J'étais resté au-dessus de lui, sans rien faire, mais toujours en le tenant fermement, pendant que lui, avait attendu de voir ce que j'allais bien pouvoir lui faire, après toutes ces choses qu'il avait fait pour moi, mais très rapidement, certains collègues étaient arrivés et m'avaient éloigné de Nouredy, mais d'une force à couper le souffle.

Ils s'étaient mis à brayer des choses et ça m'avait clairement mis sous pression, donc je m'étais aussitôt retiré et j'étais retourné sur ma section. Je ne m'étais pas préoccupé d'eux tous et encore moins de Nouredy, parce que tout ça m'avait vraiment rendu haineux et je n'avais pas eu envie que ça prenne des proportions énormes, deh.

La reprise de l'après-midi avait été longue et lourde, puisque je n'avais pas été dans une bonne vibe. J'étais resté seul sur ma section, jusqu'à que je dépointe et une fois la journée terminée, j'étais allé au centre récupérer Zaher. Je m'étais occupé de lui et je l'avais mis au lit, puis je m'étais occupé de moi et je m'étais enfin installé lège.

J'avais passé toute ma soirée à répondre à mes différents messages, notamment ceux d'Ines et Lylia, même si, l'ambiance était très différente d'une à l'autre. Les relations que je pouvais entretenir avec les deux, elles étaient complètement opposées, malgré quelques petites choses qui étaient tout de même assez similaires, yay.

J'avais prolongé tous ces échanges durant toute la nuit en esquivant tous les messages et appels que Nouredy avait pu me passer. Je n'avais absolument pas faibli face à tous ses mots et j'étais resté très indifférent, malgré qu'il les ait choisis de fonction à me secouer, mais ça n'était pas passé. J'avais été vide de bon sentiment, really.

Finalement, je m'étais un peu reposé et au sbah, j'avais déposé Zaher, puis j'étais parti au travail. Ça avait été différent de la veille, puisqu'en allant aux vestiaires, j'étais aussitôt tombé sur mon patron, et d'un air très tendu, il m'avait dit quelque chose du genre «Avant de te rendre à ta section, tu me rejoins dans le bureau.» Hell.

J'étais allé me changer, puis je l'avais rejoint dans son bureau. Lorsque, j'étais rentré, j'avais aussitôt senti cette tension qu'il y avait eue. Je m'étais posé face à lui, puis il n'avait pas perdu plus de temps que ça et il avait déballé tous plein de choses qu'il avait déjà imaginé me balancer en pleine face. Ça avait été une fackin avalanche.

J'avais trouvé tous ces échanges assez strange, parce que ça avait été partagé entre du reproche et de l'éloge. Je n'avais pas tout suivi, mais surtout venant de lui, parce que sur cette période, la relation qu'on avait, elle était vraiment différente de celle qu'on peut avoir à ce jour. Avant, il était seulement mon patron et moi, le nouveau.

Ces échanges avaient commencé par du reproche, dans le genre «Depuis, ton manque d'implication et tous tes sauts d'humeur qui frôlent la violence me laisse perplexe. Je me demande si tu es vraiment à la hauteur pour poursuivre et faire avancer ma boite. Je ne tiens pas à ce que tu me fasses perdre de l'argent. Je te renvoie s'il le faut.»

Puis sous mon silence, il avait aussitôt repris la parole avec des mots et un ton bien plus différent que les premiers, du genre «Tu es quelqu'un de vraiment déterminé et qui ne s'arrête pas seulement à du bla-bla. J'aime ce que tu dégages et c'est pour ça que tu es là avec nous, mais depuis quelque temps, tu déçois. Emir, reprends-toi.»

Je n'avais pas rétorqué et finalement, il m'avait libéré. J'étais allé sur ma section du matin, ça avait été un déplacement, mais ce jour-là, ça ne m'avait pas déplu, puisque ça m'avait permis d'être loin de la galère, mais surtout de Nouredy. À cette période, nous étions souvent sur les mêmes sections, mais l'entente n'avait pas été là, oh.

Cause à effetWhere stories live. Discover now