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- Moi : Tu vas le voir à quelle heure Zian ?
- Ines : C'est autoriser après quatorze heures.
- Moi : Ok.
- Ines : Tu vas me laissé encore toute seule ou tu vas venir avec moi.
- Moi : Arrête toi, je vais venir.

Elle m'attaquait fort, dès qu'elle le pouvait elle le faisait, c'était grave. Elle se sentait bien après m'avoir tacler cette mahboula.

Elle s'était retournée et elle s'était rapprochée de moi et elle me regardait. J'étais trop gêné à ce moment là, je savais pas ce qu'elle pensait en me regardant mais c'était perturbant de fou.

- Moi : T'as quoi ?
- Ines : Rien, j'ai le droit de te regarder.
- Moi : Non tu me froisses là.
- Ines : Je pense au faite que tu vas encore me laisser. Tu fais que ça.
- Moi : Arrête Ines.
- Ines : J'ai bien le droit de te faire part de ce que je ressens. Je le ressens comme ça.
- Moi : Bah tu le ressens comme tu veux mais c'est pas ça donc arrête.
- Ines : Tu fuis ou pas ?
- Moi : Je fuis rien du tout putain. Oh c'est bon Zaher et Zian c'est mes gosses c'est bon, c'est ça que tu veux entendre ça y est là t'es contente ?
- Ines : Arrête de crier je te rappelle qu'on est plus tout seul.
- Moi : Je m'en bat les couilles c'est bon tu me tues le moral toi.
- Ines : Je comprends pas pourquoi t'es comme ça.
- Moi : Vas-y c'est bon je me barre. Soit prête à quatorze heures trente je serais là.

C'était embrouilles sur embrouilles et le problème s'arrangeait jamais. J'étais toujours sur les nerfs. Je suis un homme nerveux de base et c'est pas les naissances qui allaient changer quelque chose, loin de là.

J'étais redescendu et j'avais attendu jusqu'à quatorze heures trente dans la gova, j'en pouvais plus. Cette situation elle commençait à me faire changer mais c'était vraiment pas un bon changement.

J'avais l'impression de devenir de plus en plus violent et je me retenais plus. Ma haine, mon dégoût et ma frustration de tout ça me rendait vraiment mauvais.

À quatorze heures trente elle était descendu avec le petit et je les avais déposé à l'hôpital. J'étais rester dans la gova, j'étais beaucoup trop nerveux pour pouvoir aller avec elle.

Le temps qu'elle y était j'enchaînais les fumettes à grosse dose. Je pensais aux Émirats, au pays, à tout ce qu'il y avait de bon là-bas, je pensais au padre et au reste de la famille et j'avais qu'une envie c'était d'y aller.

Je pensais qu'à me barrer, être loin de tout ça, ah putain j'y pensais toutes les secondes. J'estimais pas que je fuyais le problème je voulais juste me changer les idées avant de revenir.

Il y avait eu trop de chose d'un coup et j'arrivais pas à me relever et le passage aux Émirats était comme une obligation pour pouvoir repartir sereinement ou à peu près.

Ines était revenu et elle m'avait rien dit parce qu'elle avait estimer que si j'étais pas venu c'est que j'avais pas eu envie d'avoir des nouvelles de Zian, du coup elle m'avait laisser dans le doute.

- Ines : Tu pues !
- Moi : Pourquoi tu dis ça.
- Ines : T'as que ça à faire de fumé à l'intérieur.
- Moi : J'ai fumé à l'extérieur.
- Ines : Bah arrête alors parce que tu pues la weed, tu sens que ça.
- Moi : C'est une nouvelle marque de parfum.
- Ines : Ta gueule.
- Moi : Oh c'est bon calme toi tu me fais mal au crâne.

Je l'avais déposée chez Samia et j'étais directement reparti parce que encore dix minutes de plus et j'aurais câblé sévère sur elle.

J'étais reparti chez moi, je m'étais posé un peu et finalement j'avais fini par n3ess. Krim m'avait appeler par la suite.

Cause à effetWhere stories live. Discover now