Au fond de moi, il y avait eu pas mal de changements, mais surtout, je ne voyais plus les choses de la même manière qu'avant. Quelques années auparavant, et même, quelques mois auparavant, j'aurai directement cassé mon tête avec eux tous, même si, à un contre plusieurs, j'aurai été le plus touché, mais là, ça n'était plus la même chose.

Lorsque l'on me chauffait sévère et que je sentais que j'étais sur le point de faire une fackin dinguerie vis-à-vis des personnes concernées, je pensais aussitôt à Zaher et Ines, et encore à ce jour, et tout en y incluant Junayd et Lylia, maintenant, même si, j'ai encore un certain blocage avec eux, et beaucoup plus avec Lylia, malheureusement, yay.

C'était d'ailleurs pour ça, qu'après plusieurs minutes à perdre mon temps avec eux tous, j'étais parti. Je leur avais accordé déjà beaucoup trop de temps, en plus du fait que j'avais des salah à rattraper, et qu'il ne me restait que quelques heures de repos avant de reprendre le travail. J'étais monté, afin de faire mes salah et me reposer chwiya.

Le lendemain, Ines et moi, nous avions passé notre journée au travail, puis dans la soirée, une fois de retour au Sévigné, on était partis sur nos occupations. J'avais attendu que Zaher soit endormi, afin de pouvoir échanger sur certaines choses avec Ines, sans aucun tracas. Une fois qu'on s'était retrouvé à deux, j'avais directement enchaîné.

- Moi : Tu sais, je me suis remis sur les recherches de toit, donc ce serait bien que tu en fasses de même. Depuis la dernière fois, ça n'a pas changé, je tiens toujours autant à ce que tu partes d'ici, et j'aimerais que ça ne tarde pas trop.
- Ines : Actuellement, je n'ai pas vraiment le temps, parce que le travail me prend déjà beaucoup sur mes journées, et même parfois mes nuits, mais je m'y remettrai une fois que le rythme sera un petit peu redescendu in shâ Allah.
- Moi : Je suis dans le même cas que toi, surtout actuellement, puisque j'ai repris il y a peu de temps. Ils me sollicitent énormément, étant donné que je suis le nouveau de l'équipe et que je n'ai pas été là durant une dizaine de jours, et pourtant, j'essaye de fixer des rendez-vous sur mes heures de trous, quitte à laisser tout le reste de côté.
- Ines : Ça n'est pas mon cas. En ce moment, je prépare de nombreuses choses, notamment un départ au Qatar, dans très peu de temps, in shâ Allah, donc c'est loin de mes pensées.
- Moi : Tu comptais me prévenir au dernier moment ?
- Ines : Ça n'est pas encore validé, donc je ne voulais pas te prévenir de suite.
- Moi : Si ça se valide, ce sera pour combien de temps ?
- Ines : Je ne sais pas ! Tout est encore en négociation.
- Moi : Tu m'as brusqué, j'ai le nerf qui tremble là.
- Ines : C'est ce que je vois, mais maintenant, tu vas sûrement me comprendre. Lorsque tu décides de ne pas me prévenir ou alors au dernier moment de toutes tes idées décalées là.
- Moi : Oh ! J'ai compris, c'est bon, mais sur ce qu'il en est du temps, ce sera toujours plus que moi, étant donné que ce sera un voyage lié à ton travail. Tu ne seras pas de retour avant un mois minimum, c'est sûr ça.
- Ines : Je ne sais pas encore, mais dans tous les cas, ça te permettra d'être seul avec Zaher, ce qui créera des liens bien plus forts entre vous, puis surtout, tu pourras te rendre compte de ce que j'ai vécu durant tous ces mois sans toi, à la différence où, tu le vivras très sereinement, parce qu'en soit, le plus difficile est passé.
- Moi : Bon, arrête-toi ! Je n'ai pas envie que tu me parles de ça, parce que je suis en train de monter en pression, donc on verra bien le moment venu. Là, je te parlais de la recherche de toit. Ça n'est pas pour te prendre la tête, si je te booste autant avec ça, donc mets-y du tien un peu s'il te plaît.
- Ines : Évite de me bouffer quand tu me parles, je ne suis pas un chien. Si, à l'époque, tu avais été plus réfléchi sur ça, tu ne serais pas en train de chercher des solutions pour fuir les bourbiers.
- Moi : Autant que si on avait été réfléchi sur notre acte, on n'en serait pas là actuellement. Tu es mon délire, mais wAllah, si notre acte, il ne nous avait pas lié à ce point, même pas une seule seconde, j'aurai poursuivi avec toi.
- Ines : Je n'en ai strictement rien à faire d'être ton délire ou de ne pas l'être. Si tu crois que ça me fait quelque chose ce que tu me dis, détrompe-toi, parce que ça me passe au-dessus.

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