Cause à effet

By Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... More

● Pourquoi
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By Emirdzae

J'avais poursuivi ma route, tout en sachant qu'ils étaient en train de me suivre, mais sincèrement, je n'en avais rien eu à faire. Le temps c'est précieux, et en faisant toutes ces choses, ils étaient en train de le perdre, tout en perdant du carburant. Ils m'avaient tous fait pitié, parce que clairement, aucun d'eux, allaient pouvoir faire heja.

Une fois devant le Sévigné, j'avais marqué une petite pause, afin de voir comment j'allais pouvoir m'y prendre. Lorsque je m'étais mis sur le côté, ils m'avaient dépassé et ils étaient allé se garer un petit peu plus haut, afin de me rejoindre, mais moi, j'avais ouvert le garage avec mon badge, j'avais tracé en balle à l'intérieur, en fermant.

J'avais vraiment pris le soin d'appuyer sur le bouton de mon badge, afin de faire descendre le rideau en fer, avant même d'avoir tracé à l'intérieur, comme ça, même s'ils avaient tenté de me suivre, ça aurait échoué. Sans tracas, le rideau, il aurait été suffisamment baissé, avant même leur retour. Sah, il n'y aurait eu possibilité de rien.

Une fois à l'intérieur, j'avais pris tout mon temps. Je m'étais garé tranquillement, puis une fois que ça avait été fait, j'étais sorti par la porte qui donnait sur l'entrée de la résidence. Lorsque j'avais, à peine ouvert la porte, ils s'étaient mis à dire des choses, mais je les avais laissés dans leur vieux délire. J'étais sorti, puis j'avais refermé la porte.

Dans le garage, il y avait deux sorties. Celle du fond, qui donnait directement sur les bâtiments, puis celle de devant, qui donnait sur la grande entrée et le local du gardien qui n'était jamais là. Une fois devant l'entrée, ils s'étaient mis à aboyer tels des chiens en cage. Ça avait été un vrai sketch le truc, ils avaient vraiment été ridicules.

La seule chose que je m'étais permis de leur dire, ça avait été dans le style de «Vous avez passé l'âge de faire des choses pareilles, passez à autre chose» Puis de là, ils avaient enchaîné sur tout plein de choses. J'avais entendu à plusieurs reprises le prénom d'Abdel et de plusieurs autres personnes que j'avais fort côtoyé à mes débuts.

Tout ce que Kalvin m'avait dit sur eux, quelques mois avant, je l'avais entendu de leur propre bouche, ce jour-là. Ils en voulaient à pas mal de monde et ils m'avaient clairement fait comprendre qu'ils n'en avaient pas fini avec tout ça, mais surtout avec moi. Comme quoi, tout peut ressortir des années plus tard. On est à l'abri de welou.

Sur tout le temps où ils étaient en train de baver leur haine, j'avais eu les pensées ailleurs, enfin, plus du côté de Zaher et Ines. Tous leurs sales mots m'avaient fait penser à mon petit et la mère, et puis à ce que j'allais bien pouvoir faire pour arranger tout ça et les éloigner de tous ces bourbiers. J'avais eu envie de tep un câble, da shit.

Pour ce qu'il en avait été de la recherche de toit, pour ma part, j'avais repris les visites et ces derniers temps, j'en avais eu quelques-unes, certes, qui n'avaient pas donné grand-chose, mais au moins, je les avais dosées, contrairement à Ines, qui avait lâché. Elle avait été dans le besoin, bien plus que moi, même si, moi, je n'avais encore rien.

Il avait fallu que je booste les recherches, parce que ça n'avait pas été à Ines et encore moins à Zaher de payer de mes actes. J'allais essayer de la motiver pour les recherches sans pour autant poser les détails. J'avais toujours cette chose au fond de moi, qui me forçait à garder les choses pour moi, afin de la préserver le plus possible de ça.

Bon, cette nuit-là, ils avaient été déchaînés. Ils n'avaient fait que de dire du sale, en plus du fait qu'ils avaient tous tenté d'escalader la grande clôture de la résidence. J'aurai pu faciliter la chose, et sortir, afin qu'on casse notre tête, mais au fond de moi, je n'en avais pas eu envie. Sur ce qu'il en avait été de ça, ça avait été bien plus différent.

Au fond de moi, il y avait eu pas mal de changements, mais surtout, je ne voyais plus les choses de la même manière qu'avant. Quelques années auparavant, et même, quelques mois auparavant, j'aurai directement cassé mon tête avec eux tous, même si, à un contre plusieurs, j'aurai été le plus touché, mais là, ça n'était plus la même chose.

