Cause à effet

By Emirdzae

259K 117K 3.2K

En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... More

● Pourquoi
● Présentation
● 001
● 002
● 003
● 004
● 005
● 006
● 007
● 008
● 009
● 010
● 011
● 012
● 013
● 014
● 015
● 016
● 017
● 018
● 019
● 020
● 021
● 022
● 023
● 024
● 025
● 026
● 027
● 028
● 029
● 030
● 031
● 032
● 033
● 034
● 035
● 036
● 037
● 038
● 039
● 040
● 041
● 042
● 043
● 044
● 045
● 046
● 047
● 048
● 049
● 050
● 051
● 052
● 053
● 054
● 055
● 056
● 057
● 058
● 059
● 060
● 061
● 062
● 063
● 064
● 065
● 066
● 067
● 068
● 069
● 070
● 071
● 072
● 073
● 074
● 075
● 076
● 077
● 078
● 079
● 080
● 081
● 082
● 083
● 084
● 085
● 086
● 087
● 088
● 089
● 090
● 091
● 092
● 093
● 094
● 095
● 096
● 097
● 098
● 099
● 100
● 101
● 102
● 103
● 104
● 105
● 106
● 107
● 108
● 109
● 110
● 111
● 112
● 113
● 114
● 115
● 116
● 117
● 118
● 119
● 120
● 121
● 122
● 124
● 125
● 126
● 127
● 128
● 129
● 130
● 131
● 132
● 133
● 134
● 135
● 136
● 137
● 138
● 139
● 140
● 141

● 123

1.3K 784 26
By Emirdzae

D'un point de vue personnel, ça restera toujours une grosse incompréhension, tous ces couples non mariés qui conçoivent des enfants consentis. Suite à deux gros cafouillages, je suis devenu père de trois enfants avec deux femmes différentes qui n'avaient aucun vrai lien avec moi, et quand je repense à ça, je trouve ça complètement fou.

Même si, j'avais été en couple avec une femme qui aurait été mon vrai délire, ça ne me serait jamais venu à l'idée de concevoir des enfants consentis, clairement. La raison première est que c'est haram, mais bon, de mon côté, le haram je l'ai graille depuis bien longtemps, et la deuxième raison est que c'est clairement une grosse galère.

Le fait de ne pas être lié à la personne avec qui on a eu ces enfants, ça complique considérablement les choses. Sincèrement, sur ce qu'il en est de mes relations avec Ines et Lylia, ça reste difficile et sur pas mal de choses, mais comparé à ceux qui se pourrissent la vie, qui s'entretuent devant des juges, ça reste lège et heureusement, deh.

Ce soir-là, ça n'était vraiment pas passé entre Ines et moi. Après que nos mots aient dérapé, j'avais préféré sortir, afin que l'on cesse tout ça. Une fois que j'étais descendu, je m'étais posé juste devant le bâtiment, mais après quelques minutes à cogiter sur diverses choses, j'avais pris ma gova et j'étais allé jusqu'au 78, rejoindre les gars.

Si j'avais pris la route pour me rendre jusque là-bas, ça avait été pour une seule et unique raison. Sah, j'avais été conscient de ce que je m'apprêtais à faire et c'est d'ailleurs pour ça que je m'y étais rendu, parce que j'en avais ressenti le besoin, même si, j'aurais vraiment voulu éviter ça, indéniablement. Ça avait été plus fort que moi, ye zeh.

Ce milieu m'avait appelé et comme un con, j'y étais allé. J'avais ressenti cette envie de consommer et ce besoin de planer, donc sans réfléchir plus que ça, j'avais foncé jusque là-bas, malgré qu'au fond de moi, il y avait eu quelque chose qui avait essayé de me faire comprendre qu'il ne fallait pas y aller. Je n'avais plus rien calculé sur l'instant.

Ça faisait un bon moment que j'étais en lien avec ce groupe de tox, et le fait d'avoir arrêté cette forte consommation régulière, ne m'avait pas éloigner d'eux pour autant. À plusieurs reprises, des proches m'avaient dit de prendre mes distances avec eux, mais je ne l'avais jamais fait ça, parce que j'avais eu mes raisons de ne pas m'en éloigner.

