Cause à effet

By Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... More

● Pourquoi
● Présentation
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By Emirdzae

J'avais tenté de joindre Ines, car seule elle avait réellement pu être présente à mes côtés comme une aide vu que mon cercle familial s'était résumé à très peu de monde soit Ines, Lylia ainsi que mes deux enfants. À choisir entre les deux, j'avais préféré et de loin que ce soit Ines qui vienne, car sa présence avait une saveur bien plus agréable.

Lorsque l'on s'était eu en appel, je lui avais très brièvement expliqué les choses pour ne pas que ça se mélange un peu trop dans sa tête tout en lui disant de me rejoindre à tel hôpital comme pour plus ou moins faire taire le personnel qui avait demandé, et même forcé pour que je mette au courant le plus rapidement possible les miens, aay.

Après être arrivée et avant que du personnel soignant revienne dans ma chambre, je lui avais comme bien mieux expliqué le tout sans être dans le drama comme une assez grande partie du personnel qui à les entendre m'avaient donné quelques heures à vivre avec une exagération totalement absurde et surtout sans limite. J'avais fait lège.

J'avais apprécié la manière dont elle avait pris les choses soit de manière assez positive et totalement autre de ce que ça aurait pu être si ça avait été le personnel qui aurait eu la parole dominatrice et qui aurait certainement utilisé des mots assez complexes. J'avais vraiment fait ma vie en expliquant le tout à ma sauce lège et très subtile.

Je lui avais posé le problème à ma façon avant que du personnel arrive et surtout, je lui avais bien fait comprendre que mes soucis avec la drogue ne devait jamais être mis en avant et peu importe tout ce qui allait être dit et demandé, puis pour finir, je lui avais dit de se mettre dans la tête que nous étions frère et sœur pour cette fois, juste.

Elle avait été assez brusquée par ces mots et elle avait même répondu quelque chose du genre «C'est répugnant ce que tu viens de dire». Elle avait eu une réaction un peu outrée alors je lui avais expliqué la raison, mais elle était passée au-dessus de ça et elle avait fait comprendre que son statut allait être celui d'une femme mariée. Mawa.

À mon tour, je lui avais réellement fait comprendre les choses du genre, «Je t'ai fait venir pour que tu fasses office de sœur et non pas de femme surtout que ça n'est pas le cas», mais elle s'était vraiment empressé de répondre «Je ne suis pas ta sœur non plus. Ce serait con que tu l'oublies ça». J'avouerai que je m'étais stoppé rapidement.

Il est vrai que dans le fond, elle avait eu raison, donc je lui avais seulement répondu «Tu peux faire ça pour moi au moins sinon ils ne vont pas comprendre ma situation vu que j'ai fait comprendre que ma sœur allait venir» et suite à tout ça, elle était ressortie de la chambre pour voir un personnel soignant et en savoir un petit peu plus, zeh.

J'avais attendu son retour et finalement, elle était revenue avec une infirmière qui lui avait donné les explications un peu plus 7ar que j'avais redoutées. En quelques secondes, elle avait vraiment foiré les explications lèges que j'avais données à Ines en rentrant dans des détails inutiles qui avaient laissé un vrai et long blanc entre elle et moi.

Une fois son discours terminé, elle était ressortie et je m'étais retrouvé seul avec Ines qui avait été en haine contre moi du fait que je ne lui avais pas clairement dit le tout sur ma santé. J'avouerai que l'on a toujours fonctionné comme ça chez moi, donc ça avait été évident que je poursuive la chose vu que ça reste une question d'habitude.

Nous ne comptons même plus les fois où il est arrivé de sales choses à certains de nos proches et que nous étions prévenus des semaines après les bourbiers et en trouvant même le moyen de ne pas dire les raisons et dégâts exacts ou encore des décès que l'on pouvait apprendre un an et demi après sans rien suivre et encore maintenant.

Nous avons été élevés de cette façon sur ces points-là alors disons que ce sont toutes des choses que nous considérons comme normales et que nous reproduisons tout naturellement. C'est une habitude chez nous de ne pas tout dire ou de lège les faits dans l'immédiat pour ne pas que ça parte trop loin à la rude. C'est notre manière lège.

