J'étais rentré chez moi et je m'étais posé un peu. Je voulais appeler Abdel pour le prévenir que j'allais passé mais il avait pas répondu à mes appels, j'avais laissé mais j'allais quand même y aller.

Je me m'étais ko en répondant à mes messages et finalement j'étais tombé raide, ça ne changeait pas tellement des derniers jours. Je ne faisais que ça. N3ess, khabta, Ines il y avait que ça qui remplissaient mes journées.

Dans la soirée je m'étais relevé et j'étais aller me préparé pour aller chez Abdel, en sortant de la douche Nina était directement venu me voir.

- Nina : Labess ?
- Moi : Ouais.
- Nina : T'es sûr ? Ça va mieux depuis ton retour, tu arrives à remonté la pente ?
- Moi : Ouais.
- Nina : T'es toujours pas apte à parler avec nous ?
- Moi : J'ai pas envie de parler avec vous, je vais pas forcé tu comprends ?
- Nina : Mais il y a quoi qui fait que tu as plus envie de parler à ta mère et ta sœur ?
- Moi : Tout, tu peux pas savoir à quel point je me sens bien depuis que je vous esquive.
- Nina : Mais il y a rien qui justifie ton comportement face à nous. Depuis que tu es revenu on s'est pas vu donc je vois pas ce qu'on aurait fait pour que tu réagisses comme ça.
- Moi : Il y a rien à justifier, juste Emir il est mieux sans vous.
- Nina : ga3 Emir.
- Moi : Ouais Emir le gars en face de toi là.
- Nina : Le gars en face de moi c'est mon grand frère donc pèse tes mots.
- Moi : Ça vaaa, tu me fais mal au crâne là.
- Nina : Pense à consulter c'est bizarre que t'ai toujours mal au crâne.
- Moi : Et ta sœur alors elle a mal elle ?
- Nina : Bon j'abandonne parce que t'es buté comme gars.

Je ne savais même pas comment expliquer la sensation que je ressentais depuis que je les évitais. Elles étaient là mais pour moi elles étaient pas là, c'est comme si je les voyais pas et ah putain qu'est-ce que ça faisait du bien.

J'avais fini de me préparer et j'étais sorti de ma chambre pour partir mais Nina était revenue à la charge.

- Nina : Tu sors encore ?
- Moi : Ça se voit je crois non ?
- Nina : Tu vas encore passée ta nuit dehors ?
- Moi : Ouais.
- Nina : C'est bien ce que je disais t'es bien mieux quand t'es aux pays.
- Moi : C'est toi qui me dis ça ? Mais t'es folle toi, t'es là tu sors avec des gars, j'ai du changé ta puce et tu viens me faire des reproches ?
- Nina : Non détrompe toi, j'ai changée mes habitudes. Tes paroles m'ont fait réfléchir et je ne vois plus personne de ces gens là.
- Moi : Bah bsahtek alors, tant mieux si ça t'a fait réfléchir.
- Nina : T'es grave ! Tu vas où là ?
- Moi : Je vais rejoindre autres Allahi rahmek.
- Nina : Mais t'es malade de dire ça toi. Arrête tes conneries !
- Moi : Vas-y bouge j'y vais.

Elle s'était mise devant moi pour pas que je passe et elle continuait à me dire des choses que j'écoutais pas vraiment. La seule chose qu'elle était en train de faire c'était de me faire montée la pression.

Avec du recul et en repensant à tout ça et les derniers évènements qu'il y a eu avec elle en deux milles seize je pense juste qu'elle faisait ça pour attirer mon attention étant donné qu'avant même un regard sincère je lui faisais pas.

Elle était repartie parce qu'elle voyait qu'il y avait aucun échange possible donc finalement j'étais parti pour aller chez Abdel. Sur le chemin j'avais essayer de l'appeler mais j'avais jamais eu de réponse.

Une fois sur place j'étais monté sur le mur pour passé par la fenêtre mais il l'avait refermée du coup j'étais redescendu et j'avais toqué au portail.

Cause à effetWhere stories live. Discover now