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Après avoir bien craché comme des frustrés ils étaient rentré et Zyam et moi on allait reprendre ce qu'on faisait mais j'étais en train de penser que ça faisait longtemps qu'on avait pas eu des nouvelles des autres, ils étaient pas venu et nous on avait pas chercher à avoir de nouvelle. Si ça se trouve ils étaient repartis ou ils s'étaient fait prendre. À ce moment là il y avait que Zyam, moi et la fenêtre il y avait plus rien d'autre.

- Zyam : Yeuh j'espère qu'ils sont encore là.
- Moi : Ehaay t'espère ? Je veux tous les revoir en descendant sinon je casse une tête. Qu'ils assument.
- Zyam : Je pari qu'ils sont encore là, tracasse frère.
- Moi : Vas-y on est pas des hlouf frère, on s'en bat les couilles de la deuxième planche. Moi je dis on va passer entres les planches tranquille. Tape dans la main kheeeeey.
- Zyam : Ouaaaaaais on passe frère.
- Moi : On va passer et je vais appeler Nourredin quand on sera à l'intérieur.

J'étais monté et j'avais passé ma tête entres les planches, tfou rien que ça puait à l'intérieur c'était fou, toutes les odeurs les plus nocives concentrées dans une même pièce beeeh.

Je m'étais fait glisser entre la planche et le mur et c'était passait crème, je m'étais retenu comme un pro jusqu'au sol. Directement je m'étais relevé et pour pas perdre de temps j'avais tiré la planche vers moi pour la faire claquer et elle avait fini par se casser en deux. Je m'étais tué en tombant, il y a tout qui avait pris cher.

Zyam il m'avait rejoins tranquille. À l'intérieur c'était mieux, maintenant il y avait plus aucune raison de se faire repérer. On était caché à l'intérieur. Si vraiment on se faisait repérer c'est parce qu'un proche de Abdel serait montait sur l'arbre.

J'avais appeler Nourredin.

- Moi : Vous êtes où ?
- Nourredin : On est pas partis mais on est plus devant.
- Moi : Essaye pas de trouver des excuses, dis les choses cash.
- Nourredin : On est plus devant le squatte, on s'est tous regrouper devant le pavillon parce qu'on avait entendu du bruit tout à l'heure et les voisins étaient sortis.
- Moi : Bon ça va. Rapprochez-vous parce que là on est dans le squatte.
- Nourredin : Ok bah on reviens là.
- Moi : Mais dis à Houssam qu'il garde son portable dans sa main parce que je vais le rappeler.
- Nourredin : Je lui dis.
- Moi : Vas-y salam.

J'avais raccroché et j'étais satisfait de mon équipe, de mes acolytes, j'avais une entière confiance en eux dans ce genre de situation. déjà ils avaient pas perdus leurs cojones et ils étaient pas repartis, ils nous avaient pas laisser en chien et en plus de ça ils avaient su gérer la situation quand il y avait eu cafouillage.

Si j'étais amené à revivre une telle chose j'aurai repris les mêmes.

- Moi : Ça va ils sont encore là. Ils se sont juste mis à l'entrée du pavillon.
- Zyam : Ah tu vois je te l'avais dis frérot, on te lâche pas et tu sais pourquoi ?
- Moi : Dit !
- Zyam : T'as vécu trop de chose et c'est pas pour te faire la lèche mais t'as khaff de welou, tu fonces toujours peu importe les retombées, t'as trop vécu des qtru par apport à la drogue et tu connais le milieu des petites mouilles, tu connais les dessous de ce milieu difficile et tu repères la merde à des kilomètre, tu sais te défendre comme un rajel si il y a heja, tu as tapé fort dans un groupe de deal du 93 et tu sais gérer ces situations et c'est à toi qu'on fera appelle si jamais ils nous arrivent cafouillage donc non jamais on te laissera.
- Moi : Ouais je vois, hassoul.
- Zyam : Putaaain frère t'es trop pudique. T'aimes pas quand on te dis des bonnes choses. Aucune émotion, aucun sentiment frère.
- Moi : Non j'ai pas ! Hassoul là je crois ça va être chaud.
- Zyam : Pourquoi ?
- Moi : On s'est déjà vite fait, fait repérer tout à l'heure et ils doivent être chaud lyoum les chibani de la rue et si on prends les gova de dedans je vais devoir foncer dans le portail et on va betom bêtement comme ça.
- Zyam : Au pire les khey ils nous rejoignent ici, on fait tous chauffer les moteurs des gova et toi tu fonces dans le portail, il y en a un il nous attends dehors et il vire le portail et après on accélère pour sortir du pavillon et on repart sur Paname par des chemins différents.
- Moi : C'est pas con, j'y ai penser mais ça va quand même être chaud. Vas-y viens on descends au garage vite fait.
- Zyam : Vas-y je te suis, tu t'y connais mieux que moi. C'est presque chez toi ici.

Cause à effetWhere stories live. Discover now