Cause à effet

By Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... More

● Pourquoi
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By Emirdzae

Le temps passait et il n'y avait pas tellement de changement, les jours se ressemblaient tous sans exception. La routine commençait petit à petit à se réinstaller. Je n'avais plus repris contact avec Nouredy ou les autres depuis la dernière fois où l'on s'était tous vu chez le frère. Je n'avais répondu à aucuns messages.

À ce moment-là je recevais énormément d'appels anonymes et de numéros que je ne connaissais pas, mais je n'avais répondu à aucun parce que j'étais persuadé que c'était Nouredy qui tentait de prendre contact avec moi par tout moyen possible, mais je n'en avais eu aucune envie. J'avais repris mes habitudes en léger.

Je passais mon temps avec Ines et le petit, et j'essayais de passé voir Lylia tous les jours. Je restais une bonne quinzaine de minutes à chaque fois, c'était histoire de me dire que je ne la laissais pas seule, puis je repartais avec le petit, car oui entre temps Ines était retournée voir son patron et elle avait repris sa place.

Désormais tout partout où j'allais j'emmenais Zaher avec moi. J'essayais de me faire le plus discret possible surtout quand je passais à la cité, mais petit à petit je me disais «Pourquoi tu te prends la tête ? Tu en as rien à faire des autres» Je commençais à en avoir plus rien à faire. Ils allaient bien s'en rendent compte à un bout d'un moment.

Sur ce qu'il en était de la famille, il n'y avait pas vraiment eu de changement. Le padre était retourné aux Émirats sans prendre de mes nouvelles, la mama ne me calculait pas et ne cherchait pas à savoir où est-ce que j'en étais, puis avec Nina on s'envoyait des messages mais ça n'allait jamais vraiment plus loin que «Quand est-ce qu'on se revoit ?»

Je repoussais constamment ses demandes parce que je n'avais plus envie de les voir, bien que Nina me montrait quand même qu'elle était là et que peu importe ce que l'on s'était fait auparavant elle resterait présente, je n'en avais pas envie. J'étais bien sans eux et je n'avais besoin que de la présence d'Ines et Zaher à ce moment-là.

Les jours passaient et ça restait toujours au même stade. Nouredy continuait de m'envoyer des messages et il m'avait demandé qu'est-ce qu'ils avaient bien pu me faire pour que je réagisse comme ça, il m'avait également dit que c'était bête que je ne lui réponde plus car il avait eu une réponse pour le boulot en tant que sécuritaire.

J'avais besoin de temps, j'avais encore besoin de cogiter sur tout ça, j'avais senti que ça n'avait pas encore été le bon moment pour y retourner. Par la suite Kamilia avait essayé de me contacter pour prendre la température, mais je n'avais pas répondu non plus. Je n'avais eu envie de rien à ce moment-là si ce n'est qu'on me laisse tranquille.

Quelques jours après Zyam m'avait appelé et m'avait demandé de passer à la cité parce qu'il voulait me parlé par rapport au squatte et à ce qu'ils comptaient faire, Houssam et lui. Je mettais posé énormément de question parce qu'ils ne m'avaient rien dit par rapport à ça et je me demandais ce qu'ils voulaient faire.

Suite à l'appel je n'avais pas tellement réfléchi sur le coup, pour moi ça avait été évident que je me munisse d'un shlass parce que dans l'histoire il allait y avoir Zyam et Houssam et je ne voulais pas qu'ils leur arrivent quelque chose donc indéniablement il le fallait, et si j'aurai eu mon 45 sur moi à ce moment-là je l'aurai également pris.

Dans ma tête ça sonnait vengeance alors qu'il n'y avait rien eu encore, je m'étais tout simplement mis en condition, si jamais. Avant que Ines n3ess je l'avais prévenu que je partais, mais que je serai là au sbah pour récupérer Zaher avant qu'elle aille au travail, puis j'étais directement parti sans la prévenir de ce que j'allais faire.

