Lorsqu'on avait eu cette discussion, je n'avais eu aucune idée à savoir si j'allais passer ma nuit avec elles ou si j'allais sortir, afin de les esquiver. Ce n'est pas que j'avais trouvé ça gênant d'être avec les deux, mais sur cette période, je n'avais eu aucune envie de voir Lylia et Junayd. J'avais préféré être qu'avec Ines et notre petit Zaher, khlass.

Elle avait fini par lui demander et lorsque Lylia avait accepté de venir, j'avouerai que mon gelb s'était serré, parce que j'avais tellement espéré qu'elle refuse la demande, mais bon, j'avais pris sur moi, et j'avais laissé les choses se faire. Puis, de toute façon, j'avais toujours eu le choix de sortir ou encore même de me poser chez le frère, si jamais.

Dès qu'elle était arrivée avec Junayd, je ne les avais pas tellement calculés. J'avais cassé mon jeûne et par la suite, j'étais allé m'installer en solo. Quelque temps après, Ines était venu me voir, afin de me dire, qu'il fallait que je vienne me poser avec elles, mais j'avais esquivé et je m'étais préparé pour aller au tarawih, et de là, elle m'avait bloqué.

- Ines : Tu ne prendrais pas le tarawih comme prétexte pour nous fuir ?
- Moi : Absolument pas ! Je m'y rends à chaque fois, hormis les jours où je ne peux vraiment pas. Ce n'est pas parce qu'elle est là avec Junayd que je devrais me priver d'y aller.
- Ines : Pour aujourd'hui, tu aurais pu rester avec nous. Rien ne t'aura empêché de faire tes salah ici, puis d'aller au tarawih demain in shâ Allah.
- Moi : Je n'y suis pas allé hier déjà, donc je peux quand même y aller aujourd'hui, non ?
- Ines : Ce n'est pas une obligation, mais maintenant que tu es prêt, je ne vais pas te demander de rester avec nous.
- Moi : Je ne sais pas, mais ce que tu viens de dire ça me rappelle ce que tu as fait il y a quelques jours. Ça ne t'avait pas gêné de me faire revenir alors qu'on était à quelques minutes de prendre notre train pour Newcastle.
- Ines : Oh, arrête de faire mal à mon crâne, je t'ai dit. On en a déjà parlé de ça, on ne va pas revenir dessus.
- Moi : Je n'ai pas le temps de toute façon, j'y vais.

Je l'avais encore très mauvaise ce qu'elle m'avait fait, et même, ce qu'elle nous avait fait, parce que je comptais partir avec mon petit, donc en faisant ça, elle avait touché à Zaher autant que moi. La chose était passée, mais je ne me privais pas pour lui balancer des petits piques, parce que bien au fond de moi, ça n'était toujours pas passé ça.

Je m'étais rendu au tarawih, mais il est vrai que j'avais eu assez de mal à me concentrer, parce que ces derniers temps mes pensées jouaient énormément avec moi. J'avais eu beaucoup de choses en tête, notamment les dernières choses qui étaient arrivées. J'avais essayé de prendre sur moi, mais les pensées étaient toujours autant là.

Après le tarawih, j'étais retourné chez Ines. En rentrant, j'avais entendu Lylia et elle, parler ensemble. Ça m'avait rendu quelque peu nerveux, parce que j'avais fortement espéré qu'elle soit rentrée chez elle, sur le temps où j'étais à la mosquée. Je n'avais pas tellement calculé et j'étais allé me poser seul dans la chambre, pour les éviter, yay.

Au suhur, j'étais sorti de la chambre, pour me prendre quelque chose à boire, et dès que je m'étais rendu dans la cuisine, Ines m'avait suivi. Depuis que j'étais revenu chez elle, elle était devenue assez collante et elle forçait sur les choses. Je n'avais eu qu'une envie, ça avait été de lui scotcher la bouche et de la mettre sur le balcon, for da quiet.

- Ines : Tu devrais venir te poser avec nous, puis surtout pour lui montrer que tu es là pour elle et Junayd. Tu sais, ce n'est pas évident pour elle, donc tu pourrais faire un effort sur ça.
- Moi : Tu ne perds vraiment aucune seconde toi.
- Ines : Pas quand il s'agit de ça. Je ne sais pas à quoi tu joues, mais c'est un vrai manque de respect vis-à-vis d'elle. Bordel, elle a besoin de toi, et en plus, tu le sais ça.
- Moi : Je le sais bien, je le vois tout ça.
- Ines : Alors qu'est-ce que tu attends, sérieux ? Ça ne te fait rien de la voir galérer comme ça ?
- Moi : Ne me prend pas la tête, hambouk.

Cause à effetWhere stories live. Discover now