J'y étais resté un petit moment, puis par la suite je m'étais installé au fond et j'avais lu. J'y étais resté un bon moment à lire par contre, et finalement j'étais retourné chez Ines. Je l'avais laissé seule et j'étais directement parti m'enfermé dans la chambre de Zaher qui lui était avec Ines, et j'étais resté un moment à cogiter.

Après quelques temps de réflexion j'avais sorti le sajada que Nouredy m'avait acheté quelques semaines plus tôt et je m'étais mis de nouveau à prier. Dès que j'avais commencé la première, après ça avait suivi. Je n'arrivais plus à m'arrêter, plus j'en faisais et plus j'avais envie d'en faire. J'avais énormément fait de du3as.

Pour mon frère Maamar et mon fils Zian, pour mon frérot Nourredin, pour Ayssem, Bilal, Nacim, Moad, Zinedine, Hakim et tous ceux que j'avais perdu Allahi rahmoum, mais aussi pour Hûsin, Bassem, Tarik, Hafez et tous mes frérots qui étaient enfermés depuis le temps. Je n'avais vraiment oublié aucun d'eux.

J'avais également fait des du3as pour tous mes frérots encore présent, notamment Zyam et Houssam, mais aussi pour la guérison de mon Grand-Monsieur, pour ma sœur ainsi que la mama malgré tout, et toute ma famille en général de l'Algérie, aux Émirats en passant par l'Iraq. Cette nuit-là mes pensées leurs avaient tous été destinés.

Je n'avais pas oublié Ines, Zaher, Lylia et le petit bébé qu'elle portait en elle. Ils avaient aussi été visés par mes du3as. Je voulais tellement que notre situation s'arrange parce que forcément l'entente aurait été meilleure entre nous tous et c'est pour cette raison que j'avais prié pour nous quatre ainsi que le bébé qu'elle portait.

Après tout ça je m'étais installé dans la chambre tout seul et je m'étais mis à cogiter de nouveau, ça n'arrêtait pas et ça me rendait vraiment très nerveux. Je ne savais plus quoi faire tellement ça me rendait mal. Je tournais et retournais sur moi-même, c'était affolant. J'étais resté seul comme ça pendant un long moment.

Tard dans la nuit Ines m'avait envoyé un message pour que j'ouvre la porte, du coup je l'avais fait. Après tout c'était chez elle donc je ne pouvais pas refuser ça, mais du coup elle était directement rentrée dans la chambre parce qu'elle voulait parler avec moi, du moins elle voulait savoir des choses. Elle se posait des questions.

- Ines : Qu'est-ce qu'il y a ?
- Moi : Rien, j'étais posé.
- Ines : Qu'est-ce qu'il y a j'ai dit !
- Moi : Oh rien j'ai dit, moi !
- Ines : Je sais que tu as quelque chose.
- Moi : Il y a rien qui montre que j'ai quelque chose !
- Ines : Il y a tout qui montre que tu as quelque chose. Tu ne peux pas faire semblant toi, ça se voit directement quand tu as heja.
- Moi : N'importe quoi.
- Ines : Quand je suis rentrée tu m'esquivais, j'ai compris que tu avais heja donc je t'ai laissé, après t'es sorti faire je ne sais pas quoi pendant plusieurs heures, ensuite t'es revenu tu t'es enfermé, et là t'es trop nerveux quand je te parle. Explique ?
- Moi : J'étais allé à la Mosquée.
- Ines : Ça y est tu as repris contact avec les autres ?
- Moi : Non, je n'ai pas besoin d'eux pour me rendre à la Mosquée.
- Ines : Ok, bon clairement tu n'as pas envie de me dire ce que tu as ? Je le comprendrais, mais dit le moi au moins.
- Moi : Il y a rien c'est ça que tu ne comprends pas.
- Ines : Ok si tu me dis que tu as rien très bien, mais moi je sais que tu as quelque chose. Je te connais trop et je sais que tu ne me dis pas tout.
- Moi : Quel dommage !
- Ines : Hassoul lila s3ida.
- Moi : Ntiya tani, mais je vais sortir là.
- Ines : Tu vas faire quoi ?
- Moi : Je vais retrouver des gars.
- Ines : Vas-y je vais rien dire parce que je sais que je vais m'emporter et ça va sentir l'embrouille.
- Moi : Ok bah ne dit rien alors. Moi je reviendrais tout à l'heure.

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