Elle m'avait bloqué pendant quelques minutes parce qu'elle avait voulu savoir, mais je n'avais même pas lâché un mot de ce que j'allais faire, d'ailleurs je ne savais même pas ce qu'on allait faire. Elle avait senti que je n'étais pas comme d'habitude parce que j'avais été ambiguë dans mes réponses, mais je ne voulais pas l'inquiéter.

Une fois que ça s'était calmé j'étais parti à la cité et j'avais rejoint Zyam et Houssam. On s'était posé en bas des blocs parce qu'ils voulaient parlés avec moi avant de vouloir faire quoi que ce soit. Je comprenais que ce qu'ils cherchaient à faire c'était pour mon bien, mais je ne savais pas comment ils comptaient si prendre.

- Zyam : Peu importe ce que l'on fera tu nous en voudras pas ?
- Moi : C'est-à-dire ?
- Zyam : Laisse tomber, de toute façon je sais que tu ne nous en voudras pas.
- Houssam : C'est pour ton bien ce qu'on veut faire pour toi.
- Zyam : Tu as conscience frérot que t'es tombé bien bas là ? On a failli tomber dans ce milieu nous, mais on a su se réveiller avant alhamdulillah et toi malheureusement tu y es tombé au plus bas et on se doit de t'aider maintenant.
- Houssam : Si tu restes comme ça tu vas souffrir frère. Tu n'as même pas conscience des risques que tu prends et surtout de ce que tu nous dis, tu nous dis des qtru de fou khey. Tu vas retourner en jail si ça continue et si tu y retournes pas c'est qu'al mawt elle t'aura embrassé avant.
- Zyam : On essaye toujours de lui faire comprendre les choses, mais il est buté et il n'écoute personne. Je lui ai déjà dit l'autre jour qu'un jour on va se levé et on va apprendre qu'il est décédé parce qu'il aura trop joué avec sa vie.
- Moi : Oh c'est bon j'ai compris.
- Zyam : Non t'as pas compris ça frère. Je ne sais pas ce qu'il te faut pour que tu arrêtes tes conneries. La mort, les naissances, la maladie, la prison, tu as vécu les quatre plus gros électrochocs qui puissent exister, mais tu en as rien à faire.
- Houssam : En clair ce que tu cherches c'est à te faire tuer en état d'impureté. Dit le clairement Emir. Est-ce que c'est ce que tu veux ?
- Moi : De quoi ce que je veux ?
- Houssam : À mout en état d'impureté.
- Moi : Vas-y parle pas avec moi.
- Zyam : Il y a pas de parle pas avec moi. On a des choses à dire et on ne s'en privera pas. On t'aime énormément et on ne peut pas te laisser comme ça. Tu sais on a des pensées de fou Houssam et moi.
- Moi : Comment ça ?
- Zyam : Quand on voit ta façon de vivre on s'imagine des choses de fou. Tu risques ta vie constamment et tu fais des choses incompréhensibles. On a mal de le penser, mais ça ne nous étonnerait même pas qu'un jour on apprenne que tu t'es fait tué après avoir passé une nuit dans le sale, en compagnie de femmes et de poudre.
- Moi : Ok ! Vous avez le droit de le penser.

Ils étaient en train de me balancer tout ce qu'ils pensaient de ce que je faisais et tout ce qui s'en suis. Je le savais qu'ils avaient raison dans ce qu'ils disaient, qu'ils disaient tout ça pour me faire cogiter et que ça me fasse changer, mais malheureusement ça ne me faisait rien, ça ne me faisait même plus cogiter au final.

