Cause à effet

By Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... More

● Pourquoi
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By Emirdzae

Les derniers jours, j'avais essayé de me détendre, mais sans succès, d'autant plus qu'il y avait eu des fausses alertes, qui m'avaient rendu toujours plus nerveux. J'avais été sur une période de jour, donc lorsque je dépointais, c'est là que j'étais tapé par tous les messages. C'était toujours aussi haar, et ça me coupais toujours autant le souffle, zeh.

Ces neufs mois n'avaient vraiment pas été favorables pour moi. Je n'avais pas été prêt à accueillir un autre bébé, dans ma vie, et ça n'avait pas réussi à passer. Avant même qu'il soit là, je pensais au fait, qu'il n'avait rien à faire avec moi, et un peu plus sur les derniers jours. J'avais eu envie d'être qu'avec Ines, Zaher, et que Zian soit là, avec nous.

Avec le temps, j'avais entièrement accepté Zaher, et le fait que ce soit mon fils, autant que j'aurai entièrement accepté Zian, s'il était encore présent, et ça, je n'en doute pas. Je m'étais habitué à lui, et c'était devenu une force pour moi, d'autant plus lorsque je pensais à Zian, et c'est quelque chose qui n'a pas changé avec le temps, for sure.

Quant à Junayd, ça avait été compliqué. J'avais eu l'impression de revenir quelques années plus tôt, lorsque j'avais vécu la grossesse d'Ines, et tous les problèmes qui avaient été liés à ça. Je n'avais pas accepté le fait qu'il allait y en avoir un autre, et ça m'avait vraiment rendu fou. En ce qui concernait ça, je n'avais plus envie de faire d'effort.

Ça m'avait vraiment mis la haine, tout cet emballement qu'il y avait eu autour de ce petit, alors qu'il n'était même pas encore né. Je montais toujours en pression, lorsque Lylia et Ines, me parlaient de lui. Sur les derniers temps, ça avait été très haar, et tous les jours, je m'étais mis en tête, qu'il arrivait, jusqu'au jour où ça avait été la naissance.

Ce jour-là, le 17 juillet 2012, j'avais dépointé dans les alentours de dix-huit heures, et lorsque j'avais rallumé mon portable, ça avait été une avalanche de messages et d'appels. Le seul que j'avais retenu, ça avait été le dernier, celui où il avait été écrit que le petit était né. Après avoir effleuré ce message, j'ai cru que j'allais faire une syncope, shit.

J'aurai voulu être posé au calme, avec Zaher et Ines, chez elle, mais non. Je m'étais aussitôt changé et j'étais allé les rejoindre à l'hôpital, même si, je n'en avais pas eu l'envie, parce que je n'avais pas été prêt à ça. La nouvelle, ne s'était pas posée et je n'en avais pas encore pris véritablement conscience. J'avais été complètement ailleurs, damn.

Une fois que j'étais arrivé à l'hôpital, j'étais allé à l'accueil pour avoir tous les renseignements, et lorsque je les avais eus, j'avais fait demi-tour, afin de monter. J'avais dû passer par la salle d'attente, pour pouvoir prendre les escaliers, et en y passant, j'avais entendu quelqu'un m'appeler, et une fois que je m'étais retourné, j'avais vu Samia.

Lorsque j'avais été mis au courant de la naissance de Junayd, j'étais aussitôt devenu très vulnérable, et ça n'avait clairement pas été le bon jour, pour venir me prendre la tête, donc lorsque je l'avais vu avec mon fils, ça m'avait complètement fait vrillé. Sur le moment, j'avais passé tous mes nerfs sur elle, tellement que j'avais été en tension.

J'avais été dans un état second, et je m'étais mis à l'insulter de tous les noms, sans prêter attention aux gens qui étaient autour de nous. Au début, personne n'avait osé l'ouvrir, mais par la suite, il y en avait qui s'étaient levés et qui s'étaient interposés tout en appelant la sécurité. Par la suite, la sécurité m'avait dégagé, en laissant Zaher à Samia.