J'ai toujours gardé ces habitudes qui sont dans ma famille depuis toujours et peu importe si certaines personnes comme Ines et Lylia sont contre ça alors autant dire que ce jour-là, Ines avait méprisée ma façon de faire, mais je l'avais rassuré et je m'étais même avancé en lui disant que ma sortie allait être le lendemain sans le savoir, fucks.

Elle avait fini par me dire de me taire, puisque les infirmières avaient déjà parlé avec elle en lui disant clairement que seuls les résultats du lendemain allaient éclaircir un peu plus tout ça. J'avais arrêté de dire quoi que ce soit après ça vu que tout lui avait déjà été dit et donc, elle était repartie étant donné que Zaher avait attendu sa venue.

Après son départ, j'avais passé le temps en discutant avec tous mes frérots ainsi que le père de Karim pour avoir de ses nouvelles tout en mettant amnèse mon patron qui avait cherché à en savoir un peu plus sur ma santé, car la réunion à mon sujet qui allait très prochainement passer avait laissé un goût raide enfin un petit peu, très lège.

Finalement et au vu de cette fatigue qui s'était accumulée au fil de ces derniers mois et qui avait plus ou moins déclenché ma perte de connaissance et mon hypotension, je m'étais décidé à tout éteindre et me mettre raide, mais mes pensées en avaient une fois de plus voulues autrement, puisque ça s'était salement agité là-haut, fackin shit.

J'étais resté un certain temps à me perdre sous de sales pensées avant de faire appel à une infirmière pour enfin mettre pause à toutes ces choses qui avaient commencé à me prendre fortement le moral en me donnant un somnifère. Je m'étais dit qu'il fallait que je prenne les côtés positifs de mon entrée à l'hôpital au moins sur cette nuit.

Cet endroit avait été plus ou moins bon pour prendre un peu de repos dans le sens où il n'y avait rien eu à faire hormis se mettre raide dans le sommeil alors j'en avais profité en prenant un somnifère pour reprendre un peu de force même si ça avait été trop peu pour me sentir mieux vu que mes insomnies répétées avaient fait trop de sale.

J'étais finalement tombé raide et au sbah, le réveil avait été plus ou moins difficile dû à ma prise de la veille et je me serai bien vu dormir encore quelques heures, mais apparemment, il y avait eu quelques personnes qui avaient demandé à me voir en consultation alors que je n'avais pas du tout demandé à avoir tout ça. Je m'étais mis bien.

Bien, reste un grand mot alors disons que je m'étais mis plus ou moins en condition surtout au niveau de mon rapport à la drogue, car j'avais eu une mauvaise impression et je m'étais mis en tête que tous ceux qui avaient demandé à me voir allaient être des médecins liés à la pneumologie et tout ce grand bordel, donc ça avait chauffé, fiu.

J'avais commencé à voir flou au vu de mes suppositions alors lorsqu'une infirmière était repassé dans ma chambre pour une vérification de mon état, je lui avais demandé de répondre très franchement à ma question à savoir ce que l'on allait me faire durant cette journée-là. J'avais été dans une très forte incompréhension depuis la veille.

Elle s'était mise à me répondre tout un tas de choses dans le genre où un infirmier allait me faire une prise de sang sur à peu près quinze tubes et que deux médecins spécialisés dans la pneumologie ainsi que la cardiologie allait me prendre en consultation, mais seulement en fin de journée, car les choses avaient été discutées en speede.

Après les consultations, il allait y avoir des examens à faire sur le lendemain qui allaient être transmis au pneumologue et cardiologue pour faire suivre un dossier, car aussitôt à mon arrivée et bien plus la nuit, ils avaient remarqué certaines choses alarmantes liées à tout ça comme ils avaient dit. J'avais vu juste, car il y avait eu heja fi 9albi.

Je ne sais pas du tout pourquoi, bessa7 je l'avais vraiment senti fi 9albi que je ne m'étais pas retrouvé dans cet hôpital pour rien du fait de tout ce que l'on m'avait brièvement communiqué depuis la veille sur ma santé et surtout par rapport aux nombreuses années où je m'étais quotidiennement mis dans le mal avec diverses drogues, ay.