À chaque fois que j'y allais, ils m'accueillaient vraiment bien, étant donné que je ne m'en étais jamais éloigné. Même si, je ne me rendais plus à Mantes pour les voir, on était tout de même, tous resté en contact 2.0. Une fois sur place, je m'étais installé tranquillement avec tout le monde et petit à petit, l'ambiance s'était mise à changer.

Durant les premières heures, ça s'était plutôt bien passé et j'étais parti dans un vrai good trip dû aux sales prises, mais petit à petit, lorsque les effets s'étaient mis à s'estomper, je m'étais senti vraiment très mal et je n'avais eu qu'une envie, ça avait été de partir loin de tout ça et de tout ce monde-là. Je n'avais pas su quoi faire sur l'instant.

Je m'étais senti vide d'émotion, retourné et comme une impression d'être nu face à tout ce monde, dans le sens où, j'avais eu cette désagréable sensation que les gens autour de moi, arrivaient à voir toutes ces choses qu'il y avait et qu'il y a au fond de moi. Je ne m'étais vraiment pas senti tranquille, ça m'avait rendu complètement dingue.

J'avais ressenti une forte envie d'être seul, donc je m'étais éloigné du groupe et j'étais allé m'allonger un petit peu plus haut, à même le sol. J'avais tenté de calma cette forte pression que j'avais ressentie, mais plus le temps était passé et plus mon état s'était dégradé. Je m'étais senti toujours aussi mal, et ça n'était clairement pas passé, zeh.

J'avais eu de gros maux de tête suivi de violents vertiges et j'avais ressenti une forte pression sur tout mon corps, comme si, que quelqu'un m'écrasait et de là, j'avais eu une grosse sensation de dégoût et je m'étais mis à cracher mes tripes, tellement que ça avait été violent. Ça avait duré longtemps, et après, ça avait été l'incompréhension.

Petit à petit, ça s'était calmé sur la plupart des sensations, mais ce qui était le plus resté, ça avait été les maux de tête, les vertiges, la forte fatigue et des fortes chaleurs qui m'avaient parcourues tout le corps et qui m'avaient donné toujours plus l'envie de vomir. J'étais resté affaler au sol, sans aucune envie de bouger. Ça avait été assez har.

Lorsque tous les gars étaient venus me voir et qu'ils s'étaient rendu compte de mon état, ils avaient voulu appeler les pompiers, mais je leur avais fait comprendre que je ne voulais pas, puisque j'étais sous drogue, mais aussi parce que ça allait finir par passer. Je m'étais simplement mis un petit peu trop mal cette nuit-là. Ça m'avait calmé.

Finalement, il y avait eu Assef, l'un de mes frérots de Mantes que je considérais beaucoup, qui s'était proposé pour me ramener jusqu'au Sévigné, donc vu le sale état dans lequel j'avais été, je n'avais pas refusé ça. Il m'avait emmené avec ma gova, pendant qu'un autre nous suivait avec la sienne, et suite à ça, ils étaient tous les deux repartis.

Lorsque j'étais remonté chez Ines, je m'étais aussitôt affalé sur le sedari, tellement que j'avais été au plus bas. Certaines des sensations n'étaient toujours pas passées, notamment la forte chaleur, donc avec un peu de force, j'étais allé jusqu'à la salle de bain, je m'étais affalé dans la baignoire comme un hmar et j'avais fait couler l'eau froide.

Une fois que je m'étais installé et que l'eau avait été allumée, j'étais parti ailleurs, tellement que mes pensées s'étaient mises à chtah. J'y étais resté un bon moment, tout en laissant l'eau coulée sur moi, puis finalement, Ines avait toquée, parce qu'elle s'était demandée pourquoi l'eau coulait depuis que j'étais rentré. Elle m'avait stoppé net.

J'avais tout arrêté et je m'étais redressé, afin de sortir, mais les vertiges étaient revenus très violents, donc je m'étais posé quelques instants, afin de calma la pression, mais ça n'avait absolument rien fait et j'avais ressenti le besoin de m'allonger, donc j'étais sorti, pour me rendre au salon, mais en fait, je n'avais même pas eu le temps, zeh.

La distance qui m'avait séparé du salon, m'avait paru extrêmement longue, et petit à petit, je m'étais vraiment senti lourd, comme si, que mon corps était devenu une masse, clairement. Je n'avais pas eu toute la force nécessaire pour soutenir tout ça, donc je m'étais laissé tomber au sol, enfin du moins, mon corps avait salement tout lâché.

