♡CHAPITRE 26♡

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— Appelle-moi. Murmura un Izuku tremblant de toute part. Eijiro, perdu dans les confins du plaisir, dut faire un incroyable effort pour comprendre ce que venait de sortir son amant. Comme il dura à exécuter sa demande, Izuku se sépara du torse du rouge, il attrapa son menton pour le forcer à le regarder. « Je veux que tu dises mon nom. » Répéta-t-il en ralentissant ses mouvements de hanches au-dessus du corps de son partenaire. Eijiro fronça un peu les sourcils avant prendre son élan, en creusant le matelas en dessous de ses fesses. Il attendit que les chairs d'Izuku délaissent presque complètement son érection pour pousser contre les parois et s'enfoncer jusqu'à la garde. Les yeux du vert se fermèrent et sa bouche s'ouvrit en grand sous l'effet du plaisir.

— Izuku... Susurra-t-il alors au creux de son oreille. L'interpellé griffa la peau des épaules, qu'il tenait, de satisfaction.

— Encore... Eijiro recommença son action plusieurs fois, entraînant les cambrures de son petit-ami. Il prononçait son prénom d'une voix luxurieuse qui mettait le vert dans tous ces états.

Dans un moment de répit, Izuku l'embrassa et lui murmura un « je t'aime » , mais il se perdit vite sous la puissance de son orgasme. Eijiro chercha lui aussi sa libération, qui vint après quelques minutes de labeur intense.

Izuku s'écroula sur le corps de son partenaire dont la robustesse semblait avoir pris la poudre d'escampette. Ils restèrent ainsi, collés l'un contre l'autre, les corps transpirants et les cœurs battant à tout rompre.

Ayant repris des forces, le vert se détacha malgré les petites protestations d'Eijiro et alla s'enfermer dans la salle de bain. Le visage complètement rouge, il était prêt à mourir de gêne sur l'instant. En sentant un liquide s'écouler entre ses cuisses, il se précipita dans sa baignoire et ouvrit le pommeau de douche. Plus il repensait à ce qu'il venait de faire, plus il se sentait misérable de quémander ainsi l'attention d'Eijiro.

— Je veux mourir. Geignit-il, les mains sur sa figure écarlate. Les rougeurs s'étendaient jusqu'à ses oreilles, et même sur sa nuque. Il ne préférait pas imaginer ce qu'Eijiro pensait de lui en ce moment. Alors, légèrement fébrile, il se lava en s'efforçant de ne penser à rien d'autre.

À la fin de sa douche, il se rappela être venu sans aucune affaire de rechange. Donc il prit une serviette propre, dans un meuble de rangement, sous le lave-main, s'essuya entièrement et l'enroula autour de sa taille avant de sortir, pour retourner dans sa chambre.

Eijiro était, devant le long miroir situé sur l'un des battants de l'armoire à linge, complètement nu. Son chignon était défait et l'élastique pendouillait autour de la poignée de cheveux qu'il avait réussi à garder en captivité. Le rouge détaillait les marques sur son corps et surtout celles sur son dos et ses épaules.

— Tu m'as vraiment pas raté sur ce coup-là. Dit ce dernier en remarquant le reflet d'Izuku. « J'ai les épaules et le dos en feu. Pour le cuir chevelu n'en parlons même pas. » Il arborait un sourire satisfait comme si ses « blessures de guerre » lui faisaient plaisir.

— D-désolé... Bégaya Izuku un peu honteux.

— T'inquiète, c'est pas grave ! Répondit-il en se retournant. « Ça veut dire au moins que tu as pris ton pied. » Continua-t-il fièrement, les mains sur les hanches. Les rougeurs d'Izuku refirent surface. Cela serait un mensonge de dire qu'il n'avait pas aimé, voire même adoré, cette étreinte. Il s'était lâché comme jamais auparavant et avait tenté d'exprimer ses envies. Honteusement, il avait même privilégié son bien-être à celui de son partenaire. Un acte si égoïste qui ne lui ressemblait définitivement pas.

— Et... Et toi ? Demanda-t-il faiblement. « Tu as aimé ? »

— C'était incroyable. Assura Eijiro toujours avec son sourire ravi. Izuku se contenta de hocher la tête puis se courba pour ramasser les vêtements qui traînaient ici et là, mais surtout pour masquer sa gêne couplée à une petite fierté.

« Izuku ? » Eijiro s'était rapproché du vert et se tenait maintenant face à lui.

— Hum ? Répondit l'intéressé, tout en se redressant pour ne pas faire face aux membres inférieurs d'Eijiro. Ce dernier l'embrassa chaleureusement avant de prendre la parole.

— J'ai... Euh... Commença-t-il un peu gêné, puis il se racla la gorge pour se redonner une contenance. « J'ai adoré ce petit côté autoritaire, tu étais vraiment beau. » Déclara-t-il. Il tenait toujours le visage tacheté entre ses grandes mains et l'observait pour ne rater aucune réaction. De la surprise, de la curiosité, un peu de bonheur et enfin de la gêne, Izuku était passé par toutes ses étapes avant un de bredouiller un « merci ». Eijiro lui sourit tendrement. « Bon bah... Je vais aller prendre une douche. » Termina-t-il avant de quitter la chambre avec précipitation, la gêne avait dû faire son travail. Ce n'était pas tous les jours qu'il parlait de ses préférences.

— Ok... Marmonna Izuku alors qu'Eijiro avait déjà passé la porte. Il alla déposer les vêtements, qu'il tenait contre son torse, dans le panier à linge sale, juste entre le mur et son armoire. Ensuite, il ouvrit celle-ci pour se prendre des vêtements propres pour lui et son petit-ami.

Il avait à peine fini de se vêtir, que son estomac cria famine, lui rappelant sa réplique d'il y a quelques heures.
Quelle façon tellement ringarde de le dire, songea-t-il en grimaçant.

Je veux t'aimer ♡ KIRIDEKUWhere stories live. Discover now