C'était tous des choses qui s'accumulaient, et qui me rendaient toujours plus violent et insultant. Une fois dehors, ça ne s'était pas arrêté pour autant, parce que je n'avais apprécié qu'ils me virent alors qu'il y avait Zaher, Ines et Lylia à l'intérieur. Je leur avais expliqué les choses, mais aucun d'eux ne m'avaient écouté, parce que j'étais devenu agressif.

Par la suite, Samia avait appelé Ines, afin qu'elle descende. Elle avait pris Zaher, et elle m'avait rejoint dehors. On s'était éloigné de l'entrée, parce que la sécurité ne me lâchaient plus du regard, et on était allé s'installer un petit peu plus loin. Ça m'avait mis sous une tension affolante toutes ces choses, et j'en avais voulu à Ines.

- Moi : Tu le sais très bien ce que j'éprouve pour elle, mais à chaque fois tu l'as ramène. Tu cherches à ce que je lui fasse une dinguerie.
- Ines : Lylia, aurait accouché seule, chez elle, si Samia n'avait pas été là, donc arrête ça. Tout comme toi, j'étais au travail, et je n'aurai jamais eu le temps d'aller jusqu'au 95 pour la déposer à l'hôpital, donc heureusement que Samia, a répondu présente quand je lui ai demandé si elle pouvait l'emmener.
- Moi : Il faut que tu comprennes que je n'en ai rien à faire de ça, ne crois pas que tu vas réussir à me toucher en me disant ça, mais vraiment. Je ne peux pas me la voir, et ça me rend dingue quand je vois que Zaher est sur elle, donc arrête de me faire ça avant que je parte en vrille.
- Ines : Je n'ai même plus envie de t'écouter. Je vais repartir avec Zaher, et débrouille-toi avec Lylia, déjà que tu n'as même pas été présent pour elle, comme tu l'as fait avec moi. Décidément, sur certaines choses, tu ne changeras jamais.
- Moi : Oh ! Ne commence pas à me dire des choses comme ça Ines, parce que je suis en train de claquer là. J'étais au travail, donc comment j'aurai pu le savoir à temps ? Et de plus, je serai resté à l'accueil, donc ça n'aurait absolument rien changé.
- Ines : Tu le savais très bien que la naissance, elle était estimée pour cette semaine, et hier, elle avait énormément de douleur, donc tu aurais dû prévoir et garder ton portable sur toi, comme ça, tu aurais pu être présent à l'hôpital.
- Moi : Rentre sinon je ne vais pas réussir à me retenir.

Je n'avais pas du tout apprécié son comportement et forcément, ça m'avait fait claquer le nerf. Elle savait très bien que Samia, je ne pouvais plus me la voir et que ça me rendait fou quand je la voyais avec Zaher. À chaque fois, j'avais l'impression, qu'elle faisait exprès pour me voir hors de moi, et je n'acceptais pas ça. J'avais la haine de Samia.

Par la suite, j'étais retourné devant l'hôpital, afin d'aller voir Lylia, mais la sécurité n'avait pas voulu me laisser passer, donc j'avais dû faire le tour pour passer par la deuxième entrée. Une fois, à l'intérieur, j'étais aussitôt monté, pour ne pas me faire virer. J'avais rejoint Lylia, dans la chambre, et en rentrant, j'avais aussitôt remarqué le berceau du bébé.

Ma nervosité avait atteint un degré très fort, yayy. Je n'avais pas su où me mettre et ni quoi faire, ça avait été compliqué à gérer. Je m'étais installé à côté d'elle, et j'avais eu du mal à engager, tellement que j'avais été sous tension. Je ne saurai pas expliquer la chose, mais ça avait eu du mal à passer, je l'avais vraiment eu très mauvaise. Damn shit.

Je n'avais pas réussi à poser mon regard sur elle, et encore moins à le poser sur le petit. Je n'avais pas fait le malin du tout, et je n'avais eu qu'une envie, ça avait été de repartir, mais je ne me l'étais pas permis, et j'étais resté à ses côtés, durant un bon moment. Ça avait été lourd, mais je n'avais rien dit et j'avais laissé les choses se faire doucement.

Depuis que le travail avait commencé, dans la matinée, Lylia, n'avait fait que de répéter aux femmes, qui la prenaient en charge, que le père de l'enfant allait arriver, mais aucune d'elles ne m'avaient vu, donc elles s'étaient toutes posé des questions, et finalement, lorsqu'elles m'avaient vu avec Lylia, elles avaient essayé de faire des vieilles blagues.

Elles ne me connaissaient pas, donc elles ne savaient pas comment j'étais un dingue dans ma tête. Ça m'avait d'autant plus fait monté la pression, et ça avait été fini après ça. J'avais attendu qu'elles s'en aillent, et j'avais prévenu Lylia, que j'allais revenir le lendemain, mais là, j'avais eu ma dose, et encore un peu plus, et j'allais faire une fackin dinguerie.

Lylia, avait très mal pris le fait que j'étais reparti sans porter un peu d'attention à Junayd. Elle aurait voulu qu'il y aille un contact physique entre lui et moi, mais pour le coup, je n'en avais vraiment pas eu l'envie. Quand on ne veut pas quelque chose, ça ne sert à rien de se forcer, parce qu'après vient le dégoût, et je ne cherchais pas à en être dégoûté.

Une fois sorti, j'étais reparti chez Ines, et une fois rentré, j'avais aperçu Samia. Ça avait été la chose de trop pour cette journée, mais vraiment. On avait eu une discussion juste avant, mais visiblement, ça ne lui avait rien fait. Je n'avais rien pu dire sur le fait, qu'elle était chez elle, puisque ça n'était pas chez moi, mais elle n'avait pas à toucher Zaher.

Ça m'avait rendu dingue et je n'avais pas réussi à me contrôler. J'avais été assez haar avec elle, et je l'avais attrapé, puis je l'avais violemment poussé contre la porte de l'entrée, pour qu'elle parte. J'avais été dans un état second, et je n'avais pas réussi à me calmer. J'avais eu l'impression, qu'elles me cherchaient, mais ça avait été la fois de trop.

Lorsqu'il s'était passé ça, Ines avait ouvert la porte et elle m'avait dit «Emir, wAllah que tu vas sortir de chez moi, sinon j'appelle les hnouch» Ça m'avait brusqué d'entendre ça sortir de sa bouche, mais je n'avais rien dit et j'étais ressorti. Ce soir-là, j'avais vraiment été mal, et je n'avais pas su quoi faire. J'avais ressenti énormément de choses, yayy.

J'avais eu l'impression d'être complètement sonné et peu importe ce que je faisais, ça n'était jamais bon, et ça m'enfonçait toujours plus dans la haine. Je m'étais posé dans ma gova, puis j'avais pris la route jusqu'au 78, afin de passer toute la nuit, avec des frérots et des gars, avec qui je faisais du sale, quelques mois auparavant. J'avais vrillé, shit.

Pour prendre cette décision, c'est que j'étais retombé bien bas. Mon intention, elle était là, je savais très bien la raison qui m'avait poussé à les rejoindre. Je n'étais pas allé là-bas, pour rien. Ça les avait surpris de me voir, et aussitôt, ils n'avaient pas perdu de temps et ils m'avaient dosé comme avant. Ça m'avait emmené complètement ailleurs.

Je m'étais cassé le crâne, tellement, que le matin, je n'avais pas pu repartir seul. Il y avait l'un de mes frérots, qui était lège, qui m'avait déposé jusqu'à la porte de Ines, et qui était reparti en transports. En rentrant, j'étais tombé raide jusque dans l'après-midi. C'était la première fois, que je loupais une journée de travail, depuis mes débuts, yayy

J'avais été dosé de messages et d'appels, parce qu'ils s'étaient demandés pourquoi je ne m'étais pas présenté, mais surtout, pourquoi je n'avais pas prévenu la veille ou au plus tard le matin. Sur le coup, la première chose à laquelle j'avais pensé, ça avait été de faire un certificat, mais il y en avait aucun qui avaient voulu me le faire, donc j'avais laissé.

