Je veux t'aimer ♡ KIRIDEKU

♡CHAPITRE 2♡

Adossé contre le bois de la porte, le visiteur impromptu s'avança pour prendre Izuku par la taille et l'embrasser goulûment. Le baiser était brusque et maladroit. L'arrière-goût alcoolisé persuada l'homme aux cheveux verts sombres de stopper cet échange. Il s'écarta de son vis-à-vis pour refermer la porte d'entrée.

N'ayant même pas le temps de se retourner, il sentit son copain entourer sa taille de ses bras musclés et déposer avidement des baisers dans sa nuque.

- Arrêtes, tu es complètement saoul. Soupira le vert en se libérant une fois de plus de l'emprise de son partenaire. Il se retourna et lui fit face.

- J'ai envie de toi. Susurra l'autre en se rapprochant de l'être qu'il convoitait. À cet instant, le vert leva son bras droit et le plaça entre leurs deux corps pour maintenir une distance raisonnable.

- Non, tu as bu plus que de raison et moi je suis épuisé. Tu vas passer à la douche pour te rafraîchir et après nous irons simplement nous coucher.

À la fin de sa réplique, Izuku se sentit partir en avant. Son petit-ami avait saisi son bras pour le ramener vers lui. Le jeune homme ne put placer un seul mot qu'il se retrouva déjà allongé contre le canapé avec son amoureux au-dessus de lui. Tout s'était passé à une telle vitesse qu'il n'était pas parvenu à suivre tous les mouvements. Dans un geste précipité, le visiteur reprit sa bouche cette fois pour un baiser, certes alcoolisé, mais passionné. Izuku se sentit fondre dans les bras de son homme, il était trop faible pour résister à ce genre d'attaque. Cela faisait plusieurs jours qu'ils ne s'étaient pas vus, qu'ils n'avaient rien fait, car le vert était beaucoup trop occupé par son travail.

- Eiji...

C'était là la seule chose que celui qui dormait encore il y a quelques minutes réussit à sortir de sa bouche lorsque qu'elle fut enfin libérée. Jetant sa résistance dans un coin, le vert plongea les doigts de sa main droite dans la chevelure lisse et souple de son amant qui s'occupait maintenant de son cou. Il frissonna en sentant la main froide de son assaillant progresser sous le haut de son pyjama. Et pour ne pas demeurer passif, il entreprit de le toucher avec sa main gauche, inactive depuis le début des hostilités.

Les caresses se firent plus franches et hâtives, les respirations plus pantelantes. Les vêtements tombèrent successivement tandis que des gémissements luxurieux emplissaient la pièce. Leurs bassins s'entrechoquaient délicieusement, leur rapprochant progressivement du point culminant. Izuku continuait de susurrer des mots d'amour à son homme qui semblait avoir perdu le peu de lucidité qui lui restait. Alors que la délivrance était maintenant à portée main, un détail tira brutalement l'homme aux yeux d'émeraudes de sa jouissance.

Ce n'était pas son prénom que son homme répétait inlassablement depuis plusieurs minutes.