Je ne m'étais jamais fait suivre pour ça et tout ce que ça avait sûrement laissé de mal dans mon corps de ma propre décision et par conséquent, je n'avais jamais été fixé sur mon état de santé même si les complications s'étaient mis à légèrement se faire ressentir depuis quelque temps, mais sans vraiment avoir pris ça comme heja de mal.

J'avais pris ces complications comme des choses relativement lèges, puisque ça avait été simplement des petits picotements et une gêne au niveau des poumons et du cœur après un effort physique ainsi que la nuit en plus des flash-backs un peu plus marquants qui avaient eu tendance à me mettre salement dans le mal, mais sous habitude.

Justement sur ce qu'il en avait été de ces légères gênes au niveau des poumons et du cœur, j'avais eu le droit à un bon nombre de questions auxquelles je m'étais empressé de répondre des non bien secs pour me faire comprendre même si ça avait été l'inverse et que les douleurs et gênes avaient comme été assez présentes en moi, um.

J'avais toujours autant été contre cette idée de me faire suivre, car j'avais refusé que l'on me balance en pleine face des vérités sur ma santé et que ça engendre des attaques à mon encontre un peu dans le style «Tu as fait de la merde, donc tu ne peux en vouloir qu'à toi-même de ce qui t'arrive». Ça avait été le bordel dans mes pensées.

J'avais clairement pété un câble en imaginant que tous les pneumologues et cardiologues allaient rire de ma situation par le fait que j'en avais été le coupable. Je m'étais imaginé ça un peu comme dans le sens «Ce con a bien fait le mariole alors il mérite ce qu'il a» wAllah je ne sais pas, mais ça avait été les émeutes dans mon crâne fissuré.

Je me l'étais moi-même inconsciemment dit que je méritais ces complications par le fait que je l'avais inconsciemment cherché au vu de ma position ainsi que mon rôle dans toute cette merde alors ayant eu ces sales paroles envers moi-même, je m'étais très franchement imaginé tout ce que des inconnus allaient dire ou même penser, ay.

J'avais essayé de ne pas trop faire transparaître mes ressentis devant l'infirmière qui avait commencé à se remettre sur mon cas. Elle avait retiré la machine qui avait été reliée à mon corps durant toute la nuit ainsi que la perfusion, mais tout en y laissant le cathéter au poignet et j'avouerai que ça avait été un peu une incompréhension ça.

J'avais été un peu dans le flou du fait que tout avait été retiré sauf ce foutu cathéter, mais disons que je ne m'étais pas encore prononcé dessus et je l'avais laissé faire. Une fois finie, elle s'était dirigée vers la porte et avant de sortir, elle avait assuré que son collègue allait bientôt venir pour me descendre dans le laboratoire pour le bilan.

Je m'étais occupé en attendant ce fameux infirmier, mais un peu plus de deux heures après que cette infirmière m'est assurée que l'on allait bientôt me descendre pour le bilan sanguin, il n'y avait plus eu aucun signe de personne hormis une femme de ménage alors je m'étais décidé à sortir de la chambre pour en savoir un petit peu plus.

Je m'étais rendu à l'accueil du service où j'avais été placé la veille simplement pour être renseigné de certaines choses et notamment sur le fait que depuis six heures du matin où une infirmière avait bien assurée que l'on allait très prochainement me prendre en charge pour diverses choses, je n'avais plus vu aucun personnel soignant, ay.

J'avais vraiment été respectueux et mes questions avaient été normales pour un patient qui avait été comme un peu mis de côté et que l'on n'avait pas réellement renseigné jusque-là, mais disons que ce spécimen qui avait été à l'accueil avait vraiment été désagréable et incompréhensible, donc mon nerf s'était salement fait sentir, damn.

Je m'étais quelque peu emporté dû à cette nonchalance et un petit peu plus lorsque sa collègue in da background avait pris la parole pour dire quelque chose du genre, «Ah oui ! Il faut faire venir untel de ce service pour son bilan». J'avais vu rouge, parce que je m'étais vraiment senti comme un con face à elles, mais ça avait été bouillant.

