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J'avais poursuivi ma route, tout en sachant qu'ils étaient en train de me suivre, mais sincèrement, je n'en avais rien eu à faire. Le temps c'est précieux, et en faisant toutes ces choses, ils étaient en train de le perdre, tout en perdant du carburant. Ils m'avaient tous fait pitié, parce que clairement, aucun d'eux, allaient pouvoir faire heja.

Une fois devant le Sévigné, j'avais marqué une petite pause, afin de voir comment j'allais pouvoir m'y prendre. Lorsque je m'étais mis sur le côté, ils m'avaient dépassé et ils étaient allé se garer un petit peu plus haut, afin de me rejoindre, mais moi, j'avais ouvert le garage avec mon badge, j'avais tracé en balle à l'intérieur, en fermant.

J'avais vraiment pris le soin d'appuyer sur le bouton de mon badge, afin de faire descendre le rideau en fer, avant même d'avoir tracé à l'intérieur, comme ça, même s'ils avaient tenté de me suivre, ça aurait échoué. Sans tracas, le rideau, il aurait été suffisamment baissé, avant même leur retour. Sah, il n'y aurait eu possibilité de rien.

Une fois à l'intérieur, j'avais pris tout mon temps. Je m'étais garé tranquillement, puis une fois que ça avait été fait, j'étais sorti par la porte qui donnait sur l'entrée de la résidence. Lorsque j'avais, à peine ouvert la porte, ils s'étaient mis à dire des choses, mais je les avais laissés dans leur vieux délire. J'étais sorti, puis j'avais refermé la porte.

Dans le garage, il y avait deux sorties. Celle du fond, qui donnait directement sur les bâtiments, puis celle de devant, qui donnait sur la grande entrée et le local du gardien qui n'était jamais là. Une fois devant l'entrée, ils s'étaient mis à aboyer tels des chiens en cage. Ça avait été un vrai sketch le truc, ils avaient vraiment été ridicules.

La seule chose que je m'étais permis de leur dire, ça avait été dans le style de «Vous avez passé l'âge de faire des choses pareilles, passez à autre chose» Puis de là, ils avaient enchaîné sur tout plein de choses. J'avais entendu à plusieurs reprises le prénom d'Abdel et de plusieurs autres personnes que j'avais fort côtoyé à mes débuts.

Tout ce que Kalvin m'avait dit sur eux, quelques mois avant, je l'avais entendu de leur propre bouche, ce jour-là. Ils en voulaient à pas mal de monde et ils m'avaient clairement fait comprendre qu'ils n'en avaient pas fini avec tout ça, mais surtout avec moi. Comme quoi, tout peut ressortir des années plus tard. On est à l'abri de welou.

Sur tout le temps où ils étaient en train de baver leur haine, j'avais eu les pensées ailleurs, enfin, plus du côté de Zaher et Ines. Tous leurs sales mots m'avaient fait penser à mon petit et la mère, et puis à ce que j'allais bien pouvoir faire pour arranger tout ça et les éloigner de tous ces bourbiers. J'avais eu envie de tep un câble, da shit.

Pour ce qu'il en avait été de la recherche de toit, pour ma part, j'avais repris les visites et ces derniers temps, j'en avais eu quelques-unes, certes, qui n'avaient pas donné grand-chose, mais au moins, je les avais dosées, contrairement à Ines, qui avait lâché. Elle avait été dans le besoin, bien plus que moi, même si, moi, je n'avais encore rien.

Il avait fallu que je booste les recherches, parce que ça n'avait pas été à Ines et encore moins à Zaher de payer de mes actes. J'allais essayer de la motiver pour les recherches sans pour autant poser les détails. J'avais toujours cette chose au fond de moi, qui me forçait à garder les choses pour moi, afin de la préserver le plus possible de ça.

Bon, cette nuit-là, ils avaient été déchaînés. Ils n'avaient fait que de dire du sale, en plus du fait qu'ils avaient tous tenté d'escalader la grande clôture de la résidence. J'aurai pu faciliter la chose, et sortir, afin qu'on casse notre tête, mais au fond de moi, je n'en avais pas eu envie. Sur ce qu'il en avait été de ça, ça avait été bien plus différent.

Cause à effetWhere stories live. Discover now