J'avais rejoint Zyam en bas du bâtiment et on était partis prendre les transports pour retourner sur Paris, la grosse de-mer. Durant le trajet on avait énormément parler ensemble, on avait eu pas mal de sujet de discussion mais celui qui était le plus revenu c'était en rapport avec moi. Il m'avait dit énormément de chose à ce sujet.

Il m'avait répété à plusieurs reprises que lui ainsi que les autres ne me reconnaissaient plus, qu'ils avaient remarqué mon changement bien avant mon incarcération, que ça s'était fait progressivement mais que les derniers jours avant que je sois arrêté c'est là qu'ils s'en étaient le plus rendu compte.

Je ne l'ai pas écrit ça parce que j'en ai pas envie mais c'est vrai que depuis que j'étais revenu d'Algérie, depuis le décès de Nourredin j'avais complètement vrillé dans mon crâne, je faisais des gros bad trip où j'arrivais pas à reprendre, je sur-dosais ce que je consommais, j'avais fini des nuits aux urgences parce que j'étais dans le mal total.

J'avais des gros trous noir accompagner de vertiges, spasmes, tremblements, rajouter à ça de gros délires impossible à arrêter et tout pleins d'autres choses. J'étais clairement dans le mal et à cette période là ça avait vraiment été les pires bad trip que j'avais jamais fait, j'avais cru mourir à ces moments-là tellement j'arrivais pas à reprendre.

Ils s'étaient énormément inquiété pour moi, ils avaient essayé de trouvé des solutions en parlant ensemble sans me prévenir pour me sortir de cette galère tellement ils avaient vu que ça commençait à devenir chaud pour moi, que je commençais à ne plus contrôler la situation.

Ils ne pouvaient être d'aucune aide pour moi, je n'écoutais pas ce qu'ils me disaient, du moins j'écoutais mais je n'y prêtais pas attention. Ils voulaient soit disant surveiller ce que je faisais pour m'obliger à arrêter de consommé mais ils ne pouvaient pas étant donné que quand je consommais c'était seul, enfermé ou très loin de la cité.

Une fois à la cité j'avais appelé Krim pour qu'on parle, il fallait que je lui dise ce que je pensais par rapport à tout ça parce qu'ils pensaient qu'ils allaient encore vendre avec moi les autres mais c'était fini. Je ne voulais clairement pas des gens comme eux à mes côtés, ils étaient d'aucune utilité et je comprenais pourquoi je n'avais jamais réellement cherché à parler avec eux.

On s'était rejoint au squatte, il y avait pas eu meilleur endroit que celui-ci dans lequel on vendait de base, comme ça j'allais pouvoir lui faire voir que j'avais tout pris. Les thunes et le reste. Je voulais lui faire comprendre que ce n'était pas eux qui allaient m'arrêté, bien au contraire ils m'avaient re-boosté pour la suite.

- Moi : Déjà je préfère te mettre au courant que j'ai pris les thunes qu'il y avait pour compenser ce que vous vous êtes servi et aussi j'ai pris tout ce qu'il restait de la réapp.
- Krim : Ça pouvait se discuter ça avant que tu prennes, déjà que t'as pris les gova.
- Moi : J'ai dit que ça compense ce que vous avez déjà pris. Hassoul, Assef et les autres c'est fini ils vendront plus ici, je ne veux plus d'eux ici.
- Krim : Et moi alors ?
- Moi : C'est discutable parce que ce n'est pas la même chose. Toi à la base tu étais mon khey après t'es parti en couille alors que eux je leur disais juste salam et khlass.
- Krim : Non parce que tu sais j'avais trouvé un travail et quand j'avais commencé à vendre et que j'ai vu qu'on se faisait des cojones en or en faisant ça j'ai démissionné donc du coup j'ai plus rien maintenant.
- Moi : T'es con toi aussi d'avoir démissionné.
- Krim : Tu peux parler t'as pas de travail toi.
- Moi : Toi non plus actuellement et moi je n'en ai jamais eu alors que toi tu en avais un. Moi si j'avais un travail j'aurais pas démissionné, réfléchi aussi.
- Krim : Eh tu sais autant que moi et encore tu sais plus que moi que les thunes ça rends fou. Moi j'avais vu que mes cojones elles commençaient à devenir or ça m'a rendu fou.
- Moi : Vas-y on ne va pas s'éternisé sur ça, moi je veux savoir si ils t'on dit quelque chose depuis hier ?
- Krim : Ils me disent pas grand-chose, ils me demandent juste à chaque fois si t'es là pour pouvoir aller au squatte sans te croisé et depuis que tu as fermé à clés ils me demandent de récupérer les clés.
- Moi : Bon je t'explique un peu le délire. Là on va changer la serrure de la porte blindé et les clés il y aura que nous deux qui les auront, si je vois que tu me l'as fait à l'envers une seule fois je rechange la serrure et tu vires. Ça va ?
- Krim : Je vais me rattraper. J'ai merdé, les thunes m'ont rendu fou mais tu vas savoir me recadrer et on va tout péter ensemble.
- Moi : Pour le moment il va y avoir que nous deux, je ne fais plus confiance et même toi donc à toi de me prouver que je peux te refaire confiance. Pour commencer on sera deux et je verrais par la suite si on trouve quelqu'un de confiance.
- Krim : Je te suis parce que de toute façon je n'ai pas mon mot à dire sur ça.
- Moi : Pour guetté on va prendre des petits de la cité comme ça au moins si il y a cafouillage et qu'ils se font arrêtés ils auront rien.
- Krim : Ouais c'est ça qu'il faut.
- Moi : On va faire ça mais pas maintenant. Il faut que je m'habitue à nouveau à tout ça et il faut que je règle deux trois choses avant et surtout j'aimerai m'occuper des annonces des gova à vendre avant d'entamer autre chose.
- Krim : Pas de soucis, tu me tiens au courant de quand tu veux qu'on commence et moi je te préviendrais au cas où Assef et les autres tentent quelque chose.

Cause à effetDonde viven las historias. Descúbrelo ahora