Je me rappelle m'être littéralement étalé et avoir senti ma tête tapée contre le sol, mais sans ressentir réellement de choc, puis dans les secondes qui avaient suivies, j'avais perdu connaissance, et une fois que j'étais revenu à moi, j'avais aperçu une silhouette au-dessus de moi, qui disait des choses toutes incompréhensibles. Ça avait été flou.

Lorsque j'étais revenu dans le vrai conscient, j'avais vu Ines à mes côtés, qui cherchait une réaction de ma part, en me touchant et en m'appelant, et une fois qu'elle avait vu que j'étais revenu à moi, elle avait voulu m'aider à me relever, mais ça avait été beaucoup trop pour moi. J'avais été tapé par la fatigue, et j'avais eu envie de rester allonger.

Elle avait voulu que j'aille aux urgences, afin de faire un contrôle, puis faire une demande de bilan de santé, parce que depuis que j'avais fait de multiples arrêts et crises, elle n'était plus sereine. Je n'avais pas eu envie de lui dire la raison pour laquelle j'avais été comme ça, mais je lui avais fait comprendre que je ne voulais pas y aller, khlass.

Les sales substances que j'avais prises cette nuit-là, allaient être présentes dans mon corps pour une bonne dizaine de jours à un bon deux mois pour certaines drogues et sur certaines parties du corps. J'avais voulu éviter les urgences, les hôpitaux et les médecins qui allaient me prendre la tête. J'avais juste eu besoin de repos à forte dose.

Elle avait voulu m'emmener jusque dans la chambre, mais le sol froid sur mon corps à température plus plus, n'avait demandé qu'à rester, donc elle n'avait pas forcé plus que ça et elle était partie se préparer, puisqu'elle travaillait ce jour-là et tout comme moi d'ailleurs, à la différence où je n'avais pas été en mesure de m'y présenter.

Lorsqu'elle avait fini de se préparer, elle avait réveillé Zaher, puis ils étaient aussitôt partis. Elle avait oublié la crèche pour ce jour-là, sinon il n'y aurait eu personne pour venir le chercher dans la soirée, vu qu'elle finissait tard et que moi, j'avais été dans le flou. Elle l'avait déposé chez Lylia, puisqu'il n'y avait eu qu'elle pour nous dépanner.

Ça faisait un moment que j'attendais qu'ils partent, et une fois seul, j'étais enfin tombé raide, comme j'en avais eu envie depuis plusieurs heures. Je m'étais tout de même réveillé sur certains moments, parce que les endroits où j'avais été allongé, avaient chauffé sous ma chaleur, donc je m'étais fait glisser sur le sol, pour me trouver d'autres places fraîches.

Quelque temps après, je m'étais fait réveiller par du bruit à l'entrée, et lorsque j'avais entendu la petite voix de Zaher, j'avais pensé qu'Ines était revenue, mais non, ça avait été Lylia et mes deux petits. J'en avais conclu qu'Ines avait dû en parler à Lylia et sans m'en faire part, sinon j'aurai refusé qu'elle vienne me voir, parce qu'en sah, j'aurai refusé.

Ça avait été dommage qu'elles en parlent entre elles, et que Lylia décide de se ramener, parce que, ça avait été qu'une simple perte de connaissance, même si, j'avais été dans le mal le plus total. Lorsqu'elle s'était approchée, je lui avais demandé de retourner au salon, parce que je n'avais pas eu envie que Zaher la suive et me voit comme ça.

Ça m'avait vraiment froissé qu'elle vienne, donc finalement, je m'étais rendu jusqu'à ma chambre et je m'étais affalé en solo, puis sous réflexe habituel, j'avais ouvert mon écran d'accueil et de là, j'avais eu plusieurs appels et messages du travail et de Nouredy, alors j'avais aussitôt appelé le travail, avec un peu de retard, pour ne pas changer.

Après plusieurs tentatives à le joindre, je l'avais enfin eu et une fois qu'on s'était expliqué sur tout ça, je l'avais senti assez tendu, mais j'avais préféré amnése tout ça, parce que clairement, je n'avais pas du tout été en état de faire de la résistance. Une fois qu'on s'était laissé, j'étais tombé raide sans me préoccuper de Lylia ou qui que ce soit.