Je n'avais pas su quoi leur dire, donc ça avait été assez compliqué. J'avais encore beaucoup de choses à prouver, pour ne pas dire tout, parce que j'étais le petit nouveau, donc je n'avais pas voulu que ça aille loin, et que je me fasse remarquer, puis qu'ils s'imaginent que j'étais en train de les lâcher. J'avais bien cogité, avant de prendre une décision.

J'avais cogité jusqu'à m'en donner mal au crâne, et finalement, la chose qui était restée, ça avait été la naissance de Junayd. J'étais déjà suffisamment froissé, et forcément, j'aurai voulu garder ça pour moi, mais pour éviter toute incompréhension de leur part, j'avais décidé de me servir de la naissance, afin de justifier mon absence de ce jour-là.

Je m'étais préparé et j'avais rejoint Lylia, à l'hôpital. J'avais passé quelque temps avec elle, ainsi que le petit, même si, j'avais passé tout mon temps à l'éviter, puis finalement, j'étais reparti, afin de faire toutes les démarches liées à la naissance, un peu partout. Suite à ça, je m'étais rendu jusqu'à mon travail, afin de pouvoir justifier mon absence

Lorsqu'ils avaient été mis au courant, ils m'avaient dit que je pouvais poser un congé paternité, mais j'avais refusé. Je n'en avais pas eu besoin, sur le moment, donc je n'avais pas voulu le prendre pour rien, et j'allais l'utiliser un petit peu plus tard. Une fois, toutes les formalités faites, j'étais reparti, et j'étais allé jusqu'au 78, rejoindre les frères.

J'y étais allé un petit peu plus tôt que la veille. Le seul endroit où je pouvais vraiment me poser chill, c'était chez Ines, mais avec ce qu'il s'était passé la veille, j'avais préféré l'éviter, donc j'étais aussitôt allé jusqu'à Mantes. On s'était tous mis lège, et dans la nuit, j'avais reçu un message de Nouredy, qui m'avait aussitôt calmé et stoppé, ark zeh.

- Nouredy : Le ramadhan va commencer in shâ Allah, donc on pensait tous te voir cette nuit.
- Moi : Je passerai demain soir in shâ Allah.
- Nouredy : Emir, j'ai eu des échos ce matin, par rapport au travail. Je ne sais pas pour quelle raison tu as décidé de ne pas y aller, mais si c'est justifiable, pense à prévenir la prochaine fois, parce que j'ai une petite part de responsabilité dans tout ça, du fait que je t'ai pistonné, donc si tu ne donnes pas le meilleur de toi, forcément, je me ferai réprimander.
- Moi : J'y suis allé tout à l'heure, j'ai justifié mon absence.
- Nouredy : Dans ce cas-là, c'est bon, mais pense juste à prévenir un petit peu plus tôt les prochaines fois.
- Moi : Il n'y aura pas de prochaine fois.
- Nouredy : In shâ Allah. Tu as l'air ailleurs ces derniers temps, donc si il y a quelque chose qui ne va pas, n'hésite pas à m'en parler, afin qu'on trouve des solutions.
- Moi : Il n'y a absolument rien. Je t'ai dit que je passerai demain soir, in shâ Allah.
- Nouredy : Même si, tu me dis qu'il n'y a rien, j'ai bien compris que tu n'allais pas bien en ce moment, mais détends-toi frérot. Ce mois de jeûne, va te faire du bien in shâ Allah. On va partager ça tous ensemble, et ça ne va être que du bon pour chacun de nous. Tu n'es pas venu aujourd'hui, mais in shâ Allah demain, tu seras présent avec nous, pour le tarawih. Ça va tous nous être bénéfique.

