Damn, un de leur petit-fils était décédé mais eux la seule chose qu'ils avaient voulu c'était me voir et m'incendier. C'est quel genre de personne ça ? J'avais été brusqué quand elle m'avait fait part de ça Ines. Depuis le début je m'étais quand même préparé à tomber sur eux à un bout d'un moment, surtout qu'ils voulaient absolument me voir.

Les jours passaient et c'était toujours la même routine. Ines s'occupait de Zaher chez elle tout en alternant avec ses révisions. Moi je passais mes journées à vendre, ou bien avec mes khey et Lylia, et mes nuits avec Ines. Malgré toutes mes tentatives pour essayer d'oublier tout ça je n'y arrivais pas et le temps n'arrangeait rien.

Je voulais que tout ça s'arrête, par moment je voulais tout laisser et me barrer aux Émirats mais je revenais à la réalité et je me disais que désormais c'était mort, je pouvais plus rien faire sans Ines et Zaher donc je ne pouvais plus prendre de décisions de ce genre seul. Si j'aurais pu je serais parti aux Émirats mais Ines ne voulait pas partir temps qu'elle n'avait pas fini ses études.

On était déjà en novembre, le temps passait à une allure de fou. J'avais eu l'impression que c'était la veille que j'avais été à la mise sous terre de Zian alors que ça datait légèrement en fait. Il ne sortait plus de mes pensées, c'était Zian à tout moment et ça avait été difficile de ne pas y penser. Il y avait tout qui me le faisait rappeler.

Généralement je passais la plupart de mes nuits avec Ines et Zaher mais il y avait eu nuit, une seule nuit où au lieu de la passer avec Ines et Zaher je l'avais passé avec Lylia. Cette nuit-là j'avais vraiment été mal et ça avait fini par aller un peu trop loin entre elle et moi. Je continuais aveuglement à m'enfoncer dans la khra.

Par la suite elle s'était rendu compte de la connerie que l'on avait faite et c'est de là que je lui avais expliqué le pourquoi du comment et c'est cette nuit-là qu'elle avait su pour le décès de Zian. C'est en redescendant pour retourner à la casa que moi je m'étais rendu compte de la connerie. J'avais été dégoûté mais comme jamais je l'avais été.

Je passe des jours et même des semaines parce que c'était toujours les mêmes choses. Les ventes, les weekends à Newcastle, s'occuper du petit et tout le reste. Rien ne changeait finalement. Je passais aussi mes journées avec mes kheyou et Lylia jusqu'à que je me rende compte quelques jours après que Lylia n'était plus là.

Je l'appelais, je lui envoyais des messages mais elle ne me répondait pas, je demandais aussi après elle auprès des gens de la cité mais personne n'avait de nouvelles d'elle. J'avais commencé à me poser de nombreuses questions mais dans ma tête j'essayais toujours de relativisé parce que je ne voulais pas me mettre la pression.

Un soir j'étais à la cité, en bas des blocs avec les khey et la présence de Lylia me manquait. J'avais ressenti le besoin de la revoir mais vraiment et je n'avais pas accepté le fait qu'elle était partie sans prévenir, elle avait refait comme à l'époque du coup j'avais voulu lui envoyé un message pour savoir ce qu'il y avait réellement.

«Si à un bout d'un moment je t'ai fait quelque chose qui ne t'as pas plu je préférerais que tu m'en parles plutôt que tu me tournes le dos.»

Vraiment peu de temps après elle m'avait rappelé, j'avais été brusqué. Je ne m'étais pas attendu à ce qu'elle me réponde tellement que ça avait fait longtemps que j'avais attendu un signe de sa part. Je m'étais demandé quel allait être le sujet de notre conversation parce que notre relation avait vraiment changée.

- Moi : Qu'est-ce tu me fais ?
- Lylia : J'avais besoin de revoir ma mère.
- Moi : Ah t'es juste partie la revoir. J'ai cru que j'avais fait heja que tu n'avais pas appréciée parce que ça fait un moment que j'essaye de te joindre mais tu me mets amnése.
- Lylia : J'avais besoin d'être loin de tout ça mais prochainement je vais revenir.
- Moi : Tu ne me cacherais rien quand même ? Je ne sais pas, je te sens pas comme d'habitude.
- Lylia : Non ne t'en fais pas. Je reviens dans quelques jours à Paris, on se reverra à ce moment-là.
- Moi : Vas-y ok.

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