Ce n'était qu'en début de soirée que je m'étais réveillé, mais pas levé, parce que les vertiges avaient toujours été aussi présents et m'avaient fait perdre toujours plus l'équilibre, mais surtout, les sales conneries de la nuit passée m'avait fait perdre une journée, et je l'avais regretté, parce que je l'avais salement payé avec tout ce flou-là.

Finalement, j'avais appelé Lylia et je lui avais demandé à ce qu'elle me ramène Zaher, mais elle avait été plus loin que ça et elle était venu dans ma chambre avec Zaher et Junayd, afin de s'installer heja de normal. Dans mon idée, ça avait été, qu'elle me ramène Zaher et puis, qu'elle retourne chez elle, mais elle avait forcé sur mon nerf, zeh.

Elle ne s'était pas arrêtée dans son forcing, puisqu'elle s'était permis de mettre Junayd sur moi, comme si, que j'en avais fait la demande, et ça m'avait énervé, parce que je n'aime pas que l'on me brusque et que l'on m'impose des choses, surtout quand la personne le sait, mais le fait quand même, fackin shit. Ça m'avait tendu et mis la tension.

- Moi : Arrête de faire du forcing et retire-le !
- Lylia : Il te dérange ou quoi ?
- Moi : Il y a moins de vingt-quatre heures, j'étais en train de me doser, donc tu le reprends. Tu peux comprendre que ça me dérange qu'il soit posé sur moi, après ça ?
- Lylia : Je le savais qu'il s'était passé quelque chose, vu l'état dans lequel tu étais et ce que Ines m'a dit ce matin.
- Moi : Je ne te l'ai pas dit pour que tu te mettes à cracher ton venin, donc calma.
- Lylia : Je n'en ai rien à faire. Pourquoi tu fais ça, mais sérieux, il se passe quoi dans ta tête ? Oh, tu oublies que tu as des enfants ou quoi ? Je te jure Emir, j'ai envie de t'insulter, et si Zaher n'avait pas été là, je t'aurai incendié.
- Moi : Si ça peut te faire plaisir, vas-y, mais en attendant, j'aimerais être seul avec Zaher, donc tu prends Junayd et tu t'en vas.
- Lylia : Mais tu crois vraiment que je vais te laisser seul avec Zaher ? Je vais attendre qu'Ines revienne, peu importe l'heure.
- Moi : Alors si ça te fait plaisir, reste, mais dans le salon et tu me laisses Zaher.
- Lylia : Je ne te laisserai pas seul avec Zaher, sachant ce que tu as fait tout à l'heure.
- Moi : C'est mon fils et je ressens le besoin d'être seul avec lui, donc tu vas dans le salon. Lylia, ne m'oblige pas à partir avec lui.

La situation, mais surtout sa façon de se comporter m'avait mis sous tension. J'avais ressenti l'envie, mais surtout le besoin de me retrouver seul avec Zaher, surtout que j'y avais pensé toute la journée. Je n'avais attendu que ça, qu'il soit avec moi, donc je m'étais bien reposé, afin de me sentir mieux et pouvoir enfin être en solo avec lui.

Quand on dit que les enfants comprennent parfaitement les choses, ça n'est vraiment pas pour rien. Je ne saurai réellement expliquer tous mes ressentis par rapport à tout ça, mais bien au fond de moi, je vois là où je veux en venir. Il y avait eu tout plein de détails qui m'avaient laissé penser tout ça, et ça m'avait fait quelque chose, yay.

Je m'étais posé calmement avec lui et ça avait vraiment été sur cet instant-là, que j'avais remarqué certains changements sur lui, du moins, sur sa façon d'être et surtout avec moi. Il n'avait fait que de me caresser la joue et de me serrer fort contre lui, en m'embrassant le front et en m'appelant abbi. Ça m'avait littéralement brusqué.

On s'était parlé durant un bon moment. À chaque fois que je lui disais des choses, il hochait la tête, comme si, qu'il avait compris, tout en me répondant, et en essayant de se faire comprendre, même si, je n'avais pas réussi à suivre tous ses mots. Il m'avait fait rêver et délirer de par ses réactions, et il m'avait surtout emmené ailleurs.

