- Krim : Tu m'as laissé tout faire lyoum.
- Moi : Smehli khouya je suis khabat.
- Krim : Tu étais parti pour te mettre ko ?
- Moi : Non j'étais parti voir quelqu'un.
- Krim : Pourquoi t'es khabat alors ?
- Moi : Laisse tombé j'arrive.
- Krim : Laisse j'ai fini.
- Moi : T'as fait quoi ?
- Krim : La peinture.
- Moi : Vas-y j'arrive.

J'avais pas vu le temps passé, entre le temps que j'avais passé avec Ines et le temps où j'avais n3ess. J'étais claqué. Pourtant ça avait pas été mon but, à la base j'allais aidé Krim à tout faire.

Je l'avais rejoins au squatte et en faite il avait fait toute la peinture, il avait fait les deux couches de peinture. Ça avancer léger mais ça avancer tout de même. Le trou était fait, la peinture était faite du coup il restait plus qu'à mettre la moquette au sol.

Mais je voulais aussi lui parler d'autre chose.

- Moi : Demain on met la moquette.
- Krim : Il y aura plus que ça à faire et après on remet les sedari et khlass.
- Moi : Non j'ai une idée sur autre chose.
- Krim : Pour le squatte ?
- Moi : Ouais, j'ai envie qu'on change la porte. Une porte blindée ça sera beaucoup mieux que ça.
- Krim : Qui est-ce qui la mettra ?
- Moi : Bah nous.
- Krim : Tu sais poser des portes toi ?
- Moi : Mec t'as jamais bricoler avec ton padre ? C'est la base de faire ça.
- Krim : Montre moi, je sais pas faire.
- Moi : Demain on ira l'acheter.
- Krim : Je te suis moi hein, t'as l'air plus à l'aise que moi sur le sujet.

À l'intérieur on allait pas y vendre des stylo bic, loin de là du coup la simple porte qu'on avait était ridicule. Il fallait qu'on la change et qu'on la remplace par une porte blindée. Même si on y mettait le prix mahlich il fallait qu'on pense à la sécurité de tout ce qu'on allait mettre à l'intérieur.

J'avais l'impression d'avoir eu toutes les idées et que lui il suivait seulement, je suis trop calculateur et j'ai toujours des idées de fous et je savais que toutes les idées que j'avais eu étaient bonnes pour la sécurité du squatte.

Que ce soit pour la peinture et la moquette noir, la lumière tamisée, la porte blindée, la moquette pour caché le trou dans le sol j'avais penser à tout et c'était bien stratégique.

On s'était laisser, j'étais reparti à la casa et la seule chose à laquelle j'avais penser c'était mon billet d'avion, ça me cognait le crâne depuis la veille et j'attendais que ça de pouvoir le prendre.

Je cherchais une date au plus près, si j'aurais pu partir le soir même je l'aurais fait tellement j'avais ce besoin de repartir, de plus voir toute cette routine me tué.

On était déjà le 30 avril et ça faisait sept jours qu'ils étaient nés, c'était impensable, c'était fou, surréaliste. Moi j'étais père, genre Emir le petit con de dix neuf ans il était père de famille.

Ahaha non c'est une blague là, Emir tracasse tu vas te réveillé et ce sera qu'un mauvais rêve. Ah toz.

J'avais trouver un billet d'avion pour un départ à peu près deux semaines après, j'avais donc encore deux grosses semaines à me faire chier en France, avec la routine dégueulasse que j'avais. C'était lourd.

Une fois mon billet pris j'avais directement appeler Ines, il fallait qu'elle se prépare et qu'elle s'y fasse au faite que j'allais repartir.

- Moi : Ça va ?
- Ines : Très bien, je profite de mon fils chose que tu ne fais pas.
- Moi : Olalah heureusement que j'ai pris mon billet.
- Ines : Ça y est t'as pris ton putain de billet.
- Moi : Calme tes nerfs hein, tu étais au courant que j'allais partir.
- Ines : Je pensais pas que t'allais être aussi con pour le faire.
- Moi : Bah tu vois tu as ta réponse. Je suis aussi con pour le faire.
- Ines : Et le con il part quand ?
- Moi : Le con il va laisser la conne à partir du 16.
- Ines : Ok, vas-y j'ai des choses à faire.

Cause à effetWhere stories live. Discover now