À la suite de ses mots et de ma réflexion, j'en avais conclu que le nécessaire n'avait pas sérieusement été fait et en tant que patient, je l'avais assez mal pris alors j'étais retourné dans la chambre et j'étais resté quelques instants dans le flou avant de me retirer le cathéter et repartir sans rien dire à qui que ce soit qui avait été aux environs.

Je ne comprendrai jamais ces personnes qui travaillent au contact des gens alors qu'ils sont salement aigris et surtout dans les hôpitaux alors qu'ils ont affaire à des patients qui pour la plupart ont un réel besoin de soutien. Ce sera toujours un mystère tous ces spécimens qui occupent de très belles places qui ne leur ressemblent pas, zeh.

Ce jour-là et malgré les deux consultations que j'aurai dû avoir, je m'étais fait un kiffe en repartant de cet hôpital surtout que j'en avais eu envie depuis la première seconde où j'y étais rentré. Ça avait été une évidence sur le coup, donc une fois dehors, j'étais retourné chez moi par mes propres moyens vu que je n'avais prévenu personne.

J'étais rentré et je m'étais tout naturellement installé avec Ines avant que ses questions deviennent à la zeb. Ça avait été impossible que je ne lui dise pas la raison de ma venue vu que la veille, l'infirmière lui avait tout expliqué sur mon état et surtout ce qui allait suivre sur le lendemain, et même bien plus alors j'avais été obligé de lui dire.

- Moi : Tu sais à quel point je déteste ce milieu alors ce serait te mentir que de te dire que je ne suis pas reparti de moi-même.

- Ines : Tu crois que la vie ça se joue comme ça ou quoi ?

- Moi : Je le sais que ma santé est beaucoup plus complexe que ça même si je n'en ai jamais encore eu la réponse, mais je ne sais pas, je l'ai mal senti sur cette première fois.

- Ines : Explique-toi mieux que ça !

- Moi : Je n'ai pas aimé le personnel de cet hôpital, mais ce n'est pas vraiment la raison de mon départ et disons que ça a été comme une excuse ça, parce que je crois que je ne suis vraiment pas prêt à entendre des vérités sur ma santé.

- Ines : Tu préfères attendre que ton état se détériore un peu plus et que ton cas devienne irrattrapable avant de te faire suivre dans un bon hôpital par des spécialistes ?

- Moi : Je ne vois pas les choses de cette façon, mais je ne me sens pas prêt à ça pour le moment.

- Ines : Je veux que tu sois un peu plus conscient des choses Emir et que tu agis intelligemment surtout sur ce qu'il en est de ta santé, parce que ça reste la chose la plus importante. Il ne faut pas que tu oublies que tu es un jeune père de famille.

- Moi : J'ai besoin de prendre du recul.

- Ines : Tu le sais très bien que je resterai comme un soutien pour toi, et même si je dois être à tes côtés dans la moindre démarche à ce sujet, je le ferai.

- Moi : Peut-être que j'aurai la force de faire ces démarches bientôt.

- Ines : Pourquoi ça ne serait pas tout de suite ? Je suis prête pour toi.

- Moi : Tu l'es peut-être pour moi, mais moi non alors ça restera comme ça jusqu'à que j'en décide autrement.

Suite à ces échanges légèrement inutiles, j'étais allé sur mes occupations avant de me mettre lège en solo et j'avais pris mon portable pour avoir un aperçu de ce que j'avais reçu entre temps et en voyant les appels, il y avait eu un numéro qui avait retenu mon attention et en comprenant, je m'étais rendu dans le salon pour en savoir plus.

Je n'avais eu aucun doute sur le fait que ça avait été un appel de l'hôpital, mais étant donné que mon numéro ne leur avait pas été communiqué, je n'avais pas trop compris pourquoi ils avaient bien forcé sur les appels. J'avais aussitôt mis mes doutes sur Ines, puisque la veille, elle s'était comme retrouvée seule avec du personnel soignant.

Je lui avais très franchement demandé et elle avait clairement répondu oui en mettant vraiment bien en avant le fait que des papiers avaient été remplis avec nos numéros ainsi que mon adresse pour les paiements à suivre, puisque pour eux, j'étais devenu un vrai patient du fait que j'avais plus ou moins validé tout ce qu'ils avaient mis en place, ay..

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