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- Moi : Tu sais très bien que je suis transparent et que je dis toujours ce que je pense peu importe les retombées donc fait pareil et dis moi vraiment ce que t'en pense.
- Zyam : Je sais pas mec.
- Moi : Je te sens dégoûté.
- Zyam : Jamais, je serais jamais dégoûté peu importe ce que tu m'annonceras mais j'ai mal pour toi. T'as pris conscience ou pas ?
- Moi : Je commence à prendre conscience petit à petit.
- Zyam : Elle fait comment du coup ?
- Moi : Elle est autant mal que moi mais on le montre pas. Elle est partie de chez elle, elle reste chez Samia le temps de se trouver un toit.
- Zyam : Ça se passe comment entre vous ?
- Moi : Je cache pas que c'est très tendu, surtout par ma faute. Tu me connais frérot, tu sais comment je fonctionne. Je suis très nerveux et sur les nerfs.
- Zyam : Je te comprends, je crois que j'aurais été pareil. Mais putain comment je m'en suis pas rendu compte ?
- Moi : Je reste discret.
- Zyam : Non mais là c'est plus discret, tu as rien laisser paraître. Même dans ta façon de te comporter je m'en suis pas rendu compte.
- Moi : Il y a que toi qui le sait.
- Zyam : T'as pas prévenu ta famille ?
- Moi : Non je les préviendrais pas, ça éclatera fort si je le fais. Je garde pour moi.
- Zyam : C'est clair, donc là elle est avec le bébé chez Samia ?
- Moi : Ouais.
- Zyam : J'ai trop mal pour toi Emir mais tu sais même pas comment.
- Moi : Je sais mais s'il te plaît commence pas à jacter parce que déjà là je suis froissé.
- Zyam : Je te pointerais jamais du doigt frère et je serais là pour toi. Ça sera entre toi et moi, ça sortira pas d'ici ce que tu m'as dis.

J'avais vraiment été mal, mon gelb il tapait séchement, vertiges à fond. J'avais eu l'impression qu'après lui avoir annoncer j'en avais pris bien plus conscience.

J'étais père de famille et ces petits allaient me suivre jusqu'à al mawt, c'était pas n'importe qui, c'était des bébés et il fallait que j'arrête de faire le con. Il fallait que je me donne à fond pour eux.

- Moi : T'es dans le gelb et je me suis senti prêt à te le dire. Je voulais que tu sois le seul à être au courant.
- Zyam : Je comprends et tu as bien fait. Tu auras une force avec toi maintenant, wAllah frère dès que t'iras mal je serais là pour toi, pour lui et wAllah même pour Ines.
- Moi : Je devais aller voir Ines lyoum mais depuis que je te les annoncer je suis trop mal. Je me sens même pas capable d'y aller.
- Zyam : Il faut Emir, il faut que tu ailles la voir. C'est elle qui a la plus lourde tâche donc la laisse pas.
- Moi : J'irais.

J'étais d'autant plus mal le faite qu'il se doutait pas qu'il y en avait deux, il pensait que j'étais père d'un enfant et khlass. Je ne savais pas comment lui dire.

Soit je lui annonçait là l'air un peu déconnecté soit je le faisais directement venir avec moi chez Samia et il aurait fini par comprendre les choses.

- Moi : Viens avec moi.
- Zyam : Le voir ?
- Moi : Ouais.
- Zyam : Euh je sais pas Em, je sais vraiment pas.
- Moi : Viens frère.
- Zyam : Maintenant ?
- Moi : Ouais.
- Zyam : Je le fais vraiment pour toi frère.

Il était assez brusqué que je lui demande de venir avec moi mais je voulais qu'il vienne. Ça aurait été lui et il m'aurait demandé de venir et d'être là pour lui je l'aurais été un milliard de fois.

On y était allez et arrivé devant la résidence on avait attendu que quelqu'un sorte ou entre et on était passé. On était monté à son étage et j'avais toqué à la porte. J'étais entré et j'avais laissé Zyam dans le couloir vite fait.

Cause à effetWhere stories live. Discover now