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Durant les dernières semaines, j'avais été sous pression. Il restait peu de temps, avant qu'il arrive, donc forcément, j'avais eu énormément de mal à m'y faire. Je m'étais posé tellement de questions, surtout à savoir, comment allait être les rapports avec le petit, mais aussi avec Lylia. J'avais été proche, mais j'allais sûrement finir par fuir.

J'avais essayé de me détendre, mais surtout, de ne pas penser à ça, mais ça avait été impossible, parce qu'il y avait absolument tout qui me l'avait rappelé, en plus du fait, que Lylia, ne me lâchait plus. Elle me contactait à longueur de journée, et bien souvent, pour pas grand-chose, donc ça avait été compliqué à gérer. J'avais vrillé fi rassi.

Mes nerfs avaient été très tendus, mais j'avais essayé de ne rien faire transparaître auprès de mes frérots, qui étaient encore tous très mal de ce qu'il s'était passé quelques semaines avant. On s'en remettait tous à notre façon, mais ça avait été encore très présent autour de nous, donc j'avais vraiment essayé de rester très calme.

Ceux qui avaient été touchés, ils commençaient à s'en remettre, même si le mental était encore bad. Ils allaient un peu mieux, et aussi, Wissam, qui était sorti du coma. Depuis qu'il avait été plongé dans le coma, on avait tous été sous tension, parce qu'on s'était demandé comment tout ça allait finir, mais alhamdulillah, il avait fini par en sortir.

Jour et nuit, on avait attendu que l'hôpital nous donne des bonnes nouvelles sur son état de santé, et on avait fini par les avoir ces bonnes nouvelles. Il avait été sorti du coma, mais les premiers temps, il avait été très peu réactif. Ça allait prendre du temps avant qu'il s'en remette comme il faut, mais au moins il s'était réveillé et c'était l'essentiel.

Les premiers temps, on ne l'avait pas lâché une seule fois, et on l'avait vraiment assisté, parce qu'on savait tous, ce qui l'attendait, une fois qu'il se serait remis de ses blessures. Sa famille, allait devoir lui annoncer le décès de sa petite sœur, en plus de nos deux frérots, donc on était vraiment resté à ses côtés, afin de le soutenir comme on pouvait.

Il s'en remettait petit à petit, mais son moral en avait pris un très grand coup, en plus du fait que sa santé avait été très touchée, donc lorsqu'il avait demandé après sa sœur et certains frérots, sa famille, avait décidé de lui dire que tout le monde allait très bien. On avait trouvé ça stupide, parce que la descende allait être sacrément violente.

Il était encore dans le flou, donc ils auraient dû esquiver ses demandes, jusqu'à qu'il soit en mesure de pouvoir entendre ces choses, ou alors, lui faire mal une bonne fois pour toute, en lui disant tout d'un coup, mais non, ils avaient préféré le soulager quelque temps, pour ensuite lui annoncer qu'il y en avait qui n'était plus là, y compris sa sœur.

Quelque temps après, c'était devenu ingérable pour la famille, donc il lui avait expliqué les choses, et forcément, ça avait été très haar, donc on avait décidé de s'éloigner, afin qu'ils restent entre eux. On aurait voulu être là pour lui, et on aurait dû même, mais en discutant avec la famille, on avait pris la décision de le laisser. C'était encore trop frais.

Suite à cet accident, la relation qu'il y avait entre nous tous, elle avait vraiment changé. Avant ça, je me comportais comme un enfoiré avec eux, et par ma faute, nos rapports étaient devenus très tendus, mais depuis ça, mon comportement vis-à-vis d'eux, avait pas mal changé. Ça m'avait fait prendre conscience de beaucoup de choses.

Auparavant, je n'avais pas tellement de reconnaissance de ce que certains faisaient pour moi, en plus du fait que je leur parlais tous très mal. Par moment, je pétais des gros câbles contre eux, alors qu'on était en pleine discussion, sur des choses vraiment très intéressantes, mais aussi sur des choses qui allaient être très utiles pour la suite de tout ça.

Cause à effetWhere stories live. Discover now