Lorsqu'on avait eu cette discussion, j'étais à Mantes, avec des frères de la rue, en train de me mettre mout. Ça m'avait complètement retourné, calmé et dégoûté. Une fois, qu'on avait stoppé notre discussion, j'avais repris la route, et j'étais reparti chez Ines. J'étais allé me laver puis faire ghusl, mais suite à ça, je n'avais pas osé faire la salah.

Je m'étais senti complètement perdu et j'avais eu du mal à remonter. J'étais littéralement retombé dedans et ça m'avait clairement sonné. Je m'étais mis à cogiter comme un dingue et ça avait été très difficile à gérer. Mes pensées étaient reparties très loin, et quand j'avais essayé de les stopper, ça m'avait rappelé toujours plus de choses.

Cette nuit-là, avait été très longue et éprouvante. J'avais passé tout mon temps à me faire mal au crâne avec toutes sortes de mauvaises pensées. Le matin, j'avais eu la tête lourde, tellement que j'avais dosé toute la nuit, et je n'avais pas été en condition pour aller travailler, mais je m'étais bougé et j'y étais allé, malgré que j'étais ailleurs.

J'avais passé toute ma journée de travail avec les nerfs bien remontés, et lorsque j'avais dépointé, j'étais rentré chez Ines. J'avais coupé mon portable et j'étais tombé raide jusqu'au sbah. J'aurai dû être avec les frères, dans la soirée, pour le premier tarawih, mais je n'avais pas donné suite à ça. Sur cette période, je n'avais eu envie de rien.

J'avais loupé une deuxième journée de travail et ça m'avait vraiment rendu fou. Ça n'était pas ce que j'avais voulu, mais les mauvaises habitudes que j'avais reprises n'avaient pas été compatibles avec mon travail, du coup, je n'arrivais plus à suivre. J'avais été harcelé, ils m'avaient dit, que c'était trop et que ça ne pouvait pas continuer comme ça.

Lylia, elle était de sortie ce jour-là, et j'aurai dû les prévenir la veille, que je n'allais pas pouvoir être présent le lendemain, puisque c'est moi, qui allait faire toutes les démarches pour la sortie du petit, ainsi que de Lylia, mais sur le moment, je n'y avais pas pensé et donc, le lendemain, ils m'avaient attendu, mais je n'y étais pas allé, zeh.

Le patron, m'avait appelé et m'avait dit de prendre mon congé maintenant, parce que si c'était pour ne pas me présenter au travail, durant cette période, dû à la naissance, ça ne servait à rien. Il m'avait fait comprendre que c'était soit je prenais mes dix jours, soit il allait devoir me licencier, parce que je n'apportais plus aucune aide pour eux.

J'aurai voulu prendre mon congé un petit peu plus tard, pour avoir le temps d'organiser une petite virée aux Émirats ou en Algérie, afin de sortir un peu de ce quotidien étouffant que j'avais sur Paris. Ça n'avait pas été possible et j'avais dû le prendre dans l'immédiat, donc ça m'avait mis encore plus la haine, parce que j'aurai voulu partir.

Une fois que ça s'était réglé, j'étais allé chercher Zaher, à la crèche. J'étais en congé, donc il n'y avait eu aucune utilité à ce qu'il soit enfermé là-bas. Une fois que je l'avais récupéré, j'étais allé à l'hôpital, afin de déposer Lylia et Junayd, chez elle. Lorsqu'on était arrivé chez elle, elle m'avait demandé de rester un peu. Ça m'avait serré le gelb.

Je n'avais pas demandé ça, mais j'avais pris sur moi, et je m'étais installé avec Zaher. On était resté tous ensemble, mais moi, j'étais complètement ailleurs. Mes pensées me faisaient toujours autant mal au crâne, tout le monde avait été visé par celles-ci, et notamment mon Monsieur, la mama, et Nina. J'avais pensé à faire quelque chose..

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