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J'assumais entièrement tout ce que je faisais, je partais du principe et même encore actuellement je le pense que quand on fait quelque chose on se doit d'assumer, on doit assumer nos actes et nos paroles et j'assumais mais cela m'empêché pas d'être honteux face à elles.

J'avais de la consommation et beaucoup d'argent ranger un peu partout, ça à la limite elles se doutaient mais les lettres que je recevais et les moyens de contraception que j'avais de ranger dans ma commode ça elles avaient pas à tombé dessus et c'est ça qui me gêné. J'osais pas croiser la mama tellement j'étais honteux.

J'étais aller me lavé et me préparé pour sortir parce que je voulais pas resté à la casa ce soir là avec les deux. Une fois fini j'étais aller dans ma chambre pour prendre ma saccoche et en sortant la mama elle m'attendait dans le salon, posé sur le sedari.

- Moi : Je sors ce soir. J'y vais.
- La mama : Depuis quand tu me préviens quand tu sors ? À tes quatorze ans tu le faisais déjà plus. Tu fuis là.
- Moi : Non imaaa je fuis rien et je te préviens seulement parce que je t'ai croisé avant de sortir, khlass.
- La mama : Tu fuis je t'ai dis mais ça sert à rien de faire ça !
- Moi : Je fuis rien tu le sais très bien, je vais chez un khey lyoum.

Au fur et à mesure de la discussion qui soit dit en passant était inutile, je longeais le mur du couloir pour sortir. Je m'éloignais mais j'entendais toujours sa voix, elle continuait à me parler mais c'était inaudible ce qu'elle disait, j'entendais rien des mots qu'elle me disait.

Maintenant que je savais plus ou moins qu'elles étaient ses reproches il fallait que je réfléchisse à ce que j'allais bien pouvoir répondre pour ma défense.

En sah ce soir là je savais ni quoi faire ni où allait parce que j'avais été pris en traître. J'avais rien de prévu, j'étais sorti pour ne pas être avec elles mais je savais pas où allait et je voulais pas m'incruster chez un de mes khey alors que le lendemain ils travaillez tous.

Ersin mon voisin de bloc m'avait passait les clés de sa gova pour que je me pose tranquillement. Je m'étais mis bien avec du petit son à l'ancienne mais c'était toujours autant la galère, il y avait rien à faire. Je répondais à mes messages et chose que je faisais rarement et voir même jamais à moins que j'avais besoin de quelque chose : Je parlais avec Nina. Ça me prenait le crâne mais au moins ça me permettait de prendre la température.

- Nina : Tu es sorti parce que tu vas voir des potes et faire des conneries ou parce que tu voulais fuir les ennuis ?
- Moi : Je fuis rien, je suis sorti comme tous les soirs.
- Nina : C'est chelou que tu ais prévenu yemma alors que tu le fais jamais.
- Moi : Je suis passé devant elle je vois pas pourquoi je l'aurais pas fait.
- Nina : Ouais c'est sûr mais je sais pas.
- Moi : Tu as rien à savoir.
- Nina : Calme toi ! Je t'aide et je te mets au courant des choses et toi tout le temps tu fais ton nerveux.
- Moi : Nerveux de quoi putain ? Ça m'a gavé khlass.
- Nina : J'ai pas envie qu'on s'embrouille, déjà que tu me portes pas dans ton gelb alors en plus de ça si on doit s'embrouiller à chaque fois c'est pas résonnable tu vois ?
- Moi : Pourquoi tu dis ça ?
- Nina : Je dis ce que ressens de la situation.
- Moi : Quelle situation ? Avec yemma ?
- Nina : Non le faite que tu sois toujours agressif, que tu me parles comme si j'étais ton chien, que tu te sers de moi. Tu me parles seulement quand tu veux ou que tu as besoin de quelque chose.
- Moi : C'est ma façon d'être, je peux rien y faire.
- Nina : En faite j'ai l'impression que tu es un colocataire jamais présent. Seulement là pour te lavé, n3ess, mangé et encore des fois tu vas ailleurs pour le faire. En sah t'es un étranger, on vit avec un étranger.
- Moi : C'est vous aussi ! On dirait qu'il y a que moi qui doit faire ça. Oh si vous voulez me parler et bah vous venez me voir et khlass. Je peux pas deviné que vous voulez me dire heja.
- Nina : C'est pas spécialement que ça, rien que de passé du temps avec nous. T'es toujours de sortie, tu te lèves à des 14h et sans même un salam tu sors, tu reviens que en fin d'après-midi pour t'enfermer dans ta chambre et repartir la nuit. C'est une vie ça ?
- Moi : On a pas le même mode de vie et khlass. Si ça vous gêne il y a pas de soucis, j'ai les thunes donc je me barre. Je me prends un appart en solo.
- Nina : Mais les thunes comme tu dis ça vient d'où ? C'est du sale, les trafiques encore ? Je vais me répété encore une fois mais est-ce une vie raisonnable ?
- Moi : Oh vous me prenez le crâne à chaque fois, c'est même pas on peut passer un moment tranquille non je suis persécuté de partout et par tout le monde.
- Nina : Moi je parle toujours tranquillement avec toi et je pèse toujours mes mots face à toi pour éviter que ça dégénère mais c'est toi qui rends les discussions difficiles parce que tu aimes le conflit.
- Moi : Allez c'est bon je suis gavé là.
- Nina : T'es grave.
- Moi : Arrête de répondre ou je bloque ton numéro.

Cause à effetOù les histoires vivent. Découvrez maintenant