- Ines : Je ne sais pas si je psychote parce que je ne suis pas bien par rapport à tout ça, mais j'ai l'impression qu'il ne respire plus par le nez. Il respire que par la bouche depuis qu'on est revenu.
- Samia : Je pense qu'on devrait retourner aux urgences, on ne sait jamais. Tu expliques bien le problème et sûrement qu'ils le garderont en observation.
- Ines : Retourner là-bas pour qu'ils nous disent qu'ils voient rien d'anormale, ça va servir à quoi sérieux ?
- Samia : On va dans un autre hôpital si tu veux.
- Moi : Passe le moi.

Je n'avais pas pensé au pire ce jour-là mais vraiment pas, je m'étais dit que ça allait passer et que la maladie devait sûrement le toucher un peu plus que d'habitude mais que ça allait le faire. Malgré tout j'avais voulu le prendre dans mes bras parce qu'on ne savait pas ce qu'il en serait de la suite. J'avais voulu l'avoir contre moi.

La situation m'avait énormément peiné et j'avais eu les yeux rougit. J'avais regretté ces moments où je n'avais pas été présent, où j'avais joué au con et que je n'avais pas été là pour eux. Je l'avais serré fort contre moi et je n'avais fait que de l'embrassé tellement il m'avait fait mal, tellement j'avais eu mal de le voir comme ça.

Malgré nos rapports à la religion à cette époque-là on avait récité beaucoup de versets. Les apparences peuvent trompées, oui autant elle que moi on connaissait énormément de versets du Quran. On en avait aussi fait tourné durant toute la nuit dans toute la casa. Ça avait été très éprouvant tout ça.

Les heures passaient mais rien ne changeait si ce n'est que Ines avait eu raison, Zian respirait désormais que par la bouche. Elle s'en était rendu compte depuis notre retour à la casa, moi j'avais eu un peu de mal à le voir au début mais quand je m'en étais finalement rendu compte ça avait passé un stade au-dessus.

C'est-à-dire qu'il respirait que par la bouche mais par moment il ne respirait plus du tout et c'est à ce moment-là que l'on s'était plus posé de question et qu'on avait appelé les pompiers afin qu'ils viennent directement chez Ines parce que c'était devenu une question de temps et on aurait jamais tenu la route jusqu'aux urgences.

Durant toute la nuit mais plus particulièrement depuis qu'elle s'était rendu compte que Zian ne respirait plus que pas la bouche, Ines n'avait fait que de me répéter «Emir c'est fini, il va falloir se faire une raison. Lyoum ça va s'arrêter.» J'avais essayé de la rassurer du mieux que je pouvais mais ça avait été compliqué.

En attendant leur arrivée Ines était restée auprès de lui, elle l'avait gardé dans ses bras. L'image que j'avais eu devant moi avait vraiment été forte et m'avait vraiment fait mal sur le coup malgré que je sois un homme de nature à ressentir très peu de choses. Je n'avais pas pu être indéfiniment indifférent face à ça. Ça avait été dur malgré que je n'avais rien montré.

L'attente m'avait paru extrêmement longue. J'étais débout adossé au mur en face d'eux, Samia était assise sur le sedari à côté de Ines avec Zaher dans les bras et Ines était avec Zian. Elle le surveillait énormément et on avait tous les trois remarqué qu'il était devenu inerte. Il respirait toujours mais ça se sentait qu'il manquait de souffle.

Quand ils étaient arrivés Zian avait tout de suite était pris en charge. Nous on s'était mis sur le côté pour les laisser faire. C'est bien à ce moment-là que j'avais réalisé que c'était sûrement plus grave que je l'avais imaginé au début. Ventilation artificielle, massages cardiaque ils avaient fait du mieux qu'ils pouvaient.

Nous on était impuissant sur le côté à regarder mais par la suite on avait fini par allé s'installer dans la pièce à côté parce qu'on s'était mis à leur place et ça devait déjà être compliqué pour eux du coup on n'avait pas voulu être envahissant et on les avait laissé faire leur travail. Ils seraient revenus vers nous par la suite pour nous prévenir de heja.

Cause à effetWhere stories live. Discover now