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- Moi : Je vais dire heja, si par la suite ça se passe mal je ne reviendrais plus.
- Nina : Explique tu fais khaff là. Il s'est passé quoi sah ? Tu as dbeh quelqu'un wela kifach ?
- Moi : Ajibbbb ne dit pas ça.
- Nina : Yay quoi alors ?
- Moi : Wah attend parce que là c'est confus dans ma tête. Laisse-moi poser mes mots et je te reprends après.

J'avais vraiment été très mal sur le moment, il n'y avait eu aucun mot qui avait réussir à sortir. Je n'arrivais pas à trouver un moyen de lui dire en douceur parce que dans tous les cas ça allait sortir comme une bombe ce que j'allais lui annoncer. J'essayais de trouver mes mots afin d'y aller vraiment doux avec elle sinon ça allait être dur.

J'étais sorti de la gova et j'étais allé me poser un peu plus loin tout seul parce que j'avais eu le besoin de cogiter et de vraiment me préparer à lui dire. C'était un test que je faisais sur Nina parce que le plus dur allait être de l'annoncer à la mama et à mon Grand Monsieur. J'étais vraiment resté très longtemps à cogiter.

Mes pensées avaient vraiment fait du break dance sans le vouloir ce jour-là. Tout s'était mélanger, plus je cogitais plus ça me mettait la pression parce que je pensais toujours à des choses de fou et je pensais surtout au fait que ça allait décevoir mon père. Je ne voulais pas ça pour lui mais malheureusement je payais de mes actes.

Nina avait fait que de m'appeler pour que je revienne et à chaque fois je lui répondais en lui disant que j'arrivais mais au final je n'y allais pas. J'avais plus aucune force dans les jambes pour retourner jusqu'à la gova, ça avait vraiment été dur. Finalement elle m'avait rejoint directement là où j'étais et désormais je pouvais plus faire attendre.

- Nina : Je t'écoute Emir, j'attends.
- Moi : Tu n'as pas une idée de ce que ça pourrait être ?
- Nina : Je ne m'avancerais pas sur ce que ça pourrait être. Je ne veux pas dire de conneries. Là j'ai welou dans le crâne. Ce que je veux c'est que tu me dises ce que tu as.
- Moi : Je ne vais pas passer par je ne sais pas combien de chemin.. Je suis père de famille.
- Nina : C'est sérieux ce que tu me dis là Emir ?
- Moi : On dirait ouais.
- Nina : Pourquoi tu annonces ça comme ça ?
- Moi : Tu voulais que je l'annonce comment ?
- Nina : Attend là je ne suis pas bien. C'est sincère là ?
- Moi : Oh tu vas le dire combien de fois zeh.
- Nina : Depuis là ?
- Moi : Kifach ?
- Nina : Depuis quand ?
- Moi : Ça fait un moment.
- Nina : Je ne peux pas croire yeuh. Je tremble ga3, pourquoi tu annonces ça comme ça et que maintenant ?
- Moi : Oh Nina tu voulais que je fasse comment ? Que je t'emmène au restaurant, petites bougies et tout le bordel pour te l'annoncer. N'abuse pas aussi.
- Nina : Mais je ne suis pas bien là. Ça fait longtemps tu dis ? Pourquoi tu le dis que maintenant alors ?
- Moi : J'étais censé gardé ça pour moi à la base mais il y a des événements qui ont fait que.
- Nina : Comment ça ?
- Moi : Vas-y j'ai même plus envie de parler.
- Nina : Eh tu as commencé donc tu finis.
- Moi : Je pense que je vais directement aller le dire à yemma.
- Nina : Mais explique moi avant Em.
- Moi : Je te jure ça a du mal à sortir.
- Nina : Attend déjà tu n'arrives pas à le dire devant moi et tu veux directement aller l'annoncer à yemma ?
- Moi : On va y aller doucement. Je vais y aller étape par étape.
- Nina : Je t'écoute mais évite de me brusquée.
- Moi : Je suis devenu père en avril 2010 avec Ines, une que j'avais connue en partant en Algérie. Il fallait que je tombe sur une femme qui a 90% de chance de tombée enceinte de jumeaux hérédités. J'ai donc eu deux garçons Zaher et Zian. Jusque-là ça va ?
- Nina : Non ça ne va pas.
- Moi : Il va falloir s'y faire. Il y avait un des jumeaux qui été malade du cœur parce que pendant la grossesse ça s'était mal passé. Il a tenu qu'un an et quelques. Il est décédé en août Allahi rahmou. Jusque-là ça va plus ?
- Nina : Non ça va plus du tout là Emir.
- Moi : Je sais Nina.

Cause à effetWhere stories live. Discover now