Je veux t'aimer ♡ KIRIDEKU

♡CHAPITRE 25♡

Il était toujours étonnant d'observer l'évolution de la relation d'Izuku et Eijiro. Si l'on pouvait la représenter en une courbe, cette dernière serait sûrement irrégulière : caractérisée de points extrêmement bas pour leurs mauvaises périodes, d'autres plus hauts frôlant leur « norme » et enfin de quelques pics représentant leurs passions éphémères.

Il n'y a même pas vingt-quatre heures, Izuku avait repoussé son petit-ami par peur d'être éraflé une fois de plus, mais voilà que de lui-même il insinuait des idées salaces à son homme qui n'avait, selon lui, aucun soupçon des démons intérieurs contre lesquels il se battait. Mais son corps avait parlé pour lui, il avait besoin de ce moment.

D'un mouvement lent, Izuku se leva et effleura la joue d'Eijiro avant de lui prendre légèrement la main. Le cœur battant, il l'entraîna vers sa chambre. L'ambiance se fit soudainement dense et sérieuse comme si un moment décisif de leur relation se jouait en cet instant.

Debout au milieu de la pièce à coucher, le vert se tourna vers son amoureux et l'embrassa avec toute la sensualité dont il disposait. Mais très vite, ce dernier prit le contrôle du baiser et plongea l'une de ses mains dans la naissance des cheveux frisés, tandis que l'autre s'accrocha à la taille svelte.
Avec facilité, il dirigea leurs corps enlacés vers le lit. Une fois, dessus, Eijiro stoppa le baiser et posa son front contre celui de l'homme en dessous de lui. Une petite pause pour mieux apprécier l'instant et pour laisser du temps à Izuku. Il se dégagea pour observer son petit-ami d'un regard indescriptible où se mêlait le désir et le doute. Et comme pour lui donner son approbation, Izuku déposa un petit baiser sur ses lèvres avant de se remettre à plat sur le matelas.

Soudain galvanisé, Eijiro continua ce qu'il avait commencé et souleva son T-shirt. Il déposa des baisers sur chaque centimètre de peau dévoilée jusqu'à ce que le vêtement ne soit que de l'histoire ancienne. Izuku aussi vint s'attaquer au polo du rouge qui se retrouva, bien vite, sur le côté.

Les premières barrières tombées, leurs peaux s'effleuraient à chaque mouvements, entraînant des frissons ininterrompus sur la totalité de ces revêtements naturels.

Sans oublier de laisser une traînée de lave en caressant, de ses doigts experts, le flanc gauche de son amant, Eijiro rejoignit une nouvelle barrière dont il explora les alentours avant de trouver un moyen de l'ouvrir. Leurs lèvres jouaient une fois de plus entre elles, tandis que celui d'en dessous redessinait les moindres courbes dorsales de son partenaire, et que celui du dessus libérait la virilité de son petit-ami de toutes ses protections.

Le caleçon beige suivit la culotte fleuri dans sa chute. Ainsi, l'explorateur pu découvrir l'entièreté du corps qui se cambra délicieusement lorsque ses mains commencèrent à manipuler les zones les plus sensibles.

La tête d'Eijiro se dirigea de plus en plus bas. Il embrassait, au cours de sa route, des parcelles de peau délaissées, qui se réjouissaient de leurs deux visiteuses occasionnelles.
De l'intérieur des cuisses, il descendit vers l'aine pour retracer les contours des attributs du vert, puis arriva au niveau du périnée ce qui provoqua un mouvement de bassin plus important.

La tête solidement enfouie dans le matelas, la main gauche prête à trouer les draps et le bassin qui poussait vers le haut, Izuku venait de découvrir un point de son corps encore jamais exploité. Il agrippa le chignon de son bienfaiteur avec sa main libre pour lui intimer de réitérer sa dernière action. Ce dernier ne se fit pas prier et stimula une fois de plus cette nouvelle zone érogène avec sa langue. La prise sur les cheveux se fit plus puissante, mais le rouge en fit abstraction et se laissa encouragé par les gémissements sonores de son amant. Il continua son exploration avec bien plus de confiance, suçota des boules chairs, avant de s'attaquer enfin au sexe qui s'érigeait fièrement devant lui. Il le manipula avec délicatesse, chaque baiser, chaque coup de langue était exécuté dans une lenteur maîtrisée qui mettait la patience du plus vieux à rude épreuve.
Ainsi, lorsqu'il se décida enfin à recouvrir l'entièreté du phallus, Izuku émit un soupir d'aise bruyant qui le fit presque sourire. Il commença à s'activer sur la longueur, mais une main, qui agrippait fermement son épaule, l'arrêta bien avant la jouissance.

Eijiro se redressa et regarda curieusement son amant qui tentait de reprendre sa respiration les yeux fermés et la bouche à la recherche d'oxygène.

Une fois son esprit opérationnel, Izuku s'appuya sur ses coudes, puis s'assit entièrement, laissant l'opportunité au rouge de découvrir un regard chargé d'un désir mal contrôlé. Il prit, avec possessivité, les lèvres de son homme avant de tirer sur le pantalon en jean toujours posé sur ses reins.

Ayant compris le message, Eijiro se leva et se libéra de toute entrave sous les yeux inquisiteurs de son petit-ami.

À genoux sur le lit, celui-ci le prit dans ses bras et le fit s'asseoir sur le lit. Il l'enjamba, puis se posa sur ses cuisses brûlantes.

Tout le corps du rouge était en ébullition, attendant les prochains gestes du vert. Il luttait contre son envie de tout prendre en main et préférait laisser Izuku le malmener comme bon lui semblait. Après tout, c'était de lui-même qu'il s'était offert à lui. Alors il était tout à fait normal, que ce soit aussi lui qui décide de l'avenir de cette étreinte.