Le fait, qu'on avait perdu des frérots, alors que nous étions tous en froid, ça m'avait vraiment retourné, et ça m'avait fait réfléchir sur pas mal de choses. Après tout ça, on avait tous énormément parlé ensemble. Je leur avais fait part de mes ressentis, et finalement, ils en avaient fait de même. Ça m'avait mis sur les nerfs, mais je n'avais rien dit.

On s'était tous dit ce qu'on pensait, et c'est pour cette raison que mes nerfs avaient chauffé. Malgré ça, j'avais pris du temps avec chacun d'eux, et un peu plus avec Nouredy, parce que nos liens étaient un peu plus forts. Ce chemin, c'est avec lui, que je l'ai débuté, et ce n'est pas rien. C'est à partir de lui, que tout a commencé, et je ne l'oublie pas ça.

Une fois qu'on avait fini d'échanger sur tout ça, Nouredy et moi, on était allé s'installer à l'écart de tous, afin d'échanger sur toutes ces choses et encore bien plus, parce qu'on avait toujours à se dire des choses que les autres n'avaient pas spécialement besoin d'entendre. Il avait une façon de me parler, qui était très différente de celle des autres.

Dans un premier temps, il m'avait posé son gelb, en me faisant part de tout ce qui s'était passé durant ces dernières semaines, et ça avait été un moment vraiment fort. Émotionnellement, il avait été touché et j'avouerai que j'avais eu du mal à m'y faire, parce que je ne sais pas être à l'écoute des gens, et encore moins de ceux qui vont mal.

Par la suite, il était revenu sur tout ce qu'il s'était passé depuis qu'il avait accepté de me présenter aux frères, et notamment sur les rapports tendus qu'on avait eus quelques semaines avant. Il m'avait fait comprendre, qu'il ne me blâmait pas, parce qu'il me comprenait sur certaines choses, mais qu'il fallait que je change encore beaucoup de choses.

Nouredy, il en sait beaucoup sur moi. Depuis que je le connais, je lui ai dit des choses, que je n'ai jamais dites à personnes. À l'époque, il n'en savait pas autant qu'à ce jour, mais il en savait déjà suffisamment pour pouvoir comprendre la personne que je suis, malgré qu'il ait souvent été à la limite de vriller pour diverses raisons, still now.

Ce jour-là, ça m'avait froissé et je m'étais braqué, mais j'avais ravalé ma haine. Il m'avait exposé tout ce qui le gênait depuis le début, et il n'avait vraiment pas lésiné sur les mots qu'il avait employés, même si, il me comprenait sur pas mal de choses. C'était devenu pesant pour lui, et pour eux, donc il me l'avait fait comprendre d'une manière haar.

J'en avais pris plein la face durant un bon moment. Étant donné, que je lui avais vraiment laissé la parole, sans jamais le couper, parce que je n'avais pas eu la tête à tout ça, et ben, il en avait profité pour tout poser d'un coup, donc une fois qu'il était passé à autre chose, je ne l'écoutais plus vraiment, parce qu'il m'avait dressé le nerf. J'étais ailleurs.

Après qu'il m'ait terminé à coup de reproches, qui était justifiées, je l'admets, malgré que ça ait eu du mal à passer, et ben, il s'était mis à me parler de ses futurs projets, et notamment celui de khtob Kamilia. Sincèrement, j'avais été farhan pour eux, mais ça n'avait pas été le moment, pour me le dire. J'avais été sous une pression affolante, yayy.

Par la suite, j'étais retourné avec tous les autres frères, puis finalement, j'étais reparti chez Ines. En temps normal, j'aurai complètement vrillé et j'aurai tout retourné, mais là, j'avais préféré ne rien dire et repartir, étant donné que le moral n'était pas très présent pour chacun de nous. Ça avait été plus que préférable, au lieu d'en rajouter encore.

En rentrant, je m'étais installé avec Ines. Ça faisait un moment qu'on ne s'était pas posé au calme, afin de faire le point sur notre situation, en plus du fait que le travail nous prenait pas mal de notre temps, et qu'on avait des horaires très différents selon les semaines. Ça avait été le bon moment, pour échanger, même si, j'avais été ailleurs.

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