Lorsque l'on me chauffait sévère et que je sentais que j'étais sur le point de faire une fackin dinguerie vis-à-vis des personnes concernées, je pensais aussitôt à Zaher et Ines, et encore à ce jour, et tout en y incluant Junayd et Lylia, maintenant, même si, j'ai encore un certain blocage avec eux, et beaucoup plus avec Lylia, malheureusement, yay.

C'était d'ailleurs pour ça, qu'après plusieurs minutes à perdre mon temps avec eux tous, j'étais parti. Je leur avais accordé déjà beaucoup trop de temps, en plus du fait que j'avais des salah à rattraper, et qu'il ne me restait que quelques heures de repos avant de reprendre le travail. J'étais monté, afin de faire mes salah et me reposer chwiya.

Le lendemain, Ines et moi, nous avions passé notre journée au travail, puis dans la soirée, une fois de retour au Sévigné, on était partis sur nos occupations. J'avais attendu que Zaher soit endormi, afin de pouvoir échanger sur certaines choses avec Ines, sans aucun tracas. Une fois qu'on s'était retrouvé à deux, j'avais directement enchaîné.

- Moi : Tu sais, je me suis remis sur les recherches de toit, donc ce serait bien que tu en fasses de même. Depuis la dernière fois, ça n'a pas changé, je tiens toujours autant à ce que tu partes d'ici, et j'aimerais que ça ne tarde pas trop.
- Ines : Actuellement, je n'ai pas vraiment le temps, parce que le travail me prend déjà beaucoup sur mes journées, et même parfois mes nuits, mais je m'y remettrai une fois que le rythme sera un petit peu redescendu in shâ Allah.
- Moi : Je suis dans le même cas que toi, surtout actuellement, puisque j'ai repris il y a peu de temps. Ils me sollicitent énormément, étant donné que je suis le nouveau de l'équipe et que je n'ai pas été là durant une dizaine de jours, et pourtant, j'essaye de fixer des rendez-vous sur mes heures de trous, quitte à laisser tout le reste de côté.
- Ines : Ça n'est pas mon cas. En ce moment, je prépare de nombreuses choses, notamment un départ au Qatar, dans très peu de temps, in shâ Allah, donc c'est loin de mes pensées.
- Moi : Tu comptais me prévenir au dernier moment ?
- Ines : Ça n'est pas encore validé, donc je ne voulais pas te prévenir de suite.
- Moi : Si ça se valide, ce sera pour combien de temps ?
- Ines : Je ne sais pas ! Tout est encore en négociation.
- Moi : Tu m'as brusqué, j'ai le nerf qui tremble là.
- Ines : C'est ce que je vois, mais maintenant, tu vas sûrement me comprendre. Lorsque tu décides de ne pas me prévenir ou alors au dernier moment de toutes tes idées décalées là.
- Moi : Oh ! J'ai compris, c'est bon, mais sur ce qu'il en est du temps, ce sera toujours plus que moi, étant donné que ce sera un voyage lié à ton travail. Tu ne seras pas de retour avant un mois minimum, c'est sûr ça.
- Ines : Je ne sais pas encore, mais dans tous les cas, ça te permettra d'être seul avec Zaher, ce qui créera des liens bien plus forts entre vous, puis surtout, tu pourras te rendre compte de ce que j'ai vécu durant tous ces mois sans toi, à la différence où, tu le vivras très sereinement, parce qu'en soit, le plus difficile est passé.
- Moi : Bon, arrête-toi ! Je n'ai pas envie que tu me parles de ça, parce que je suis en train de monter en pression, donc on verra bien le moment venu. Là, je te parlais de la recherche de toit. Ça n'est pas pour te prendre la tête, si je te booste autant avec ça, donc mets-y du tien un peu s'il te plaît.
- Ines : Évite de me bouffer quand tu me parles, je ne suis pas un chien. Si, à l'époque, tu avais été plus réfléchi sur ça, tu ne serais pas en train de chercher des solutions pour fuir les bourbiers.
- Moi : Autant que si on avait été réfléchi sur notre acte, on n'en serait pas là actuellement. Tu es mon délire, mais wAllah, si notre acte, il ne nous avait pas lié à ce point, même pas une seule seconde, j'aurai poursuivi avec toi.
- Ines : Je n'en ai strictement rien à faire d'être ton délire ou de ne pas l'être. Si tu crois que ça me fait quelque chose ce que tu me dis, détrompe-toi, parce que ça me passe au-dessus.

