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- Samia : Laisse Emir, je fait tout pour t'aider à t'en sortir mais tu préfères en rire. À partir d'aujourd'hui j'arrête !
- Moi : Mais qu'est-ce que j'ai fais là ? Je t'avais dis je reviens non ?
- Samia : Je sais très bien pourquoi tu étais monté, me prends pas pour une conne Emir.
- Moi : J'allais revenir ! J'étais revenu mais t'étais plus là !
- Samia : Je te jure Emir tu te rends pas compte à quel point ça fatigue tes histoires, j'en suis épuisée.
- Moi : Je comprends pas ton baratin là, je comprends pas pourquoi tu serais fatiguée de mes histoires, pourquoi ?
- Samia : Je t'apprécie trop pour te laisser dans la merde. Oui Emir tu es dans la merde mais tu t'en rends juste pas compte car c'est devenu une habitude pour toi mais moi je vais lâchée l'affaire !
- Moi : Vas-y tu sais quoi t'es où là ? On va parler !
- Samia : Non Emir je veux pas et puis je suis rentrée !
- Moi : Non arrête de mytho Samia wsh tu viens de partir à tout casser il y a une quinzaine de minutes impossible que tu sois déjà là-bas.
- Samia : Je suis en route.
- Moi : Mais tu vas rentrée comment toi ? T'es ouf ! Vas-y reviens et on parle posément et je m'emporte pas. Je reste calme !
- Samia : Je suis déjà dans le métro.
- Moi : Vas-y arrête toi à la prochaine station et je viens avec ma gova.
- Samia : NON !
- Moi : Oh Samia tu sais quoi ? Je t'ai dis que j'allais resté calme donc je vais le faire mais la vérité que maintenant tu vas descendre à la prochaine station pour que je vienne ou même plus tu me parles.
- Samia : Je t'envoie ça par message..

Je voulais pas qu'elle reparte chez elle ou peu importe où en ayant ces dernières images de cette soirée. Après elle allait s'imaginer des choses bizarres et c'est pas ce que je voulais. Hassoul j'étais allé la récupérer à la station juste à côté et quand elle était montée dans la gova elle était en pleurs. Arh c'est pas pour moi ce genre de chose.

- Moi : Pourquoi tu pleurs ? Arrête !
- Samia : Emir tu te rends pas compte à quel point ça me fait de la peine ta situation, je te regarde et je me dis c'est pas le Emir que j'ai cru connaitre quand on était fl babor pour aller à Wahran.
- Moi : Et pourtant j'étais déjà comme ça à ce moment là mais c'est juste que le bled me fait totalement changer et tu es tombée de haut quand tu as eu la vérité en face une fois qu'on s'est revu à Paname.
- Samia : C'est clair j'ai été choquée et depuis j'arrive pas à m'en remettre, je vis dans une cité tout comme toi et des gars qui deal j'en connais énormément il y en a ça me touche de les voir faire tout ça mais toi ça me touche encore plus..
- Moi : Mais pourquoi ? Tu devrais même pas penser à moi ni à tout ça.
- Samia : Si j'arrête je te parlerais plus du tout.
- Moi : Non je te demande pas ça je te dis juste te tracasse pas pour moi.
- Samia : Mais tu comprends pas que je t'apprécie beaucoup trop pour te laisser dans ta merde !
- Moi : Je comprends mais si ça te fais du mal laisse tombée. Je sais me gérer seul, t'inquiète pas.
- Samia : Tu m'énerves quand tu dis ça car ça veut tout dire.
- Moi : Comment ça ?
- Samia : Quand tu me dis des t'inquiète pas, je sais me gérer seul, oublie, ça veut juste dire ferme ta gueule et laisse moi continué mes conneries. Oui ou non ?
- Moi : N'importe quoi, c'est un travail sur soit qu'il faut faire et j'arrive pas à le faire moi. C'est bien pour ceux qui y arrive en attendant moi je suis pas de ces gens là.
- Samia : C'est normal que tu y arrives pas, tu essayes de te faire croire que tu peux te passer de ça tout en continuant à t'enfoncer dans ce milieu. C'est un cercle vicieux
- Moi : Ouais belek tu as raison.

Je savais qu'elle avait raison, tout ceux qui me disait ça je savais qu'ils avaient raison et c'est pour cette raison que je m'emporter souvent et que je voyais rouge quand j'avais ce genre de discussion avec les gens parce que je voulais pas l'admettre. Cette discussion m'avait chauffer de fou, j'étais énervé.

Cause à effetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant