Cause à effet

By Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... More

● Pourquoi
● Présentation
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By Emirdzae

Je n'avais pas pu éviter le sujet plus longtemps, ils me piquaient énormément à ce sujet donc indéniablement il avait fallu que je leur explique, surtout Krim il était dans le forcing avec moi, il me taclait sans cesse. Je n'allais pas passer par je ne sais combien de chemin, je n'allais pas lésiner sur ma façon de leur dire.

- Krim : Bon le gars mystérieux là, il va nous expliquer ce qu'il lui est arrivé l'autre jour ?
- Moi : Ouais je vais vous expliquer, il y a pas de soucis.
- Krim : On est dans l'incompréhension, on attend des réponses nous.
- Moi : Déjà vous devez vous doutez que c'est fini, on ne fera plus affaire ensemble.
- Hocine : Vu comment ça a été fait, on imagine bien que c'est fini. Tu nous as rien laissé sah.
- Moi : C'est sah ce que tu me dis-là ? Ça reste normal le fait que j'ai tout repris, c'était à moi tout ce qu'il y avait à l'intérieur.
- Hocine : Ouais je comprends, mais tu n'as pas fait le partage des bénéfices alors qu'on a quand même tous donné dans ça.
- Moi : Tu me joke là wela kifach ? Ah sahbi vous en avait plus profité que moi dans l'histoire. J'étais quasiment jamais là, vous vous ramassiez toujours tout.
- Hocine : Bah raison de plus alors. Ceux qui en font plus ils sont beaucoup plus récompenser normalement ?
- Moi : Oh tu veux me faire bouillir le sang wela kifach ? Actuellement c'est grâce à moi si vous en êtes là donc calma. Je n'aurai pas pris les devants, vous en seriez pas là. C'est grâce à moi si vous connaissez du monde dans ce milieu, ici et derrière les frontières donc ne me fait pas monté en pression.
- Krim : Mec on donne tous notre point de vue sur la situation donc ça ne sert à rien de s'embrouiller.
- Moi : Toi ferme bien ta gueule par contre parce que tu n'as même pas été capable de te gérer pendant un an. Tu es devenu fou du liquide, rien que tu deviens paro en voyant un billet de cinq.
- Krim : Tu l'est autant que moi, donc ferme ta gueule.
- Moi : Qu'est-ce tu jactes toi ? Je sais me géré par rapport à ça, sale baltringue. Je ne fais pas des dépenses inutiles comme vous avez pu le faire. Vous verriez tout ce que j'ai dans les sacs vous hallucineriez. En une journée vous auriez déjà tout claqué vous.
- Krim : Parce qu'on savait qu'au final même si on dépensait les réserves seraient toujours pleines.
- Moi : Et alors, c'est une raison pour plus se sentir et faire de la khra ? Mahlich, moi j'en ai fini avec vous. Si vous voulez poursuivre ensemble allez-y, mais je sais que vous ne tiendrez jamais parce que vous ne savez pas y faire.
- Kalvin : Même si je trouve ça naze de s'embrouiller pour ça, je trouve que tu as quand même raison sur certains points. Nous ne sommes pas fait pour ce milieu nous.
- Moi : Je vais être franc. Je n'avais jamais pensé à arrêter avec vous malgré que les sensations que je recherche dans ce milieu je ne les avais pas trouvé avec vous, mais ce qui m'a poussé à le faire, c'est que Zyam et Houssam veulent que j'arrête d'être dans ce milieu, donc ils voulaient descendre le squatte et ça a été fait l'autre jour quand on était venus et que j'avais tout viré. Suite à ça je me suis rendu compte qu'en plus d'être accro à la seringue, je suis également accro à ce milieu en général et je ne me vois pas arrêté tout ça, et pas parce que je suis un fou des thunes comme Krim ou d'autres pourraient le pensé, non, c'est juste que étonnement j'aime être confronté à ces bourbiers. Les bonnes sensations que je recherche je les ai trouvées avec un groupe de gars que je côtoie du 78, donc j'ai arrêté avec vous et je poursuis maintenant avec eux.
- Hocine : Donc si je comprends bien tu nous as laissé pour d'autres ?
- Moi : Il y a pas de je vous ai laissé pour d'autres, j'ai mis la bague au doigt à personne moi. J'ai quand même le droit de partir si j'en ai envie ? Vous n'allez pas décider à ma place.
- Kalvin : Je respecte ton choix moi, de toute façon c'est mieux comme ça. Ça a permis de nous ouvrir les yeux et de voir que concrètement nous ne sommes pas fait pour ça nous.
- Hocine : Mais ça c'est toi qui le dit Kalvin, tu n'es pas fait pour ce milieu très bien, mais nous met pas dans le même sac que toi.
- Kalvin : Bah en tout cas je ne vous mettrai pas dans le même sac que lui. Emir il est ici - et vous là _. Vous n'avez pas le même level sur ça, admettez-le et c'est tout.
- Hocine : C'est bon je me barre parce que là j'ai envie de cogner.
- Moi : Bah cogne, vas-y, assume et on verra si je me retourne pas contre toi pour te faire du sale. Tu n'acceptes pas la critique constructive.
- Hocine : Tu vas fermer ta gueule Emir. T'es un mec mauvais et wAllah qu'est-ce que je regrette de t'avoir envoyé ce putain de messages quand j'ai appris que tu avais enfanté tout le quartier. J'ai voulu être là pour toi, mais en fait tu ne le mérites même pas.
- Kalvin : Emir qui est mauvais ? Ah je crois qu'on ne parle pas de la même personne là par contre.
- Moi : Laisse c'est un haineux ce gars. Gelek tout le quartier, t'es un fou toi, tu m'as fait dahak chwiya là. Tout Paname aussi le temps que tu y es ? Puis zahma tu as voulu être là pour moi, mais qu'est-ce j'en ai à faire moi ? Je n'ai pas besoin de toi.
- Hocine : Ferme ta gueule et assume.
- Moi : Assumer quoi en fait ? Ouais je suis père de famille et alors ? Tu te mêles de ce qui ne te regarde pas. J'essaye de me contenir, mais wAllah que si tu me fais chauffer le sang, je vais balancer des gros dossiers à ta femme et là tu pourras dire «Emir c'est un mauvais» Donc me chauffe pas trop.
- Hocine : Tu n'as aucun dossier donc arrête de faire zahma. Je suis marié, toi tu fais des qtru chelou.
- Moi : Mais je m'en bats les couilles, tu le comprends ça ou pas ? Moi je n'ai pas la bague au doigt, j'ai des comptes à rendre à aucune femeu, toi tu fais du sale derrière son dos, donc je te le dis Hocine me chauffe pas parce que sinon ma langue elle va trembler et elle va sortir des dossiers.
- Hocine : Tu caches ton jeu en fait, t'es un putain de mauvais zeh. Je n'ai jamais vu un mec aussi mauvais que toi.
- Moi : Continue à me chauffer baltringue, là tu me fais monter la sauce et ça ne va pas le faire. Tu es juste un putain de haineux par rapport au fait que je t'ai mis amnése et que je t'évite depuis quelques temps parce que je n'apprécie pas que tu sois toujours fourré avec ma sœur alors que t'es marié. Tu essayes de te faire passer pour un bon mec, mais t'es pire que moi. Je ne le répéterais plus, mais si tu fais du sale avec ta langue de vipère, moi je ferais du sale à ma manière, et n'oublie pas que dans ma tête ça tourne pas rond, je suis un malade moi.

Tous les sujets avaient été abordés, ça avait été très loin. On s'était donné rendez-vous chez Kalvin pour parler du squatte et finalement ça avait fini en règlement de compte entre Hocine et moi. Les autres n'avaient pas su quoi faire. Ils avaient hésité entre s'interposer et risquer de se prendre des coups ou rester en retrait.

Plus on se répondait et plus ça nous chauffait de plus en plus. Il n'avait pas accepté ce que je lui avais dit, parce que contrairement à lui, moi j'assumais entièrement tout ce que j'avais fait, tandis que lui il cachait ce qu'il faisait, et ça l'avait choqué le fait que je parle de ça devant tous ceux qui étaient avec nous, chez Kalvin.

Je ne suis pas de ce genre, à faire mal à quelqu'un volontairement, enfin du moins j'essaye en tout cas, même si c'est difficile, surtout avec un caractère très fort comme le mien où à tout moment il y a du sale qui peut sortir de ma bouche, mais ce jour-là je lui avais vraiment balancé volontairement ce que je pensais.

J'en avais eu envie depuis longtemps, parce que je commençais à voir rouge le fait qu'il était souvent avec ma sœur. Je ne comprenais pas pourquoi à chaque fois il était avec elle, et quand je demandais à Nina, elle me disait qu'il y avait rien, mais je n'y croyais pas. C'est ça aussi qui m'avait poussé à lui cracher ma haine.

Ça lui avait fait monté le sang et il avait commencé à vouloir taper, je m'y étais préparé depuis le début à ça, parce que Hocine il est comme moi, c'est un nerveux à fond. Je lui avais rendu les poings bien fermés ce qu'il me balançait. On avait commencé à se mettre des coups et finalement les autres étaient rentrés dedans.

Ils avaient essayé de calmer la situation plutôt que de prendre parti pour l'un ou pour l'autre, ils avaient tenté de nous séparer, chose qui avait été faite avant que ça ne dégénère plus. Aussitôt Kalvin avait viré Hocine et les autres de chez lui parce qu'il n'acceptait pas quand ça commençait à puer l'embrouille chez lui.

J'étais sur les nerfs et prêt à casser des bouches. Je n'aurai pas lésiné, j'aurai bien voulu lui casser une petite chico ou un bras. Il m'avait vraiment mis la haine à essayer de balancer des choses comme ça qui ne le regardait pas, avec tous les dossiers que j'avais sur lui je ne m'étais jamais permis ça, et lui il avait joué le nerveux là.

Je m'étais posé avec Kalvin et on s'était mis à parler de ça. Kalvin était compréhensif, c'était bien le seul qui comprenait là où je voulais en venir. Au moins il y avait quelqu'un parmi eux tous qui avait réussi à remonter le niveau, parce qu'ils étaient vraiment cons à être borner comme ça et ne pas comprendre mes points de vues.

Hocine avait été le plus touché par ça, il l'avait clairement eu mauvaise. Sa situation était serrée, il vivait avec les revenus de sa femme, avec en plus un bébé, donc je le comprenais le fait qu'il était mal par rapport à ça. Il n'allait plus avoir de revenus donc c'était normal, mais il y avait des façons de faire et de dire les choses.

Ils comptaient tous sur moi par rapport à ça. Je leur avais montrée les bases, je leur avais donnée du contact malgré que normalement on ne fait pas ça, donc si ils voulaient absolument continuer personne ne les empêchaient, mais ils ne savaient tellement pas y faire qu'ils attendaient après moi, mais ça ils ne l'assumaient pas.

- Kalvin : Ne te prend même pas la tête avec eux mon frérot. C'est eux les perdants dans l'histoire c'est pour ça qu'ils jactent fort, laisse couler.
- Moi : C'est ça de faire plaisir, d'essayer de bien faire, après ça te l'enfonce jusqu'à l'œsophage.
- Kalvin : Tu en as rien à faire. T'es bien toi là, tu as dit que tu étais bien avec ceux que tu côtoyais dans le 78, donc le reste tu t'en fous.
- Moi : La vérité. Avec eux c'est du grand level, j'ai trouvé des mecs qui sont au même niveau que moi et qui s'y connaissent autant que moi. Hocine et les autres ils attendaient qu'on leur dise quoi faire zeh.
- Kalvin : Je l'avais remarqué ça. Ça se voyait que tu ne prenais même plus de plaisir à être avec nous, tu te faisais chier quand tu étais là. Tu venais tu restais en appel toute la nuit en te mettant ko. Pour ma part à partir de là j'avais compris que ça n'allait pas durer.
- Moi : Tu as tout compris. Je suis content d'être parti et de ne plus rien faire avec eux. Qu'ils jactent, ça m'intéresse peu.
- Kalvin : Moi ça me fait rien le fait que tu ais arrêté parce qu'au final ma vie ne changera pas, j'aurai toujours les mêmes moyens, hamdulillah comme on dit chez vous. Eux ils jactent parce qu'ils n'ont aucun revenus donc ça leur fait peur pour la suite.
- Moi : C'est ça, mais malheureusement ils ne l'assument pas ça. Après ça vient parler de moi comme quoi je n'assume rien. Je suis bien le seul qui assume tout ce qu'il fait. La consommation de drogue, de corps à corps, les ventes, mes enfants, j'assume tout.
- Kalvin : Ça je le sais bien. Depuis le temps que je te connais, je sais que tu es quelqu'un de réglo et qui assume tous ses faits, gestes et paroles. Avance avec tes enfants et ta femme ou je ne sais pas qui, profite d'eux et ceux qui parlent tu leur craches dessus.
- Moi : Sah je n'ai pas de paroles si un jour Hocine il ne reçoit pas un coup de shlass de ma part. J'assume ce que je dis, ça peut être répéter j'en ai rien à faire. Juste ce que sais, c'est que le coup il va finir par le recevoir un jour.
- Kalvin : Ne te met pas dans la merde pour rien mon frérot, maintenant que je sais que tu as des enfants, le seul conseil que je pourrais te donner c'est : Préserve toi, préserve ta santé, fais attention à toi, au moins pour tes enfants, qu'ils puissent grandir à tes côtés.
- Moi : J'y veillerais.
- Kalvin : En tout cas moi je serai là pour toi quoi qu'il arrive. Notre traf' c'est arrêté, mais pas notre lien. Si il faut qu'on s'associe ensemble pour quoi que ce soit, ou que tu veux qu'on retourne voir Abdel ou quelqu'un d'autre je serai là. J'ai pris de la maturité avec toi et actuellement je me sentirai très capable de poursuivre sur des choses avec toi.
- Moi : J'y réfléchirais, on ne sait jamais.

Ça se voyait que Kalvin c'était un vrai gentil, même un peu trop gentil et c'est pour cette raison que j'avais toujours du mal à le prendre au sérieux parce qu'il était beaucoup trop gentil à mon goût. Je suis allergique aux gens un peu trop gentil, parce qu'on sait que dans la vie si on est trop gentil, on se la reçoit toujours jusqu'à l'œsophage.

Mais ça ne l'empêchait pas d'être quelqu'un de bien et il n'était pas con en plus, il était beaucoup plus réfléchi que d'autres avec qui j'avais pu m'associer à un moment dans ma vie. Je ne savais pas du tout à cette époque si j'allais poursuivre avec lui sur la durée, même dix ans après, mais sur le moment j'aimais bien être avec lui.

J'étais resté avec lui un bon moment. J'avais fait redescendre la pression en consommant, on s'était mis bien ensemble, avec de la petite song et la seringue. Puis je me rappelle être tombé de fatigue, je m'étais endormi comme une khra sur son sedari. Une fois que je m'étais réveillé j'étais encore plus claqué qu'avant.

C'était le début de soirée. J'avais passé toute ma journée chez lui à n3ess, chose que je n'aurai jamais faite si j'avais été sobre. Dès que je m'étais bien réveillé j'étais directement parti à la cité passer le salam à quelques khey qui voulaient me voir. Je m'étais posé un peu avec eux en bas des blocs, il y avait eu Zyam et Houssam.

Ça m'avait donné envie de partir dès que je les avais vu, mais j'étais quand même resté pour ceux qui voulaient me voir. Comme d'habitude je n'allais pas y resté longtemps parce que ce n'était plus ma came de rester à rien faire en bas des blocs avec eux. Je préférais largement retrouver mes shiteux dans le 77, 78, 93, 95.

Je me lasse très vite des gens et pour être honnête j'étais lassé d'eux. Voir toujours les mêmes têtes ça gonfle au final donc c'est pour cette raison que je restais de moins en moins avec eux, et que j'allais passer mon temps avec ceux des banlieues alentours. En plus avec la polémique qu'il y avait eu, ça ne me donnait plus envie.

Je l'avais pisté Zyam durant tout le long où j'étais posé avec les khey. Il n'avait fait que de me regarder, il ne savait plus où regarder quand je faisais exprès de poser mon regard sur lui. Il se sentait trop gêné, je l'avais directement ressenti. Je n'arrivais plus à me le sentir, j'avais énormément de haine envers lui.

Je ne l'avais pas calculé. J'étais resté avec les autres et finalement j'avais reçu un message de sa part où il avait écrit plus ou moins. «J'aimerai qu'on parle avant que tu repartes. C'est bon, tranquille ta fierté elle n'est pas tombée. C'est moi qui a fait le premier pas donc accepte au moins.» Je ne savais pas ce que ça allait donner.

Je n'avais pas répondu et j'avais fini de parler avec ceux avec qui j'étais et par la suite je m'étais levé et j'étais parti en direction de ma gova. Je n'avais pas refusé à ce que l'on parle ensemble, mais je n'allais pas lui dire de venir, c'était à lui de comprendre qu'il fallait qu'il se bouge et qu'il me suive parce que je n'allais pas attendre.

Les minutes passaient et il n'était pas venu, il n'avait pas du comprendre, mais je n'avais pas eu envie de faire d'effort donc j'étais reparti chez Ines. Je lui avais dit que j'allais passer ma soirée et ma nuit avec elle donc j'allais le faire même si c'est vrai qu'à choisir j'aurai préféré sortir encore et toujours pour retrouver mes shiteux.

Je l'avais rejoint et je m'étais posé avec elle. Il était assez tard et en arrivant Zaher était déjà en train de n3ess. Cette journée là je ne l'avais pas vu passé, j'avais n3ess quasiment toute la journée et ça m'avait perturbé sur la suite. Je n'avais pas pu profiter du petit, mais au moins j'allais être avec Ines. C'est ce qu'elle voulait.

- Moi : Ça va ta journée ?
- Ines : Ouais, ça ne change pas.
- Moi : T'as vu je t'ai promis qu'on allait passer la nuit ensemble, donc je suis là.
- Ines : J'aurai préféré passé la journée avec toi et Zaher, mais apparemment tu vis la nuit toi.
- Moi : Toujours. Bon vas-y on va se poser, on va parler ensemble.
- Ines : Moi j'aimerai savoir ce que tu avais vendredi soir et ce matin.
- Moi : Je n'avais rien, je n'ai rien de toute façon. Tu le sais que je suis un dérangé du crâne, j'ai des réactions chelous à chaque fois.
- Ines : Non ce n'est pas vrai. Tu avais quelque chose et ça tu ne pourras pas me le cacher.
- Moi : Si je te le dis ça va t'arranger en quoi ?
- Ines : Voilà donc tu avais quelque !
- Moi : Non j'avais rien, mais je te dis juste au cas où.
- Ines : Tu me fatigues. On ne peut pas t'avoir toi, tu ne dis jamais rien.

Ines je ne pouvais vraiment rien lui cacher, elle le sentait à chaque fois qu'il y avait quelque chose et même encore actuellement. Ce n'est pas pour autant que je me confiais à chaque fois sur tout avec elle, mais en tout cas elle le sentait à chaque fois qu'il y avait quelque chose qui était partie de travers me concernant..

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