Petit à petit, l'ambiance s'était mise à se tendre et je m'étais permis de lui dire certaines choses assez har que je n'aurai peut-être pas dues. Il y avait eu beaucoup de choses qui m'avaient énervé, en plus de ce qu'elle m'avait dit, sur le fait, qu'elle allait sûrement partir au Qatar pour le travail. Elle m'avait vraiment mis sur les nerfs, da shit.

Je suis fier de cette femme et de son beau parcours dans le milieu de la haute gastronomie, qui plus est étoilé, et même si, je n'y connais pas grand-chose sur tout ça, je sais à quel point c'est un milieu très tendu où les gens sont ingrats, vicieux et mauvais avec tout le monde, jusqu'à vouloir l'échec des autres, et tout faire pour y arriver, damn.

Même si, à première vue, ce milieu est vraiment rebutant, elle n'a jamais lâché l'affaire, même après être tombée enceinte et avoir vécu toutes ces galères. Elle trime depuis ses quinze ans, parce qu'elle en veut et elle tient vraiment à être reconnue dans ce milieu, mais surtout, dans tous les grands pays arabes. Ça reste l'un de ses rêves.

Depuis ses débuts, il y en a beaucoup qui ont essayé de lui faire de l'ombre, mais il y a toujours eu de très grands chefs, par-derrière, qui étaient là pour lui rappeler qu'elle a les capacités, les diplômes et le mental pour ça. Je ne tenais pas à ce qu'elle lâche son rêve, même si, j'avais vraiment eu la haine qu'elle décide de partir comme ça.

Sur le moment, je n'avais pas pensé à son avenir et ce que ce voyage allait lui apporter dans tout ça. J'avais vraiment pensé à moi, mais surtout, à savoir comment j'allais pouvoir gérer ça tout seul, et ce, durant plusieurs semaines. Ça avait été le bordel et j'étais devenu haineux. Tout s'était vraiment très bien tracé dans ma tête, for sure.

Je n'avais eu que Zaher, Junayd et Lylia dans ma tête. Si j'avais été seul avec Zaher, j'aurais poursuivi ma petite routine avec lui, sans tracas, mais il ne fallait pas que j'oublie Junayd et Lylia, étant donné qu'ils faisaient partie de ma vie, tout autant que Zaher et Ines. J'avais encore beaucoup de mal à me le faire comprendre ça, vraiment.

À l'époque, Lylia était vraiment difficile à vivre en plus de cette forte jalousie dont elle faisait preuve, et encore à ce jour. J'avais beaucoup de mal avec elle, mais également avec tout ça. Ça avait été pour ces raisons que je l'avais mal pris, le fait qu'Ines allait partir. J'allais devoir mettre beaucoup de choses de côté pour être sans cesse auprès d'eux.

Suite à ça, les échanges entre Ines et moi, étaient devenus très tendus, donc on s'était laissé. J'étais parti sur mes occupations, puis le lendemain, j'avais passé ma journée tranquillement et le soir, en rentrant chez elle, j'avais fait un détour à la salle, afin de me réinscrire, chose que je devais faire depuis un bon moment déjà. Je l'avais enfin fait.

Depuis que j'avais arrêté de consommer, j'avais accumulé pas mal de choses au fond de moi, qui me pesait énormément. La longue période où je consommais pour oublier, j'arrivais plus ou moins à me calmer sur ces pensées noires, mais forcément, depuis que j'avais arrêté pour diverses raisons, notamment ma santé, ça n'était plus pareil.

Actuellement, il y a pas mal de choses sur lesquelles, j'ai réussi à passer au-dessus, même si, j'y pense encore fortement, mais forcément, je n'ai pas eu la force de passer au-dessus de tout, et je ne pense pas que j'y arriverai un jour. Tous ces forts états, dans lesquels je me mets, ça a été et ça restera pour les mêmes choses, très clairement.

En écrivant tous ces mots, la première chose, mais surtout, la première personne parmi tant d'autres à qui je pense, ça reste mon frère et ce qui l'a vécu. Je ne suis jamais réellement rentré dans le sujet, même en real life, c'est d'ailleurs pour cette raison que peu de monde le savent parmi les personnes qui m'entourent quotidiennement.

C'est différent d'un décès qu'on peut entendre un peu partout. Il a perdu la vie, suite à de nombreux mauvais choix qu'il a pu prendre durant toutes ces dernières années avant sa fin. La forte jalousie et la haine de la plupart qui l'entouraient ont eu raison de lui et de ses frérots qui ont eu exactement la même fin de vie. Ça me hante, zeh.

