Cause à effet

By Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... More

● Pourquoi
● Présentation
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By Emirdzae

Les derniers jours avant que je parte en Algérie, il y avait une routine qui s'était installée assez rapidement. Je passais la matinée avec Zaher et Ines, dans la journée, je sortais un peu pour retrouver des connaissances, puis dans la nuit, j'allais rejoindre Nouredy et les autres frères, pour passer du temps avec eux tous.

Quand j'allais les voir, on ne faisait pas grand-chose. On partageait quelques discussions, mais sans plus. Ils avaient dit, qu'à mon retour, c'est là qu'ils allaient vraiment prendre de leur temps, pour moi. Il était donc préférable de ne pas perdre le contact avec eux, sinon ils allaient vraiment se poser des questions, me concernant.

Il fallait que j'arrête de partir et revenir sans cesse, mais surtout sans rien dire. Il fallait que je leur montre, tout de même, que j'étais là, donc j'avais passé mes dernières nuits là-bas. Ça m'avait permis de connaître d'autres frères, notamment Heusny, Alseyn et Yazid, les frères de Kamilia. Ça m'avait fait plaisir de les voir.

Il y avait eu une très bonne entente entre ces frères et moi. Ça fait du bien de s'entretenir avec des gens qui sont intéressants à parler, mais qui sont également entiers, gentils et d'une douceur très affolante. Je n'avais encore jamais connu des gens aussi calmes et doux qu'eux. C'était de la crème ces frères, mais vraiment.

J'avais échangé avec tous les frères, mais évidemment, j'avais eu plus d'affinités avec certains, comme les frères de Kamilia et deux amis très proches de Heusny. Leur calme en était devenu très perturbant, mais vraiment, moi qui n'avais connu quasiment que des gens très vifs et en forte pression, tout comme moi.

Durant ces quelques jours, j'avais senti que mes nerfs s'étaient mis en pose. Je n'avais été qu'en contact avec des gens qui transpiraient le positif et la douceur, donc, en soit, je n'avais pas eu de quoi être sur les nerfs, bien au contraire. L'ambiance était tellement sereine et même, je dirais saine, que ça en devenait apaisant.

Sur cette petite période, je m'étais calmé sur certaines choses. J'avais stoppé le contact avec tous les shiteux, même si j'avoue que j'avais échangé quelques messages avec certains. J'avais également, arrêté le contact trop corps à corps avec les femmes, puis sur ce qu'il en était de la drogue, je m'étais énormément limiter.

Ce n'était pas ce que je voulais, à écouter mon envie, j'aurai foncé pour me mettre mout, mais le fait que durant ces quelques jours, j'avais été en compagnie permanente, que ce soit avec Ines, Zaher ou les frères, j'avais dû me limiter, à un point que je n'arrivais plus à supporter, et qui vers la fin, m'avait rendu vraiment très nerveux.

C'est là que je m'étais vraiment rendu compte qu'un arrêt brusque, ça n'aurait jamais pu le faire et j'aurai repris dix fois plus, même si à ce jour, il m'arrive encore de consommer un peu, dans des moments de très grandes descentes. J'en avais été perdu, et la simple petite dose que je prenais en rentrant, n'était pas suffisante.

Après tout, ça n'était pas plus mal. Quand j'allais revenir d'Algérie, j'allais faire ce que j'avais dit, sur le fait de prendre la grande dose et de diminuer petit à petit, mais si ça pouvait, dès à présent me préparer au fait qu'à un moment, j'allais finir comme ça, par ne plus y toucher comme j'avais pu le faire. C'était tant mieux.

Plus les jours passaient et plus je m'habituais à être avec eux, malgré tout. Quand ils priaient sur place, je priais avec eux, et quand ils allaient à la Mosquée, j'y allais aussi, mais je continuais également chez Ines. Je n'avais pas refait la même connerie, de prier seulement quand j'étais avec eux, là, je m'étais plus arrêté.

La salah ça permet de s'apaiser, indéniablement, mais à cette période, je ne ressentais pas grand-chose de bon après chaque salah, et bien au contraire. Je me dégoûtais énormément, par le simple fait que, je priais, mais que, quand j'avais l'occasion de toucher à de la drogue, je fonçais aussitôt sans penser à rien d'autre.

Je n'arrivais pas à me sentir bien et je ne ressentais pas cet apaisement après chaque salah. Je ressentais plus, de la déception, de la colère, de la haine, du dégoût et j'en passe... Mais malgré ça, Nouredy, m'avait dit «Il faut que tu continues, c'est ça qui va t'aider à te relever, mais il faut que tu sois vraiment patient»

Donc bon, j'avais continué la salah, tout en pensant au fait que d'ici les deux mois à venir, si tout allait bien in shâ Allah, je n'allais plus être en contact permanent avec de la drogue, donc je m'étais dit que, ça allait sûrement aller mieux après cette passe. C'était vraiment ça qui me gênait, mais j'avançais avec en attendant.

Je continuais de partager des moments avec ces frères, et il m'était arrivé d'y aller avec Zaher, quand j'y allais un peu plus tôt. C'était Nouredy, qui m'avait poussé pour que je le ramène avec moi, donc après un peu de forcing, je l'avais emmené. La première fois qu'il était rentré dans une Mosquée, c'était avec moi, habibi.

La veille de notre départ, j'avais encore passé la nuit là-bas sans Zaher. Depuis la veille, j'étais assez sur les nerfs, mais j'avais essayé de me contenir et de ne rien montrer, mais j'avais commencé à monter en pression quand j'avais aperçu Nouredy, en train de me regarder avec un regard qui en disait vraiment très long.

Je l'avais senti assez pensif, comme si il s'était douté de quelque chose. Il ne m'avait pas lâché du regard, et ça avait fini par vraiment me faire bouillir le sang, mais j'avais continué à ne rien dire et surtout à esquiver le plus possible son regard, parce que je ne voulais pas qu'il vienne me poser des questions sur heja.

Je n'avais pas pu l'esquiver plus longtemps que ça, indéniablement. Il était devenu très insistant quand il me regardait, donc j'avais très rapidement compris ce qu'il cherchait à faire. Il avait voulu me tester, pour voir comment j'allais réagir. J'étais un peu comme «Holy shit, qu'est-ce que je fais ? Je pars ou je reste ?»

Il avait fini par me faire un signe pour que je le rejoigne. Je n'avais pas pu faire zahma que je ne l'avais pas vu, je ne suis pas de ce genre. J'avais très bien vu qu'il m'avait fait un signe, donc j'y étais allé sans vraiment chercher à comprendre. J'allais être très honnête avec lui, peu importe ce qu'il allait me dire ou quoi.

- Nouredy : Fait redescendre les nerfs, je te sens trop tendu là !
- Moi : Dis-moi pourquoi tu me fixes comme ça depuis tout à l'heure alors ?
- Nouredy : Je n'ai pas le droit de te regarder ?
- Moi : Pas de cette manière, saha ?
- Nouredy : Tu es vraiment trop dur dans ton intonation, il faut vraiment que tu revoies ça Emir, c'est vraiment pour ton bien que je dis ça.
- Moi : Je te demande pourquoi tu me regardes, tu cherches à dire je ne sais pas quoi là. Tu joues à quoi sah ? Dis-moi la raison et on en parle plus.
- Nouredy : Ça devient désespérant. On reparlera à ton retour in shâ Allah.

C'était plus fort que moi, je m'étais emporté une nouvelle fois, mais surtout, je m'étais emporté contre lui, chose que je n'aurai jamais pensé faire, mais lui, il était resté neutre. C'était la veille du départ, et dans mon idée, j'allais passer la nuit là-bas, et j'allais repartir qu'au moment d'aller à l'aéroport, mais ça s'était pas passé comme ça.

Je ne m'étais pas senti au top de ma forme cette nuit-là, et un rien avait réussi à me faire claquer mon nerf. J'avais été très pensif, par le fait que si tout allait bien, quelques heures après, j'allais être en Algérie, mais surtout, aux côtés de ceux qui avaient vécu avec mon frère. Je ne savais pas si j'étais prêt à ça ou pas.

Ces frérots, ça faisait très longtemps que je ne les avais pas revus, et j'avais eu une certaine appréhension. J'avais décidé de ça sur un coup de tête, mais surtout, en ne prévenant absolument personne. Dans mon idée, j'allais arriver à l'improviste et j'allais voir directement sur place comment ça allait se passer.

Je m'étais simplement renseigné auprès de quelques personnes de ma famille, qui viennent eux aussi de Tlemcen. J'avais essayé de savoir par les jeunes du coin, si ces gars habitaient encore là-bas ou non. Parce qu'en vrai, je me préparais à être accueilli au top là-bas, mais ça se trouve, ils avaient bougé depuis le temps.

J'avais été mis au courant, qu'ils étaient toujours actifs à Nedroma, qu'ils bougeaient énormément à droite à gauche, par moment, durant quelques jours, mais qu'ils revenaient toujours, parce qu'ils n'avaient jamais quitté là-bas. J'avais juste espéré qu'en arrivant, ils soient là et qu'ils ne soient pas de sortie, en dehors de Nedroma.

Suite à l'accrochage que j'avais eu avec Nouredy, j'avais décidé de repartir. J'avais préféré les laisser plutôt que ça finisse mal, parce que je suis du genre à ne pas me contrôler sur certaines choses et je ne voulais pas que la situation aille plus loin. Je ne tenais absolument pas à les brusquer, ce n'était pas du tout mon but.

J'étais reparti chez Ines. J'avais profité d'elle avant de partir, puis on s'était préparé et finalement, Ines, nous avait déposés à l'aéroport. Une fois à l'aéroport, j'avais pensé un peu à Lylia, donc dès que Ines avait été sur le point de repartir, je lui avais dit de ne pas perdre le contact avec Lylia et de m'appeler si il y avait heja.

Je n'avais pas eu envie de la voir. Je sais bien qu'à ce moment-là, je n'aurai pas dû agir comme ça et j'aurai dû aller la voir avant de partir, mais malheureusement ça s'était passé de cette façon-là. Je n'avais pas été réfléchi et j'avais agi comme un con, je l'admets. Je laissais toujours à Ines, les tâches que je ne voulais pas faire.

Peu importe, j'avais arrêté de penser aux restes et j'étais parti avec Zaher. Une fois à Tlemcen, je m'étais rendu à Nedroma, afin de voir si les frérots étaient sur place. Je n'avais pas tellement eu le choix de toute façon. C'était soit je les trouvais, même ne serait-ce qu'un frérot, soit j'allais devoir bouger à Wahran.

On était arrivé en début de soirée et dès qu'on avait été sur place, je m'étais mis à les chercher de partout. Nedroma, c'est une petite ville dans Tlemcen, c'est complètement différent de Wahran. C'est à base de plein de petites ruelles, pour la plupart étroites, et si peu qu'on ne connaît pas les lieux, ça peut être casse-tête.

Je m'étais mis à parcourir toutes les petites ruelles avec la valise et Zaher, qui demandait sans cesse à se faire porter. Ça avait été très long et j'avais fini par me perdre. Je suis un Wahrani/Tlemcenien, mais rare sont les fois où j'allais à Tlemcen, donc je n'y connaissais absolument rien à l'endroit. Ça m'avait chauffé le sang.

Après tout, je l'avais voulu ça. C'est moi qui avais décidé d'y aller sans les prévenir, autrement, on aurait pu s'arranger entre nous et se donner rendez-vous à un certain endroit, afin qu'ils viennent nous chercher, mais je n'avais pas voulu, donc j'avais dû faire par mes propres moyens, et ça n'avait rien donné de très bon.

Malgré que j'avais demandé des renseignements leur concernant, auprès de ma famille, la veille, je n'étais pas tellement proche de celle-ci. Je n'avais jamais été très proche de ma famille, en général, et pour la plupart, j'étais en conflit avec, donc je n'avais pas cherché à aller chez eux. Je ne comptais pas froisser ma fierté.

Si j'avais été à Wahran, ça aurait été bouclé dès notre arrivée, puisqu'on a un toit là-bas, mais à Tlemcen, c'était différent. La mama a également un toit là-bas, mais depuis des années, on a fait loger une famille qui n'avait rien, donc je m'étais retrouvé à la rue avec mon fils, mais je m'étais dit «Une famille dans le besoin en profite, et c'est tant mieux»

Ce n'est pas comme si on avait rien. C'était que le premier jour, on venait d'arriver et sans prévenir en plus, donc c'était normal, autrement, il nous restait Wahran alhamdulillah. La nuit était tombée, donc j'étais allé donner à manger à Zaher et on s'était posé au stade avec des jeunes. On avait passé notre nuit comme ça.

Meskin, il m'avait vraiment fait de la peine Zaher, cette nuit-là. Il luttait pour ne pas s'endormir, mais dès qu'il s'assoupissait un peu contre moi, il y avait toujours un klaxon wela un pétard qui le réveillait, ça avait été comme ça durant toute la nuit. Je m'étais dit que plus jamais j'irai à Tlemcen de cette manière-là.

Dès le lendemain, à sept heure du sbah, on avait bougé jusqu'au centre, parce qu'à sept heure du sbah, c'est là où il y a tous les hommes qui sortent boire un café, donc j'avais très vite fait le calcul dans ma tête, sur le fait que belek, j'allais croiser les frérots, au centre, étant donné que c'était des habitués, et sincèrement, j'avais espéré.

On s'était posé au centre et on avait attendu. J'étais en train de regarder les gens sous tous les angles pour me rappeler ne serait-ce qu'un visage parmi tous les frères. On aurait dit un psychopathe tellement que je ne lâchais pas les gens du regard. Je commençais à vriller, parce que je voyais que mon fils n'allait pas bien.

Dès fois, j'oubliais que c'était un petit garçon qui n'avait même pas encore deux ans, et j'étais là à le traîner de partout, au centre, au stade, à la casbah, alors que c'était encore une petite crevette meskin, mais sur le coup, je ne calculais pas vraiment. Je cherchais ces gars et khlass, je ne pensais pas tellement au reste.

Je ne les avais pas trouvé, donc en attendant, j'étais parti me poser chez quelqu'un du coin, avec qui je m'étais bien entendu. On avait fait ce qu'on avait à faire et on était passé à la Mosquée avec Zaher, puis on était repartis. Je n'avais pas lâché l'affaire, je voulais les trouver ces gars. Même si j'appréhendais énormément, je voulais voir ces personnes-là.

Ils avaient vécus quelques années avec mon frère, ils avaient fait les quatre cent coups tous ensemble jusqu'à que deux des leurs se fassent descendre, y compris mon frère Allahi rahmoum, donc j'avais eu envie de les voir, c'était pour avoir cette impression d'être prêt de mon frère. Ça m'avait rendu très nerveux 

Finalement, j'avais arrêté de courir, mais surtout de faire courir Zaher à droite à gauche. Je m'étais posé avec le petit, juste en face de la casbah, là où ils habitaient normalement, et j'avais attendu ici. C'était juste à l'entrée, donc soit j'allais tomber sur eux à un bout d'un moment, ou alors on m'avait menti et ils étaient plus là.

J'avais hésité à recontacter mes cousins, afin qu'ils viennent et qu'ils les appellent, mais ma fierté me donnait des coups à chaque fois que j'y pensais, donc au final, je ne l'avais pas fait et j'avais attendu toute la journée comme ça, jusqu'à que la nuit tombe. C'est seulement à ce moment-là, que j'avais vu un groupe de gars rentrer.

Dès que j'avais aperçu ces gars, je n'avais pas voulu leur sauter dessus. J'avais attendu qu'ils rentrent dans la ruelle et qu'ils aillent s'installer là où ils voulaient. Dès ce moment-là, j'étais quasiment sûr que c'était eux. C'était des anciens, et les gars que je cherchais avaient entre vingt-cinq et trente ans, donc j'étais même sûr.

Ça m'avait mis un vrai coup de stress, je n'avais même plus eu de force pour me relever. Je ne faisais que de les regarder et je n'avais pas réussi à baisser les yeux. Je regardais tous leurs faits et gestes, et j'essayais d'écouter ce qu'ils disaient, tout en pensant à mon frère. Ça m'avait pris de l'intérieur, yay.

Dès qu'ils s'étaient tous posés, j'y étais allé avec Zaher. Il était tard, la nuit était tombée donc il faisait noir, mais dans les petites ruelles, ils faisaient encore plus noir parce qu'il n'y avait aucun lampadaire wela heja, donc ils ne m'avaient pas reconnu, ils m'avaient juste proposé de m'installer avec eux et le petit, si je le souhaitais.

Mon gelb, il allait claquer quand ils m'avaient dit ça. C'est tellement fou, mais quand ils me parlaient, j'avais l'impression que c'était mon frère qui me parlait. Ça me mettait tellement mal, mais à la fois j'avais envie qu'ils me parlent encore. Je commençais à vriller, mais totalement. Le manque de mon frère me rendait fou.

Je n'avais pas su comment les aborder. Je me parlais à moi-même dans ma tête, à savoir comment j'allais les aborder, ce que j'allais pouvoir dire, par quoi j'allais pouvoir commencer. Est-ce qu'il fallait que je me présente directement comme le «frère de Maamar» ou au contraire, il fallait que j'évite ces choses-là.

J'avais été très chamboulé, et mes pensées également. J'avais été en stresse, mais à mort, mais j'avais surtout été très mal intérieurement, mais en même temps, je me disais «Imagine ce n'est pas eux. T'es là, tu te sens sûr de toi, mais ça se trouve t'es complètement à côté de la plaque» Je ne savais plus quoi penser.

Finalement, je m'étais dit, qu'il était préférable de mettre en avant le fait que j'étais le frère de Maamar, comme ça si jamais ils me recalaient en me disant qu'ils ne connaissaient pas de Maamar, au moins je n'allais pas perdre de temps et j'allais passer aussitôt à autre chose pour retrouver les vrais frérots de mon frère.

Fallait-il encore que j'arrive à poser des mots. Ma langue, elle tremblait ga3, j'avais khaff de sortir une connerie ou de bégayer. Ils m'intimidaient énormément, si ça avait été des gars comme ça, je n'aurai eu aucune gêne à aller les voir et à parler avec eux, parce que j'ai de la tchatche, mais là, c'était complètement différent..

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