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Suite à cette discussion qui n'avait rien donné j'étais parti me lavé, me préparé et j'avais tracé en balle jusqu'à la gova de Nourredin parce que je n'avais pas eu envie sur le moment de croiser quelqu'un et qu'il se mette à tapé la tchatche. J'avais voulu dans un premier temps tout mettre au clair avec Ines donc j'avais tracé jusqu'à chez Samia.

- Moi : Alors ?
- Samia : Comme tu vois Ines n'est plus ici. Al hamdûlilah elle a trouvé un toit.
- Moi : Ça fait longtemps ? Où ça ?
- Samia : Il y a à peine trois mois. Elle est à Livry.
- Moi : Ok bon ça va. Est-ce qu'il y a quelque chose que je devrais savoir avant d'aller la voir ?
- Samia : Je préfère que tu parles avec elle, je veux plus parler pour elle. Juste fait les choses correctement.
- Moi : Pourquoi tu m'as dit de venir alors si c'est pour rien dire ?
- Samia : Pour te passer les codes pour y aller.
- Moi : Tu aurais pu envoyé un message. Hassoul, je vais aller la voir là donc la préviens pas. De toute façon je le saurais si tu lui as dit.
- Samia : Fait-moi confiance je ne dirais rien.

Elle avait fini par me passer les coordonnées d'Ines et j'étais directement parti à Livry pour la voir, je n'avais eu que ça en tête depuis ma sortie et encore j'y pensais déjà durant mon incarcération. Dès que j'avais été mis au courant du jour de ma sortie j'avais fait que d'y penser. Cette femme m'avait rendu fou tellement j'y avais pensé.

Arrivé devant la cour j'avais fait le code et j'étais entré. Tout le long où j'étais en train de monté les escaliers de la cour je n'avais fait que de penser à comment ça allait être entre nous, comment elle allait réagir. J'avais appuyé sur le bouton de l'extérieur pour entrer dans le bâtiment et j'avais appuyé sur le bouton de son interphone à l'intérieur pour qu'elle m'ouvre la seconde porte.

- Ines : C'est qui ?
- Moi : C'est Emir.
- Ines : Ah ouais ? J'ai ouvert, entre.

Déjà l'appelle à l'interphone je l'avais pas bien senti. Elle m'avait ouvert la seconde porte et j'avais pris l'ascenseur jusqu'au deuxième. Une fois sorti de l'ascenseur j'étais allé jusqu'à la porte qui était entre-ouverte et j'étais entré. Je l'avais vu là, assise sur le sedari avec les petits autours d'elle. Ça m'avait brusqué mais c'était plaisant à voir, c'était vraiment beau.

Subhan'Allah qu'est-ce qu'ils avaient changé, autant les petits que Ines c'était terrible. Ines faisait vraiment femme. J'avais laissé une jeune femme et j'avais retrouvé une femme, une vraie, une mra. La façon qu'elle était, cette façon très sûr d'elle qu'elle avait de se comporter, comment elle avait été avec les petits. Elle avait tout d'une mra.

Les petits aussi avaient changé. Leur regard avait beaucoup changé, la couleur verte de leurs yeux s'était éclaircie, ils avaient des dents qui avaient commencé à sortir, une grosse touffe de cheveux bouclés, leur petit nez, leur bouche waw. Ils avaient bien grandit aussi mais plus particulièrement Zaher, il tenait debout et commençait à marcher tandis que Zian était toujours allonger meskin.

Rien que quand Zaher et Zian était l'un à côté de l'autre on voyait clairement que Zian était malade. Zaher avait un teint de peau naturellement bronzé tandis que Zian était pâle. Zaher se portait bien physiquement, autant sur le poids que sur la taille tandis que Zian était littéralement plus maigre et beaucoup plus petit. Je n'arrivais pas à m'y faire à ça.

- Moi : Prend moi dans tes bras, embrasse-moi je sais pas.. Ça te fait pas plaisir de me voir ?
- Ines : Qu'est-ce que je devrais dire ? Comment je devrais être après que tu m'aies laissée seule avec deux bébés et surtout un qui est malade ?
- Moi : Vas-y viens là Ines, viens dans mes bras. Ça va changer tout ça, je t'assure on va faire les choses bien tous ensemble.
- Ines : Je ne sais pas quoi te dire ni quoi faire.

Cause à effetWhere stories live. Discover now