● 065

1.4K 820 28
                                    

- Ines : Je te parle du sah là donc prends le sérieusement ce que je vais te dire. Tu ne voudrais pas aller en désintox ?
- Moi : Mais t'es malade toi. Qu'est-ce que j'irais faire là-bas ?
- Ines : Prends-le sérieusement je t'ai dit. Parce que j'ai l'impression que si tu ne bouges pas pour te sortir de là tu t'enfonceras continuellement dedans donc autant faire quelque chose maintenant avant que la situation empire.
- Moi : Eh moi je suis très bien, si je veux j'arrête demain donc commence pas à me parler de m'envoyer je ne sais pas où.
- Ines : Dans ce cas débarrasse toi de toutes ces merdes si tu me dis que tu peux arrêter dès demain.
- Moi : J'ai dit que je pouvais mais je n'ai pas dit que j'en avais envie là.
- Ines : Ok donc ça veut tout dire, tu n'arrives juste plus à te passer de ça. Tu serais mal si demain je viendrais à tout jeter.
- Moi : Juste explique moi qu'est-ce que ça peut te foutre ce que je fais ? Je ne fais pas ça devant vous donc pourquoi tu te prends la tête avec ça ?
- Ines : Tu es l'homme avec qui j'ai partagé le plus de choses et celui avec qui j'ai donné la vie peu importe comment ça s'est fait donc indéniablement je tiens à toi, je ressens des choses parce que désormais il y a quelque chose qui nous lie et qui nous liera à vie. Tu es à présent le seul homme avec Zaher et Zian bien entendu qui me reste dans ma vie parce que ceux de ma famille ils m'ont laissé suite à ça du coup j'ai envie de préservé le dernier qui me reste. J'ai envie de te préserver et ça commence par ça. Je veux ton bien.
- Moi : Ne t'en fais pas pour moi, tout finira par aller bien. C'est à moi de te préserver, moi on s'en fiche clairement.
- Ines : Non on s'en fiche pas, moi je veux ton bien et je veux qu'on commence à créer du solide ensemble et ça commence par ça. Je ne veux pas griller les étapes, déjà qu'on a fauté. Puis j'essaye d'y aller doucement avec toi parce que je te connais maintenant et je sais que tu es un nerveux donc j'essaye de m'adapter à ton tempérament mais je veux ton bien et je ferais tout pour que ça change.
- Moi : Ines ça va changer et ça je n'en doute pas. Je pense qu'il ne faut pas mélanger les choses, entre mon cas et le fait de m'impliquer dans l'éducation des petits.
- Ines : J'aimerais que tu me fasses confiance et que tu me laisses t'aider. Je te jure je ressens tellement le besoin de t'aider. Je saurais comment m'y prendre parce que je t'ai observé depuis et je sais comment tu fonctionnes donc je saurais comment te parler, ce que je pourrais te dire ou non.
- Moi : Je ne ressens pas le besoin d'être aider moi, je vais bien c'est tout ce qui compte.
- Ines : Parce que tu te voiles la face, tu te rassures en te disant que tout vas bien pour toi mais au fond c'est tout le contraire. Et nous on a un regard extérieur donc on voit des choses que tu ne vois pas toi. Comme les états dans lesquels tu te mets.
- Moi : C'est la drogue qui fait ça sinon ça ne se verrait même pas.
- Ines : Je sais que tu as eu pas mal de tournant dans ta vie. Des choses qui te sont arrivé à toi et ta famille quand tu étais beaucoup plus jeune, le décès de ton frère de même sang, les décès de tes frérots qui t'entouraient depuis petits et notamment le décès de Nourredin dans tes bras qui par la suite t'as énormément affaibli et tout plein d'autres choses. Je sais que tu essayes d'oublier toutes ces choses-là en les noyant dans ces conneries et toutes ces merdes que tu inhales ou que tu t'injectes mais je te jure Emir il y a d'autre manière de le faire. Laisse-moi faire Emir, je te jure je pourrais faire quelque chose.
- Moi : Non j'ai besoin de personnes pour changer moi, si je veux changer ce sera moi qui l'aura voulu et khlass.
- Ines : Moi je veux faire ça pour ton bien. Tu es rentré dans un cercle vicieux et si tu ne fais rien pour changer tu vas vraiment finir mal. Je veux que tu prennes des initiatives en commençant par arrêter de te droguer et déjà ça ce serait énorme. Ça ne pèsera plus sur ton moral, tu seras sûrement en peu moins nerveux malgré que tu l'es de base, tu pourras être apte à faire des choses que tu ne fais pas actuellement. Une fois que tu seras sevré, que tu seras mieux tu pourras envisager de trouver un travail et par la suite un toit, et déjà ça ce serait énorme.
- Moi : Ouais c'est pas mal ce que tu dis là, c'est vraiment pas mal. Il faudrait que j'y songe un jour.
- Ines : Gelek un jour ? Ehay ce n'est pas comme ça que je veux que tu réagisses moi. Je veux que tu commences dès maintenant à changer.
- Moi : Tu sais Ines quand quelqu'un se force à quelque chose alors qu'il ne se sent pas prêt à le faire ça ne donne rien de bon au final. Je sais comment je vais gérer tout ça il me faut simplement du temps, de la réflexion, du calme et ne pas sans cesse être bassiné par des choses qui m'insupporte. Tu comprends ?
- Ines : Ok très bien je comprends. Je pense t'avoir dit tout ce que je voulais, je pense avoir fait de mon mieux et j'espère que tu as quand même pris note de tout ce que je t'ai dit pour que ça puisse t'aider par la suite parce que je tiens à ce que tu changes. Ces enfants ont les a fait à deux, je suis leur mère mais toi tu es leur père et ça je ne veux pas que tu l'oublies. Je veux leur bien et je ne veux pas qu'ils ressentent les tensions ou bien qu'ils ressentent que leur père est mal. Tu vois ce que je veux dire ?
- Moi : Je comprends très bien tout ce que tu me dis, je t'écoute et je prends note de tout ce que tu me dis. Je n'oublie rien, sûrement que ça me servira à un moment mais actuellement je ne sais pas. On verra bien ce que donnera la suite.

Cause à effetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant