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- Moi : le jour où tu sortiras on ira directement à la mairie faire les déclarations.
- Ines : Pas de soucis.
- Moi : Bon sinon comment tu te sens ?
- Ines : Je suis pas bien mais je fais avec et toi tu le prends comment tout ça ?
- Moi : Très mal, je sais pas dans quelle merde on s'est foutu.
- Ines : Je commence à m'en rendre compte.
- Moi : T'en fais pas je vais être là pour vous, je suis pas un connard malgré ce qu'on peux croire.
- Ines : Je sais Em.

Je savais pas vraiment quoi lui dire, je savais pas comment m'y prendre, je ne savais pas comment la rassurer.

Je sentais à la façon dont elle se comportais avec moi qu'elle avait besoin de soutien et de se sentir rassurer, je sentais qu'elle voulait que je lui prouve que j'étais là mais wAllah à ce moment là j'étais brusqué et tout ça j'arrivais pas à lui donner. C'était tout nouveau pour nous et c'était quelque chose qui faisait mal.

- Moi : Zian alors ?
- Ines : Je l'ai vu ce matin et j'y retourne tout à l'heure, ça fait de la peine.
- Moi : Il va resté là-bas alors ?
- Ines : Il va y être pour un bon moment à ce que j'ai compris, il faudra y aller tous les jours le voir.
- Moi : On le fera, on le fera.

Ça fait mal de voir sa chair qui va mal, je ne savais pas vraiment ce que je ressentais pour eux après moins de vingt quatre heure mais malgré tout ça rendait fou de voir que l'enfant à qui t'avais donner la vie souffrait et était même pas sûr de s'en sortir.

- Moi : Je vais rentré et on parle par message. Si t'as quoi que ce soit tu me préviens et je reviendrais. On verra demain si je viens.
- Ines : On fait comme ça.
- Moi : Sois forte !
- Ines : Garde la tête haute Em t'es père !
- Moi : Bwaa je sais pas.
- Ines : Sois fier malgré tout.
- Moi : J'en sais rien, vas-y je te laisse te reposé.

J'étais reparti chez moi et je m'étais posé. J'avais les pensées prises à m'en donner des maux. Je pensais énormément à Ines et c'était très dur.

Se trouver un logement sans travail c'est faisable mais c'est très compliqué et parfois même ça n'aboutit à rien. Sur le moment je n'avais pas tellement eu d'idée déjà que c'était trop pour moi tout ça.

Je pensais à tout et n'importe quoi même les choses les plus absurdes. Tout y passait et finalement j'avais appeler Ines pour lui parler d'une idée qui m'avait traversé l'esprit.

- Ines : Oui ?
- Moi : J'essaye de trouver des solutions mais ça reste compliqué vis à vis de ma situation.
- Ines : Dès que je sors de l'hôpital on cherchera à deux.
- Moi : J'ai une idée mais est-ce que ça va aboutir ?
- Ines : Dis toujours.
- Moi : Pourquoi tu ferais pas comme Samia ?
- Ines : Comment ça ?
- Moi : T'es étudiante et auprès de l'établissement où t'es tu as le droit à avoir un logement étudiant si tu fais toutes les démarches pour.
- Ines : Ça va être long à obtenir et je ne suis même pas sûr d'être acceptée.
- Moi : Ça coûte rien d'essayer, tu fais ta demande et même si il y a une place de libre que dans 1 an au moins ce sera déjà ça et si on trouve heja entre temps tu annuleras ta demande.
- Ines : Je m'occuperai de tout ça quand je sortirai de l'hôpital.
- Moi : Vas-y on se reprends après.

Ils étaient là que depuis hier et j'en avais déjà marre. J'avais de la haine au fond de moi, j'avais pas de la haine envers eux parce qu'ils avaient rien demandé ces petits mais j'avais de la haine envers nous deux, envers Ines et moi même.

Cause à effetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant