Cause à effet

Par Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... Plus

● Pourquoi
● Présentation
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Par Emirdzae

Je tenais juste à savoir où ils habitaient pour revenir un autre jour me venger, je tenais pas à faire des embrouilles ce jour-là. Les matraques qu'on avait, c'était au cas où, de toute façon, on sortait toujours avec une arme ou quelque chose comme ça, mais c'était toujours au cas où il y avait une embrouille ou quoi. Carrément à force quand on s'appelait et qu'on parlait d'arme par appel, on disait «Oublie pas de prendre avec toi au cas où» mais on ne précisait jamais la chose parce qu'on était tellement surveillé à cause des trafics que l'on faisait qu'on employer même plus des mots susceptibles de nous mettre dans la merde, même des fois, on en inventer. Hassoul, on avait récupéré nos deux khey et on s'était mis sur le côté avec le moteur en route prêt à démarrer s'il le fallait. Ils étaient très longs, impossible de savoir ce qu'ils étaient en train de faire étant donné que la gova était vitres teintées. Hassoul, là d'un seul coup le conducteur, il avait démarré et cash plus de gova devant nous, j'avais accéléré pour les suivre. Rien qu'ils passaient entre les petites rues, par moment, ils s'arrêtaient, j'avais aucune idée de ce qu'ils faisaient, ils avaient fait ça plusieurs fois et moi, je devais toujours anticiper leurs arrêts brusques pour me garer un peu plus haut qu'eux pour par me faire remarquer. Hassoul, ils avaient repris la route et pas très loin d'où ils étaient à la base, ils s'étaient une nouvelle fois garée et ils étaient tous descendus, ils avaient toqué à une porte et quelqu'un avait ouvert et ils étaient rentrés à l'intérieur de la maison. J'avais coupé le moteur et on avait attendu.

- Moi : Vas-y retenez le nom de la rue, le numéro, tout ga3.
- Nourredin : C'est où ?
- Moi : Je sais pas cherche !
- Nourredin : Attends je vais descendre noté le nom de la rue et le numéro de la maison.
- Zyam : Non laisse frère, moi j'y vais.
- Nourredin : Non t'as craqué toi, j'y vais j'ai dis !
- Zyam : Ouais et si ils sortent au même moment et qu'ils te reconnaissent tu fais quoi ? Tu te laisses te faire casser ta petite gueule ou pas ?
- Nourredin : Je rentre dans le tas je m'en bats les couilles !
- Zyam : Vas-y frère c'est pas le moment de perdre du temps pour rien, on fait comme Emir il a dis. J'y vais !
- Moi : Non mais commencez pas à prendre le crâne là, Zyam tu y vas, tu reviens et khlas.

Ils étaient en embrouille et ils se prenaient le crâne pour un qtru de merde à savoir qui allait y allez mais sah à quelle heure ? Je commençais à câblé moi parce que c'est sur ce genre de chose qu'on pouvait se faire remarquer et que ça finisse en sucette, surtout que Nourredin avait ouvert la portière prêt à sortir et qu'il était en train de crier avec Zyam pour rien, juste pour noter une adresse de rue. Hassoul Zyam y était allait, il avait tout écrit et juste après les gars étaient ressortis mais lui Zyam il était encore au bout de la rue du coup j'avais ouvert ma vitre pour lui faire des signes sur le côté mais il voyait pas donc j'avais abandonner. De toute façon les gars l'avait jamais vu donc c'était rien, ça pouvait très bien être un passant. Hassoul Zyam était revenu s'asseoir à la gova.

- Zyam : J'ai pas noté le numéro de la maison.
- Moi : Mahlich tu le noteras quand on passera devant mais sah je me demande trop qu'est-ce qu'ils foutaient ici tfou.
- Houssam : Tu reviendras un soir pour voir ce qu'il y a dedans pour savoir ce qu'ils faisaient ?
- Moi : Non c'est mort là je crois parce que c'est une grande maison fermé, c'est pas zahma on vois un peu ce qu'il peut y avoir à l'intérieur, il y a même pas de jardin pour qu'on puisse passer par la cours, il y a welou. Si on rentre on se fait péter cash. On aura jamais le temps de partir.
- Houssam : Tu vas faire comment du coup ?
- Moi : Franchement je sais pas, belek je fonce et je m'en fiche ou à la limite je dis à un gars tah la cité qu'il y va, qu'il sonne et qu'il vois qui est-ce qui ouvre.
- Zyam : Mais commence pas à rentré tout le monde dans tes embrouilles khey, c'est pas méchant ce que je te dis mais nous on t'a pas lâcher, on te suit mais il y en a ils accepteront peut-être pas. Tu as vu avec Hûsin !
- Houssam : Vas-y démarre vieux, ils y vont !
- Moi Lui Hûsin aussi je sais pas ce qu'il a.
- Zyam : Non mais te tracasse pas khey, c'était juste un conseil de frère à frère.
- Moi : Tranquille, vas-y note le numéro.

Il avait démarré, ils étaient partis carrément de là où ils étaient depuis tout à l'heure. Ils avaient prit la grande route, j'étais derrière eux à allure normale pour pas qu'ils nous remarque. Ils continuez et bizarrement petit à petit je commençais à reconnaitre le coin, même de plus en plus. Ah oui, on se trouvait vers chez Abdel, ça m'avait brusqué mais je disais rien pour le moment. Hassoul je continuais de suivre et là ils s'étaient garez à quelques rues de chez Abdel du coup j'avais fais le tour de la rue et j'étais revenu sur la deuxième pour pas me faire voir.

- Houssam : Oh tu fais quoi ? Ils se sont garez là-bas eux.
- Moi : Je suis pas con frère je les ai vu, là je vais faire le tour.
- Houssam : Ah smehli !

Ils s'étaient garez du coup je m'étais moi aussi garer, toujours un peu plus haut pour pas qu'on se fasse repérer. On les regardait faire. Ils marchaient tous sur la route, genre on avait une vue plongeante sur eux et en sah ils nous facilitait trop, ça se voyait que c'était des amateurs. Ils avaient des sacs, plusieurs sacs, il avait des armes mais pire il y en a un il avait une machette et il marchait heja normal avec en plein milieu de la route, il a cru il était au Brésil le gars. Hassoul ils avaient tournez sur la rue où Abdel vivait et à ce moment j'avais directement compris ce qu'ils étaient venu faire ici, j'étais énervé de fou. Abdel, lui qui m'avait dis «Je ne les connais pas, je vais essayer de savoir qui ils sont» Il me l'avait bien fait à l'envers, j'avais l'impression de m'enfoncer dans mon siège, c'était une sale trahison. Ça faisait deux ans que je vendais pour lui, malgré que des fois je me faisais tabassé par lui, il me disait souvent «Toi t'es un bon, sale con. Je te ferais évolué parce que t'es comme un frère» ou alors «Sale baltringue croit pas que quand je te défonce c'est parce que j'aime ça. C'est juste pour te faire comprendre que je veux que tu évolues». À force quand quelqu'un te répète les mêmes choses tu t'efforces à y croire et au final tu t'efforces même plus parce qu'à la fin on y croit réellement et là j'y croyais quand il me disait ça. Pour moi il me disait et me faisait tout ça c'était pour mon bien, je le pensais. Mon corps est marqué par les coups qu'il me mettait, le dos, le torse, les cuisses, les jambes, partout. Ce sont les traces des violents coups que je recevais, à force j'en avais même plus mal parce que c'était devenu une habitude et quand on s'endurcie il y a le caractère qui change et j'avais un mental de fou qui me permettais de tenir. Quand tu vois que ça dure depuis quelques années et qu'entre chaque coups la personne te dis qu'il serait heureux de ta réussite tu y crois et tu finis par tombé dans un cercle vicieux. Abdel pour moi c'était comme un frère, je le considérer vraiment, comme un vrai frère parce que par moment il était hnin avec moi et quand il était violent je me disais que c'était comme un grand frère qui voulait me voir grandir. C'est d'ailleurs pour ça que petit à petit je commençais à devenir violent avec les miens, avec mes proches parce que Abdel m'avait appris à être dur même très dur avec les nôtres pour les faire évoluer et c'est comme que j'ai commençais à respecter son raisonnement et à le pratiquer surtout. Hassoul ils s'étaient rendu devant chez Abdel, j'étais brusqué.

- Houssam : On fait quoi ? Ils ont tournez à droite là !
- Moi : On va tous y aller, prenez les battes, tonfa, couteau, rien à foutre on y va tous !
- Zyam : Calme khey.

On était tous allés dans la rue d'Abdel et arrivait devant ils étaient tous éparpiller sur toute la rue du coup on s'était baissés pour se mettre derrière des gova et on avait attendu qu'ils désertent la rue. Hassoul Abdel avait ouvert et ils étaient rentré du coup très rapidement sans comprendre on s'était levé et on était allés devant son squatte.

- Moi : Je vous le dit on va monter le mur là donc dépêchez-vous parce les hnouch passent beaucoup ici.
- Zyam : Comment tu sais ?
- Moi : Bah parce que t'inquiète je sais, si les dealers il sont rentrez dedans c'est que la police passe souvent.
- Zyam : Gars tu racontes de la khra là aha.
- Moi : Même pas donc cassez pas les couilles, dépêchez-vous de passer de l'autre coté et faites attention il y a un trou dans le mur et ils voient se qu'il se passe dehors donc faites pas bouger l'arbre et gueuler pas parce que là on passe dans le jardin d'une voisine âgée et casse couille.
- Nourredin : Putain mais comment tu sais tout ça toi ? Tu nous fais pas de plan là j'espère ?
- Moi : Mais non tfou, vas-y cassez pas les couilles et me faites pas gueuler, on va se faire remarquer là. Montez !

Ils avaient escalader le mur et ils étaient descendus eux, ils s'était poser en dessous l'arbre, au sol et moi j'avais escaladé et je m'étais posé sur l'arbre. Je m'étais assis sur une grosse branche et j'attendais la tête baissée et par moment je me relevais légèrement pour voir ce qu'ils faisaient à l'intérieur mais à l'étage du dessus il y avait personne. Ils devaient être au sous sol. J'entendais qu'ils parlaient mais je ne comprenais rien, ils chuchotaient. Hassoul j'avais profité qu'ils soient au sous sol pour me redresser et regarder à l'intérieur tout ce qu'il y avait. Je me penchais pour voir un peu mieux si il y avait du nouveau chez lui, je cherchais la moindre chose. Hassoul je commençais à entendre de mieux en mieux ce qu'ils disaient parce qu'ils étaient en train de montés, je m'étais pousser en speede et je m'étais jeté de l'arbre en basculant sur le côté et là il y avait une branche qui m'avait raflée tout le mollet.

- Moi : Ah sa mère la chienne !
- Nourredin : Ta gueule putain, tu veux qu'ils te saute en l'air ou quoi ?

Je m'étais redressé et j'étais remonté sur la branche en dessous et j'essayais de voir ce qu'ils faisaient. Ils étaient un peu partout. Assis au sol, sur la seul chaise qu'il y avait ou alors sur le lit de Abdel et les autres debouts les bras croisés devant eux. Ils parlaient et ça avait l'air sérieux, aucun d'eux avait le sourire. Ce qui était bien c'est que ce jour là j'avais enfin pu mettre un visage sur ces personnes et quand je les voyais j'avais la haine mais j'aurais dbeh ce jour là. Je m'étais penché pour parler à mes gars.

- Moi : Passez le couteau !
- Zyam : Tiens, tu vas faire quoi ?
- Moi : Laisse hassoul mes gars vous allez tous vous mettre derrière la gova de la chibania au fond du jardin et vous vous baissez tous.
- Nourredin : Wsh tu vas faire quoi, dis ?!
- Moi : Oh me cassez pas les klews putain, vous me faites remarquer là !

J'avais attendu que mes khey soient allonger derrière la gova pour jeté le couteau à l'intérieur du squatte en espèrant fortement qu'un d'eux soit touché. Ils étaient surpris, brusqué, ils se demandez d'où ça venait. Moi j'avais rejoins mes khey derrière la gova et eux ils s'était penchez de par le trou.

- Nourredin : T'as fais quoi ?
- Moi : J'av..

Même pas eu le temps de poursuivre notre discussion il y en avait un d'eux qui avait tiré deux fois. Nos rhass avait vrillé. J'allais reprendre la discussion et là troisième détonation en l'air. On avait tous arrêtez de parler et on avait attendu que ça se calme

- Houssam : Mais frère t'as fais quoi ?
- Moi : Attendez après je vous explique.

On s'était tous caler, on disait plus rien. Les autres je savais même pas si ils étaient encore là ou si ils étaient repartis mais on entendait plus rien à l'étage et ils avaient éteint la lumière. Hassoul le couple de chibani chez qui on était dans le jardin avait appeler les hnouch, ils étaient venus. J'étais ko Zyam il voulait pas être emmener il était passait en dessous la gova. Le couple de chibani était allés ouvrir leur portail aux hnouch et ils avaient tournez dans le jardin et nous quand ils tournez partout dans le jardin, on tournez à genoux tout autours de la gova pour pas qu'ils nous voit, ko. Mais les feuilles faisaient tellement de bruit qu'on s'était fait repérer. Ils étaient venus vers nous avec leurs torches. Ils nous avait tous vu même Zyam

- Hnouch : Ils sont là !
- Moi : Non on a rien fait !
- Nourredin : Comment vous affirmez que c'est nous ?
- Police : Mains sur le capot !
- Moi : Putain mais c'est pas nous !

Quand j'avais dit ça il m'avait maîtriser en cash. Les mains derrières, les menottes aux poignets tout ça en trois secondes chronos, sans pose, sans perdre de temps. Ils avaient fait la même chose à mes khey, Zyam, Nourredin et Houssam et ils nous avaient sortis du jardin. Il y en a qui été restait dans le jardin pour parler avec les chibanis et nous ils nous avaient mit dans les gova. Je faisais que de répété «On a rien fait, on a rien fait putain» mais rien qu'ils me balançaient des «Ferme ta gueule» zahma on est amis depuis toujours, toz. Hassoul on était partis au commi', ça change pas. Une fois là-bas on avait été séparés dans des salles interrogatoires différentes mais elles étaient toutes dans le même couloir et nos portes étaient restez ouvertes du coup on s'était levé et on se parler depuis nos salles et directement il y avait un officier qui été venu déter et qui avait fermer les portes. J'étais énervé parce que j'aurai voulu qu'on se mette au point sur ce qu'on allait dire même si on avait rien a se reprocher. Hassoul il y avait une meuf qui était venue et qui s'était installée au bureau. Elle notée des choses sur son pc.

- Meuf : J'écoute votre version.
- Moi : Quelle version ?
- Meuf : Vous étiez sur le lieu où des gens ont entendus des détonations, qu'est-ce que vous faisiez ?
- Moi : J'ai tiré sur 3 personnes et je me suis barré comme un lâche !
- Meuf : Je vais passée le relais à mon collègue parce que je vois que vous voulez rire.
- Moi : Je joue comme vous, vous me prenez pour un con je vois pas pourquoi je rentrerai pas dans votre jeu.
- Meuf : Qu'est-ce que vous voulez dire par là ?
- Moi : Je vais vous expliquer quelque chose, moi j'ai été arrêté énormément de fois..
- Meuf : Oui je vois ça, j'ai votre dossier, c'est pas la première fois que vous venez ici.
- Moi : Voilà, donc le vice pendant les interrogatoires je connais ça. Vous notez et vous essayez de nous faire dire des choses qu'on ne veut pas dire et surtout nous faire avouer des choses que l'on a pas fait. Mais c'est pas comme ça que vous aurez des informations
- Meuf : Bon je vais passée le relais à mon collègue car vous apportez pas les éléments que nous avons besoin.
- Moi : Vous fuyez là ! Je parle calmement, je vous prends pas de haut, je vous explique et vous fuyez. C'est que j'ai raison ! J'ai été arrêté plus d'une trentaine de fois donc je sais de quoi je parle.

Elle ne m'écouté même plus, à savoir déjà si elle m'avait écouté ne serait-ce qu'une seule fois. Elle était partie cherché un collègue et elle avait laissée la porte ouverte du coup je m'étais levé pour voir si je voyais mes khey, mais ils étaient pas là donc j'avais attendu. Et là il y avait un gars qui était venu, qui était rentré, qui s'était installé au bureau.

- Homme : Allez vous asseoir.
- Moi : S'il vous plaît !
- Homme : Je vais pas perdre de temps avec vous, c'est pas passer avec ma collègue, avec moi ça va vite être régler.
- Moi : Je suis très calme soyez le aussi.
- Homme : Je vous écoute.
- Moi : Je marchais dans la ruelle vous voyais ? Et un bout d'un moment j'ai entendu une petite détonation mais j'ai pas prêté attention, je continuais à marchais et là j'ai entendu une deuxième détonation du coup j'avais escaladé le mur et je m'étais caché dans le jardin juste en face et en me cachant derrière la gova j'ai vu qu'il y avait déjà des gens de cacher.

- Homme : Vous les connaissez ?
- Moi : Non j'ai juste dit qu'ils s'était eux aussi cacher derrière la gova.
- Homme : Pourtant ils sont de type maghrébins vos petits copains là-bas non ?
- Moi : Et alors, il est où le rapport ?

J'étais brusqué, choqué, dégoûté des paroles de ce gars, clairement on avait eu affaire à un contrôle au faciès, juste parce que nos peaux trop bronzés les dérangeaient. Il avait osé me dire ça, c'était dégueulasse sah. Je haïs ce genre de personne qui ont ce genre de pensées. Il m'avait dis ça d'un air hautain, ark tfou. Hassoul il faisait que de me posé des questions, de me sondé pour me forcé à dire des choses que je n'avais pas envie de dire, il me mettait la pression pour me faire avouer des choses que je n'avais pas faites. Il cherchait clairement à me faire inventer des choses mais très rapidement il avait comprit qu'il obtiendrait aucune information étant donné que je n'étais coupable de rien. Avec aucune preuve contre moi il avait été dans l'obligation de me laissé repartir. J'étais sorti du commi et il y avait Houssam et Noureddin qui attendaient mais Zyam lui, était pas encore sorti.

- Moi : Alors les khey c'était comment ?
- Nourredin : Dès qu'il est arrivé directement j'ai dit
«Vous m'interroger et khlas je perds pas mon temps». Il m'a répondu normal «C'est moi qui va perdre mon temps avec vous»
- Moi : Ah ouais ils étaient chaud eux ! Moi la meuf elle a laissée la place à son collègue, je la rendais trop folle.
- Houssam : Ils cherchent trop la merde là où il y en a pas.

On parlait entre nous, on s'expliquait et pas longtemps après Zyam était arrivait donc on était repartis jusqu'au squatte de Abdel pour reprendre la gova et on était passés juste devant le squatte pour voir si ils étaient encore là mais leur gova y était plus. Moi j'avais escaladé chez la chibania pour recupérer les battes et les tonfas qu'on avait cacher sous la gova et on était repartis à la cité. Hassoul j'étais déçu, j'étais pas allé au bout de ce que je voulais, je m'étais une fois de plus fait avoir. Dans la semaine j'allais allé voir Abdel pour voir si il allait faire l'ignorant de ce qu'il y avait eu ou si il allait m'en parler et surtout si il allait me parler d'eux ou encore me le cacher. Hassoul une fois à la cité chacun était parti de son côté et moi j'étais monté n3ess. Le lendemain je m'étais réveillé vers 12-13h comme quasimment tout le temps, j'avais mangé et j'étais allé tapé à la salle deux heure et après ça j'étais rentré me lavé et me posé tranquillement. Je parlais par message avec mes khey, des meufs et Samia.

- Samia : Alors tu as eu une discussion calme avec Ines comme je t'avais dit ?
- Moi : Non même pas, laisse moi respiré un peu mieux s'il te plaît !
- Samia : T'es sérieux là Emir ? Je suis là pour toi, je t'aide et tu me dis ça ? me le redis pas une deuxième fois Emir parce que je reviendrais même plus.
- Moi : Oh calme on dirait je parle de toi, commence pas Samia.
- Samia : Tu parlais de qui alors ?
- Moi : Je disais ça zahma laisse moi tranquille avec Ines parce que ça me prends le crâne.
- Samia : Ok, je voulais venir te voir mais je crois que je vais oubliée pour aujourd'hui.
- Moi : T'es ouf toi, viens là ! Tu travailles pas lyoum ?
- Samia : Non pas aujourd'hui.
- Moi : Bah viens ga3 maintenant.
- Samia : Je serais accueillis comment si je viens ?
- Moi : wAllah je m'énerve pas, on parlera tranquillement. Tu vas kiffée.
- Samia : Viens me cherchée alors s'il te plaît.
- Moi : Non c'est mort tu te démerdes.
- Samia : Ah ouais ? Bah je viens pas alors !
- Moi : Bah viens pas alors ! T'abuses moi ça me casse le crâne de conduire.
- Samia : C'est bon je dahak, je serais là d'ici une heure et demi in shâ Allah.
- Moi : Si tu veux je viens te cherchée à la gare en face.
- Samia : Non même pas t'inquiète, monsieur est fatigué je vais pas le dérangé.
- Moi : T'abuses sale folle !
- Samia : Je dahak Em, bon vas-y on se capte après.

J'étais encore posé chez moi avec du gros rap à l'ancienne en train de répondre à mes messages le temps que Samia arrive. Quasimment deux heure après elle était arrivée, on s'était retrouvés au terrain d'herbe derrière les blocs..

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