Quelque temps après, Lylia avait appelé Zaher, afin qu'il mange, donc sur ce moment, j'étais allé me laver, par simple normalité, mais aussi parce que je m'étais senti très sale de ce que j'avais fait sur la nuit passée. Cet acte avait été inscrit parmi mes sayiates, donc la douche n'allait servir à rien zeh, ça avait juste été psychologique, deh.

Une fois fini, j'étais allé m'asseoir à l'écart de tous, parce que je ne m'étais pas senti à ma place, avec Lylia, Junayd et Zaher. J'avais attendu qu'Ines revienne, afin de Lylia et Junayd repartent et qu'enfin, ça se finisse. Je m'étais calé avec mon portable et j'avais répondu à certains messages. Nouredy avait tenté de me joindre plusieurs fois.

Lorsque, je lui avais répondu, il m'avait aussitôt donné une réponse, en me demandant de venir chez le frérot, mais je n'avais pas été très chaud pour ça, parce que je n'avais pas été dans une bonne vibe par rapport à tout ça et je n'avais pas eu envie qu'il me prenne la tête avec mon Monsieur et toutes ces choses. Il avait vraiment forcé.

Je n'avais pas répondu tout de suite, à sa demande, parce que je n'avais pas encore été sûr de mon choix. J'avais attendu qu'Ines revienne, mais surtout de savoir comment allait se passer cette soirée, avant de prendre une décision. Dès qu'elle était arrivée et que Lylia était repartie, j'avais attendu un petit peu, afin de me faire une idée.

Il n'y avait pas eu grand-chose, enfin, il n'y avait absolument rien eu. On ne s'était pas calculé, donc j'en avais conclu que ça allait rester comme ça pour cette nuit-là, alors je n'avais pas perdu plus de temps et j'étais sorti, afin de rejoindre les frérots et surtout Nouredy. Quelques minutes après être descendu, elle m'avait appelé, yayy.

- Ines : Je voulais que tu restes, parce que j'aurais aimé qu'on parle de certaines choses qui me prennent de l'intérieur.
- Moi : Depuis que tu es arrivée, il ne s'est rien passé, donc je pensais que ça allait rester comme ça.
- Ines : Je suis avec Zaher et j'attends qu'il s'endorme. C'est notre base ça, c'est ce qu'on fait à chaque fois, donc je ne comprends pas pourquoi tu n'as pas attendu.
- Moi : Je suis juste à côté, donc je peux remonter si tu veux.
- Ines : Non ça ne sert à rien. On parlera une prochaine fois in shâ Allah, simplement, je veux savoir où est-ce que tu vas ?
- Moi : Je vais rejoindre Nouredy et tous mes frérots, pour passer la nuit avec eux.
- Ines : Nouredy et tous tes frérots, vraiment ?
- Moi : wAllah, je vais passer la nuit avec eux.
- Ines : Alors fais attention à toi et ne fais pas de conneries, parce que je te rappelle que tu es père de famille, au cas où, tu l'aurais oublié.

Ces quelques mots m'avaient laissé penser beaucoup de choses, notamment le fait que Lylia avait dû, et même, lui avait dit ce dont je lui avais fait part quelques heures avant. Ines n'avait pas été critique, et surtout, elle avait été très calme, donc ça avait permis des échanges posés, même si, ça avait été légèrement flou entre nous deux.

Suite à ça, j'avais eu envie de souffler un peu et de ne plus penser à Ines, Lylia et mes deux petits. En vrai, ils étaient aussi bons que nocifs pour moi, parce qu'ils m'apportaient beaucoup de bien, surtout Zaher et Ines, mais à côté de ça, il y avait une part d'eux tous, qui me gênait énormément et qui me mettait dans de sales états..

Continue Reading

You'll Also Like

2.1K 158 22
Un RP LGDC tout simplement !!!!
839 40 17
Selem aleykoum , Moi c'est Selma et je vais te raconter mon histoire , Ma vie , mon première amour , mon destin ,tout simplement MON MEKTOUB , suis m...
1.3M 33.7K 80
Selem aleïkoum. Je m'appelle Leïla, 19 ans, algérienne et je viens de Marseille. C'est mon histoire. Mon passé, mon présent et peut être un futur. Ce...
2.3M 193K 36
Dua, une fille turque ayant une vie banale, essaye de vivre dans le hlel en s'approchant du mieux qu'elle peut d'Allah. Mais comme chaque être, elle...