Une fois que ça s'était calmé j'étais parti à la cité et j'avais rejoint Zyam et Houssam. On s'était posé en bas des blocs parce qu'ils voulaient parlés avec moi avant de vouloir faire quoi que ce soit. Je comprenais que ce qu'ils cherchaient à faire c'était pour mon bien, mais je ne savais pas comment ils comptaient si prendre.

- Zyam : Peu importe ce que l'on fera tu nous en voudras pas ?
- Moi : C'est-à-dire ?
- Zyam : Laisse tomber, de toute façon je sais que tu ne nous en voudras pas.
- Houssam : C'est pour ton bien ce qu'on veut faire pour toi.
- Zyam : Tu as conscience frérot que t'es tombé bien bas là ? On a failli tomber dans ce milieu nous, mais on a su se réveiller avant alhamdulillah et toi malheureusement tu y es tombé au plus bas et on se doit de t'aider maintenant.
- Houssam : Si tu restes comme ça tu vas souffrir frère. Tu n'as même pas conscience des risques que tu prends et surtout de ce que tu nous dis, tu nous dis des qtru de fou khey. Tu vas retourner en jail si ça continue et si tu y retournes pas c'est qu'al mawt elle t'aura embrassé avant.
- Zyam : On essaye toujours de lui faire comprendre les choses, mais il est buté et il n'écoute personne. Je lui ai déjà dit l'autre jour qu'un jour on va se levé et on va apprendre qu'il est décédé parce qu'il aura trop joué avec sa vie.
- Moi : Oh c'est bon j'ai compris.
- Zyam : Non t'as pas compris ça frère. Je ne sais pas ce qu'il te faut pour que tu arrêtes tes conneries. La mort, les naissances, la maladie, la prison, tu as vécu les quatre plus gros électrochocs qui puissent exister, mais tu en as rien à faire.
- Houssam : En clair ce que tu cherches c'est à te faire tuer en état d'impureté. Dit le clairement Emir. Est-ce que c'est ce que tu veux ?
- Moi : De quoi ce que je veux ?
- Houssam : À mout en état d'impureté.
- Moi : Vas-y parle pas avec moi.
- Zyam : Il y a pas de parle pas avec moi. On a des choses à dire et on ne s'en privera pas. On t'aime énormément et on ne peut pas te laisser comme ça. Tu sais on a des pensées de fou Houssam et moi.
- Moi : Comment ça ?
- Zyam : Quand on voit ta façon de vivre on s'imagine des choses de fou. Tu risques ta vie constamment et tu fais des choses incompréhensibles. On a mal de le penser, mais ça ne nous étonnerait même pas qu'un jour on apprenne que tu t'es fait tué après avoir passé une nuit dans le sale, en compagnie de femmes et de poudre.
- Moi : Ok ! Vous avez le droit de le penser.

Ils étaient en train de me balancer tout ce qu'ils pensaient de ce que je faisais et tout ce qui s'en suis. Je le savais qu'ils avaient raison dans ce qu'ils disaient, qu'ils disaient tout ça pour me faire cogiter et que ça me fasse changer, mais malheureusement ça ne me faisait rien, ça ne me faisait même plus cogiter au final.

- Zyam : Bon il faut qu'on s'arrange là.
- Moi : Comment ça ?
- Zyam : On n'est pas venu pour perdre notre temps frérot, il y a plus le temps de dahak là.
- Moi : Expliquez alors !
- Zyam : Le squatte c'est l'endroit que je maudit le plus ici et ce qui me désole le plus c'est que c'est mon frérot de toujours qui a eu cette putain d'idée de mettre tout ça en place, mais le pire dans l'histoire c'est qu'au moment où tu mettais tout en place avec Krim, je t'ai par moment aidé et ça je m'en veux.
- Houssam : Ce qu'on va faire c'est pour ton bien, sache le frère.
- Zyam : Depuis ça a été la décadence, depuis que le squatte a été retapé en lieu de vente t'es parti grave en couilles, tu faisais déjà de la merde avant, mais alors là je crois qu'il faudrait inventer un autre mot pour définir tout ça. Tes fréquentations sont de pires en pires, tes réactions sont de plus en plus choquantes, ta santé est de plus en plus critique, les histoires dans lesquelles tu baignes sont de plus en plus louches et plus le temps passe et plus tu deviens de plus en plus accro à la drogue, apparemment ça te fais oublier pas mal de choses, mais tu sais frérot il y a d'autres façons de faire ça.
- Moi : Et donc ?
- Zyam : Et donc petit con si t'as pas compris, lyoum le squatte il descend cash. C'est fini.
- Moi : Ouais je l'ai compris ça, mais vous comptez faire comment ?
- Zyam : Houssam et moi on a remarqué que tu planes trop, je te jure frère, on dirait que tu n'as pas conscience de ce que tu fais et de ce qu'il t'arrive. Tu te laisses faire depuis quelques temps, tu penses gérer les choses mais en sah tu gères rien, c'est la drogue qui te gères frère. Elle t'a tué la drogue.
- Moi : Je le sais mais je vais finir par arrêter tout ça.
- Zyam : Nous on pense vengeance depuis ce que Assef il t'a fait, on lui en veut trop, mais toi tu y penses même plus. Dès fois on le voyait venir avec vous dedans pour consommer et tu le laissais alors que vous en êtes quand même venu aux mains il y a quelques temps.
- Moi : Si la vérité j'y pense. Je vais me vengé mais avec tous les problèmes de santé que j'ai eu je n'avais rien pu faire étant donné que j'étais à l'hôpital. Et les fois où il rentrait au squatte j'y étais pas sinon je l'aurai viré, mais tu vois tu m'apprends quelque chose parce que je n'étais pas au courant de ça.
- Zyam : Alors lyoum on est là pour venger. On a tous les trois la rage et on a envie de saigner des bouches donc ce qu'on va faire c'est très simple. On va remettre en place par les poings tous ceux qui se sont cru au-dessus à un bout d'un moment et après on virera tout le monde, puis on videra le squatte dans la totalité.
- Houssam : Et toute la drogue tu t'en débarrasseras, tu te démerdes mais on ne veut plus la voir. Le squatte ça redeviendra un endroit de détente sans drogue ou heja comme ça. Tu as compris ?
- Moi : Ça me va, je suis là.
- Zyam : La première chose à faire là c'est se venger sur eux, après vider le squatte pour plus que tu fasses de la merde à l'intérieur et après on t'aidera à reprendre ta vie normalement.

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