Je m'étais posé dans ma chambre et j'avais n3ess tellement j'avais mal au crâne de trop cogité. Dans la soirée Samia m'avait appeler après son boulot.

- Samia : Salam Em, tu te sens comment ?
- Moi : Bien.
- Samia : T'es parti voir Ines lyoum ?
- Moi : Cet après-midi mais j'ai pas la force de resté trop longtemps.
- Samia : Je comprends, je passerais la voir demain in shâ Allah. Je serais là Em.
- Moi : Je sais pas, eh essaye de la boosté pour qu'elle fasse une demande de logement étudiant.
- Samia : J'y avais pensé t'en fais pas je vais tout voir avec elle quand elle sortira.
- Moi : Vas-y je vais te laissé parce que j'ai rien à dire en sah.
- Samia : Pas de soucis et tracasse Emir, souris. wAllah tu te rends pas compte de la chance que t'as d'avoir deux petits à tes côtés maintenant peu importe comment ça s'est fait juste réalise que c'est beau.
- Moi : Ah vas-y c'est bon, salam.

À chaque paroles qu'elle disait elle me froissait complet, je ressentais rien de bon à réalisé que j'étais père au contraire ça me faisait plus mal qu'autre chose.

J'étais posé dans ma chambre et les nerfs ils étaient encore en train vrillé, les yeux rougis par la haine.

Je pensais à mes parents, à ma sœur Nina et mon frère Maamar Allahi rahmo et ça faisait mal, je pensais aussi à Ines et les petits mais aussi à sa famille. Je pensais à sa famille et la mienne en face to face en train de se cracher la haine qu'ils avaient.

Je pensais aussi à mes kheyou Zyam, Houssam et mes yeux brulaient quand je repensais à Nourredin qui moins de deux semaines avant était encore là en train de dahak avec moi, il était encore là en train de profité.

J'avais des pensées pour tous les frères et sœurs qui nous avaient quittés mais je pensais aussi à tous les enfermés qu'on attendait et plus particulièrement Hûsin.

En pensant à lui j'étais en train de me refaire le film de la discussion que j'avais eu avec ses frères et sœurs avant mon départ en Algérie et je repensais aux collectes dont on avait parlé Jihad et moi.

Je voulais me bouger un peu avant de finir comme une loque du coup j'étais allé à la cité Niemen, j'espérais qu'une fois sur place ils allaient être en bas des blocs.

Sur place j'avais retrouver plusieurs de mes khey, ça faisait plaisir d'en revoir parce que ça faisait plus de six mois que je les avais pas vu, d'autant plus que j'avais changer mon numéro sans leur donner du coup on avait pas pu prendre mutuellement de nos nouvelles.

J'avais pris des nouvelles de tout ceux qui été là et on s'était redonner nos numéros au cas où et par la suite j'avais pris Semy sur le côté, lui c'était le gars dont j'étais le plus proche entres les tous.

- Moi : Tu pourrais faire quelque chose pour moi ?
- Semy : Il y a aucun soucis frère, dis moi tout.
- Moi : Je veux que tu mettes une collecte en place ici et ce sera toi qui prendra en charge la collecte, dès que t'auras récupéré pas mal d'oseille je viendrais tout prendre.
- Semy : Je la met en place anonymement il y a pas de soucis. Tu te fais plus de thune avec la cess ?
- Moi : Si mais la collecte servira à autre chose.
- Semy : Dis moi tout frérot hein !
- Moi : C'est pour un khey.
- Semy : Ah je vois, sous caution ?
- Moi : Ouais je recolte des thunes et in shâ Allah la liberté elle sera acceptée.
- Semy : In shâ Allah, il a pris combien ?
- Moi : Douze ans.
- Semy : Wah force à lui, je te fais ça mon frère et dès qu'il y aura suffisamment d'oseille je te ramenerai tout.

