travail.

- La mama : Weldi labess ?
- Moi : Al hamdûli-llah et toi yemma ?
- La mama : Al hamdûli-llah, alors c'était comment ?
- Moi : Bien, j'ai profité de bba.
- La mama : C'est le principal weldi. Tu m'as manqué.
- Moi : Ouais.. pareil, je suis revenu pour reprendre le travail et gagné l'argent pour vous.
- La mama : Pour nous trois, oublie jamais ça mon fils.
- Moi : Ne t'en fait pas, moi aussi j'en profite.
- La mama : Al hamduli-llah.

On parlait de tout et de rien avec ma mère, mais beaucoup plus de rien parce que bon depuis quelques semaines déjà je m'étais beaucoup éloigner de ma sœur et ma mère et nos sujets de discussions étaient restreint et surtout basique, en sah histoire de se passer le salam quoi. Je lui avais quand même raconter mes vacances en détail et elle elle m'avait expliquer très simplement les journées qu'elle passait. Hassoul j'avais fini dans ma chambre, allonger dans mon lit à me mettre khabat mais comme un gros porc, j'avais tout rafler mais sah c'était immonde à voir. J'étais ko technique, c'est chelou. Conscient de tout nos faits et gestes, conscient de la situation, conscient des conneries qu'on fait quand on est dans cet état là mais juste impossible de pouvoir se gérer et gérer la situation jusqu'au point de pouvoir se calmer. Impossible ! J'avais vraiment la tête à l'envers et je commencé à faire n'importe quoi toujours consciemment, je parlais fort, je criais par moment, j'étais nerveux, je me parlais à moi même, ga3 je me faisais des monologues et juste après j'étais tombé net sur mon lit tellement j'étais dans le mal, j'arrivais plus à me levé du coup j'étais allonger un moment, ça m'avait paru long mais ça me calmer pas pour autant, j'étais toujours aussi nerveux. Hassoul je m'étais relevé et j'étais sorti de ma chambre, je faisais toutes les pièces de la casa en parlant fort, j'étais à la recherche de Nina et dès qu'elle je l'avais trouvée je m'étais mis à lui gueulé dessus.

Cause à effetOnde as histórias ganham vida. Descobre agora