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J'avais reçu un appel de Samia, j'avais décroché et durant quelques secondes qui m'avait paru longue il y avait eu un gros blanc. Elle ne disait rien donc étant donné qu'elle ne disait rien je voyais pas pourquoi moi j'allais dire quelque chose. C'était vraiment gamin ce qu'elle faisait et j'avais pas le temps de rentré dans son vieux jeu du coup j'avais directement pris la parole.

- Moi : Oh tu vas en placer une wela ?
- Samia : Et toi ?
- Moi : Si je parle je vais te dire des dingueries blessantes comme tu as pas idée. Moi je veux juste savoir ce que vous vouliez me dire tout à l'heure.
- Samia : Emir je peux pas te le dire, c'est Ines qui doit te le dire.
- Moi : Mais putain tu es conne ou quoi ? Je suis allé voir Ines et elle a pas voulue me le dire c'est pour ça que c'est partie en kawkaw.
- Samia : Bon déjà Emir si tu continues à parler comme ça je vais raccrochée.
- Moi : Amuse toi à raccrochée et je viens dans votre cité de khra.
- Samia : Arrête s'il te plaît Emir, c'est l'alcool qui te fais dire ça, j'en suis sûre que tu ne penses pas un mot de ce que tu es en train de dire depuis tout à l'heure.
- Moi : Eh moi je suis plus khabat là, c'est passé. Là je vais le redire une dernière fois ou sinon je viens. Vous vouliez me dire quoi tout à l'heure ? Eh là ça se ressent peut-être pas mais la sauce elle est en train de montée et je vais câblé sévère là.
- Samia : Arrête Emir tu fais khaff là ! C'est pas à moi de te dire ça, je te l'ai déjà dit ! Arrête tu vas me faire chialer là, je suis en train de trembler ga3.
- Moi : Pourquoi tu as ouvert ta putain de gueule alors ? Dit moi pourquoi tout à l'heure tu m'as dit que tu voulais me dire quelque chose ? Dit moi le ou je fracasse tout !
- Samia : Mais Emir je voulais faire la mariole mais je pensais pas que ça allait finir comme ça, je le pensais pas je t'assure. C'est pas à moi de te le dire c'est à Ines d'avoir une discussion avec toi.
- Moi : Ferme ta gueule tu m'as fait monté les nerfs là. J'arrive !

Elle allait poursuivre la discussion mais j'avais raccroché avant, elle commencée à me prendre pour un con et j'aimais pas ça. J'avais pas vraiment cherché à comprendre le pourquoi du comment mais j'étais aussitôt descendu en bas des blocs et j'étais allé récupéré les clés du yz à Issam, un de mes voisins de blocs et j'étais allé à la cité de Samia et Ines. Sur place je m'étais garé à l'arrière de leur cité mais elles étaient pas là, j'avais attendu longtemps et finalement j'étais directement allé à l'entrée de leur cité et j'avais appeler Samia, durant à peu près six appels elle avait pas répondue et même parfois elle refusée mes appels donc ça me mettais encore plus les nerfs à vif là. Hassoul j'avais fini par appeler Ines qui elle non plus ne répondait pas pendant les premiers appels et finalement elle avait répondue.

- Moi : T'es où ?
- Samia : C'est Samia là !
- Moi : Vous êtes où ?
- Samia : On est avec tout les grands de notre cité.
- Moi : J'en ai rien à foutre de ça je veux savoir où.
- Samia : Pourquoi tu veux savoir ?
- Moi : Eh Samia je vais câblé sévère là, je suis pas venu dans votre vieille banlieue pour que tu me l'as fasse à l'envers ! Je suis là donc vous venez sinon je vais vrillé.
- Samia : Emir sérieux pourquoi tu réagis comme ça ? Avoue c'est l'alcool ?
- Moi : Vous faites montée la sauce et après vous assumez pas ! Je partirai pas temps que je saurais pas ce que Ines voulait me dire.
- Samia : J'arrive avec Ines, t'es où là ?
- Moi : Devant la cité, à côté d'un squatte.
- Samia : Vas-y on arrive.

J'avais attendu longtemps avant qu'elles arrivent enfin, une fois devant moi elles étaient toute rouge, Ines elle était en pleure toz, Samia elle essayait de la calmée. Genre elles étaient pas venues seule, enfin je pense pas que c'était elles qui leurs avaient dit de venir mais tout les gars de leur cité avait suivit et ils étaient venus avec elles. Ils étaient derrière en train de faire les justiciers zahma, ils faisaient la surveillance, par moment ils me lancez des «On va te finir !» «L'intru qu'est-ce tu fous chez nous ?» «T'es pas chez toi ici !» «Le petit Parisien on le baise !» Mais sah ça me faisait tellement rire moi, sérieux. J'avais aucune crainte ni aucune peur face à ces petits rigolos qui ne savaient qu'aboyer. Je les laisser faire, ils avaient l'air d'être heureux comme ça mais moi en attendant je voulais savoir ce que les deux elles avaient à me dire.

Cause à effetWhere stories live. Discover now