Même si, il a fait certaines choses pas très nettes, ils lui ont retiré la vie salement, mais surtout, de façon, enfin, je n'arrive même pas à poser des mots sur mes maux. Il n'avait pas été préparé à une fin comme celle-ci, parce qu'il n'aurait jamais pensé ça, et je m'en étais vraiment rendu compte, lorsque j'étais allé voir les gars qu'il a côtoyés.

Depuis quelques années, il y a diverses choses qui me pèsent et cette chose en fait partie, même si, je me suis toujours dit le contraire, afin de me rassurer. Lorsque j'avais été dans ma sale période de consommation excessive, j'arrivais à mettre pause sur certaines choses dues aux fortes doses, même si, ça ne durait jamais très longtemps.

Depuis, j'avais arrêté toute consommation et je n'avais plus cette forte chose qui me permettait de mettre pause à tout ça l'espace de quelques heures. Entre-temps, je m'étais fortement rapproché de la religion et je m'étais mis à le ressentir au fond de moi, malgré des moments de baisse, mais j'avais eu ce besoin d'extériorisé autrement.

Je m'étais réinscrit à la salle pour ces raisons-là. Comme auparavant, j'allais m'y remettre, en plus du fait que ça allait me permettre d'y laisser un peu de ma haine. Je n'avais eu aucun autre moyen de le faire, puisque j'avais difficilement tiré un trait sur la drogue, mais aussi, du fait que je ne me vidais jamais réellement les pensées de tout ça.

Dans ma petite routine, il y avait eu certain changements. Ces derniers temps, je m'étais éloigné des frérots, afin de ne pas voir Nouredy et qu'il me prenne la tête avec mon Monsieur, sinon, clairement, ça aurait été un bon moyen de remettre toute ma haine sur lui, et même sur eux, et ça n'était absolument pas ce que j'avais voulu pour eux et moi.

J'avais profité de toutes ces soirées, après une longue journée de travail, pour aller à la salle y lâcher un peu de ma rage. Ça avait vraiment été un plus, même si, j'avais toujours le poids de ces choses-là qui me pesait sur les épaules et le moral. Le fait de me défouler, ça avait été comme pour atteindre de mes coups, toutes ces choses.

Quelque temps après, Zyam m'avait recontacté et il avait demandé à ce que l'on se voie. On s'était posé chez lui. Même si, j'avais eu encore un peu de mal avec sa façon d'être, l'ambiance avait été un peu plus détendue que toutes les autres fois. Ça faisait un bon moment qu'on ne s'était pas posé en léger, afin de partager un moment.

Les choses n'avaient pas changé, puisque aucun mot n'avaient réussi à sortir. En sah, il y avait eu pas mal de choses qui avaient facilité notre éloignement, comme mes comportements changeants qui avait fini par le refroidir et créé des tensions entre nous, ou alors tout simplement nos vies qui étaient devenus très différentes. 

Notre éloignement avait créé un malaise entre nous et donc, ça n'était plus aussi naturel entre nous, comme ça avait pu l'être à un moment dans notre vie, indéniablement. Ce qu'il m'avait dit quelques jours avant, ça m'avait laissé penser qu'il attendait du changement sur notre relation. J'avais eu les mêmes attentes, sans lui en faire part.

Ça avait été encore un peu trop tôt pour partir sur des sujets assez profonds, comme on avait pu en avoir l'habitude avant tout ça. Ça allait sûrement mettre du temps, mais on allait devoir y mettre du nôtre, afin que notre relation de frère à frère change et se rapproche au plus de celle qu'on avait pu avoir à l'époque, puis même, dès nos débuts.

Étant donné qu'on n'avait pas su quoi se dire, j'étais allé sur le sujet des billets. J'avais eu envie que ça se fasse et que je me débarrasse enfin de ça. J'avais toujours dit à Zyam que je lui revaudrais tous ces moments où il avait été là pour moi, d'une manière ou d'une autre. Je suis quelqu'un de parole, donc ça allait être fait, for sure.

Avant de dire quoi que ce soit, j'avais sorti les billets et je les avais posés sur la table basse en face de lui. Il avait posé son regard sur moi et il ne m'avait pas lâché une seule fois, tellement qu'il avait été dans l'incompréhension. Tout avait bien été calculé dans ma tête, et clairement, il n'allait pas pouvoir refuser ça.

Mon geste allait être dû à toutes ces fois où il a été là pour moi, autant que j'ai été là pour lui, alhamdulillah, mais aussi, par simple envie de faire plaisir à ce gars de fou, à ce frérot de dingue sur qui je suis tombé il y a maintenant quelques années, et avec qui j'ai vécu énormément de choses, mais surtout de très bonnes choses..

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