Ça m'avait vraiment fait plaisir d'avoir eu des nouvelles d'eux. Dans ce genre de situation ce dont j'ai le plus khaff c'est d'apprendre le décès ou l'enfermement d'un des khey et d'être prevenu seulement par hasard le jour où on décide sur un coup de tête de se revoir.

On avait pas eu de nouvelles depuis plus de six mois et en plus de six mois il peut se passer énormément de choses et c'est ça dont j'ai khaff à chaque fois mais al hamdûlilah ce jour là avait été que des bonnes nouvelles.

Du coup j'avais prévenu Semy et ça avait été mis en place rapidement, j'avais aucun doutes sur le faite qu'ils allaient accepté de mettre en place les collectes mais j'avais des gros doutes sur le faite que la liberté serait acceptée.

Parce qu'en France si tu violes ou tue quelqu'un tu feras maximum six ans de prison mais par contre si tu fais tes petits trafiques et que tu fous ta vie en l'air en solo sans faire chier le monde tu feras douze, vingt, vingt cinq ans voir plus. La justice ou la belle mentalité à la French.

J'avais passé ma soirée à allé voir mes khey, je voulais me retirer ça de la tête, j'allais mettre en place les collectes comme ça c'était quelque chose à laquelle j'allais plus penser.

J'avais profité avec eux. Du 77, 78, 93 en passant par le 75 j'avais tout fait et il y avait eu plus exactement huit collectes d'ouverte, j'étais bien à ce moment là, même loin de mon kheyou je pensais à lui.

Durant les trois jours où Ines était resté à l'hôpital j'avais rien fait, j'étais resté chez moi, je sortais pas, mes messages j'y répondais plus. J'étais déconnecté, mes seules pensées c'était Zian, Zaher et Ines, ils étaient tout les trois dans ma tête et c'était chaud d'arrêter de penser à eux.

Ses derniers jours à l'hôpital j'étais pas parti la voir, j'avais pas eu la force de me pointer devant eux et de les voir. C'était dans la tête ça et je voulais pas me forcé et que j'en vienne à être dégoûté

Le jour où Ines et Zaher devait sortir j'étais parti les chercher, en y allant on été passer voir Zian. C'était toujours la même chose, on ne pouvait pas l'approcher.

En sortant on été passer à la mairie faire les papiers et après ça je l'avais déposé chez Samia.

Les résidences étudiante sont très surveillées et les gens qui y vivent n'ont pas le droit de faire venir des gens pour y n3ess, ils peuvent passer leurs journées mais avant vingt trois heure ils doivent quittés la résidence donc là c'était assez chaud ce qu'elles faisaient Ines et Samia.

Ça pouvait coûté la place à Samia dans la résidence. Elle avait récupérer un deuxième bagde chez un autre qui vivait à l'intérieur et qui avait un double du coup elle avait passer le deuxième à Ines mais j'avais khaff que les caméras les trompes et voit Ines.

On était monté dans la résidence, quand on passait devant les caméras on baissais toujours la tête. Je l'avais déposé chez Samia. Quand je voyais le studio j'avais la haine.

- Moi : Ça me casse les couilles
- Ines : De quoi ?
- Moi : Guette comment c'est petit, ils pourront pas vivre ici khlass. Ce studio est fait pour une personne pas plus.
- Ines : Je vais faire ma demande de logement comme ça ce sera lancé.
- Moi : Maintenant !
- Ines : Quoi maintenant ?
- Moi : Tu fais ta demande maintenant !
- Ines : Il faut que j'aille à mon établissement alors.
- Moi : Mahlich je te dépose.

On était reparti avec le petit, je m'étais garé devant son établissement et je l'avais laisser y allée et moi j'étais resté avec Zaher à l'arrière de la gova.

Je ne savais pas du tout quoi faire, j'étais mal, c'est vraiment chaud ce genre de situation. C'était mon fils mais j'avais du mal, c'était dur, rien que de le regarder ça me mettait mal..

Cause à effetWhere stories live. Discover now