- Zyam : Bon il faut qu'on s'arrange là.
- Moi : Comment ça ?
- Zyam : On n'est pas venu pour perdre notre temps frérot, il y a plus le temps de dahak là.
- Moi : Expliquez alors !
- Zyam : Le squatte c'est l'endroit que je maudit le plus ici et ce qui me désole le plus c'est que c'est mon frérot de toujours qui a eu cette putain d'idée de mettre tout ça en place, mais le pire dans l'histoire c'est qu'au moment où tu mettais tout en place avec Krim, je t'ai par moment aidé et ça je m'en veux.
- Houssam : Ce qu'on va faire c'est pour ton bien, sache le frère.
- Zyam : Depuis ça a été la décadence, depuis que le squatte a été retapé en lieu de vente t'es parti grave en couilles, tu faisais déjà de la merde avant, mais alors là je crois qu'il faudrait inventer un autre mot pour définir tout ça. Tes fréquentations sont de pires en pires, tes réactions sont de plus en plus choquantes, ta santé est de plus en plus critique, les histoires dans lesquelles tu baignes sont de plus en plus louches et plus le temps passe et plus tu deviens de plus en plus accro à la drogue, apparemment ça te fais oublier pas mal de choses, mais tu sais frérot il y a d'autres façons de faire ça.
- Moi : Et donc ?
- Zyam : Et donc petit con si t'as pas compris, lyoum le squatte il descend cash. C'est fini.
- Moi : Ouais je l'ai compris ça, mais vous comptez faire comment ?
- Zyam : Houssam et moi on a remarqué que tu planes trop, je te jure frère, on dirait que tu n'as pas conscience de ce que tu fais et de ce qu'il t'arrive. Tu te laisses faire depuis quelques temps, tu penses gérer les choses mais en sah tu gères rien, c'est la drogue qui te gères frère. Elle t'a tué la drogue.
- Moi : Je le sais mais je vais finir par arrêter tout ça.
- Zyam : Nous on pense vengeance depuis ce que Assef il t'a fait, on lui en veut trop, mais toi tu y penses même plus. Dès fois on le voyait venir avec vous dedans pour consommer et tu le laissais alors que vous en êtes quand même venu aux mains il y a quelques temps.
- Moi : Si la vérité j'y pense. Je vais me vengé mais avec tous les problèmes de santé que j'ai eu je n'avais rien pu faire étant donné que j'étais à l'hôpital. Et les fois où il rentrait au squatte j'y étais pas sinon je l'aurai viré, mais tu vois tu m'apprends quelque chose parce que je n'étais pas au courant de ça.
- Zyam : Alors lyoum on est là pour venger. On a tous les trois la rage et on a envie de saigner des bouches donc ce qu'on va faire c'est très simple. On va remettre en place par les poings tous ceux qui se sont cru au-dessus à un bout d'un moment et après on virera tout le monde, puis on videra le squatte dans la totalité.
- Houssam : Et toute la drogue tu t'en débarrasseras, tu te démerdes mais on ne veut plus la voir. Le squatte ça redeviendra un endroit de détente sans drogue ou heja comme ça. Tu as compris ?
- Moi : Ça me va, je suis là.
- Zyam : La première chose à faire là c'est se venger sur eux, après vider le squatte pour plus que tu fasses de la merde à l'intérieur et après on t'aidera à reprendre ta vie normalement.

Je ne les avais pas prévenus que j'avais emmené un shlass dans ma sacoche parce que ça aurait été possible qu'au final ils refusent que je vienne avec eux, mais moi je voulais être présent au cas où il se passait quelque chose. Je ne voulais pas qu'ils soient touchés par quoi que ce soit et que je ne sois pas là pour les venger.

On avait fini par allez au squatte et en arrivant j'avais vu tout le monde. Il y avait eu Hocine, Kalvin, Krim et les quelques autres avec qui on vendait actuellement à l'époque, mais aussi Assef et les autres avec qui on vendait auparavant et surtout avec qui j'avais eu des embrouilles au point de finir aux urgences avec le crâne ouvert.

De ce que j'avais compris c'était Zyam et Houssam qui leur avait demandé de venir parce qu'ils comptaient se vengez au squatte. Directement on avait demandé à Hocine, Kalvin et Krim de partir parce qu'ils n'avaient rien avoir avec tout ça. C'est vrai que par moment ils n'étaient pas réglo sur les comptes mais au final ce n'était pas énorme.

Une fois qu'ils étaient partis on n'avait pas perdu de temps. On s'était aussitôt mis à les attaquer verbalement tout en restant très calme, mais en leur faisant tout de même comprendre qu'on était pas venus là pour parler pendant des heures et qu'on voulait clairement se venger de ce qu'ils avaient fait.

Très rapidement la situation avait commencée à énormément chauffer parce qu'ils n'acceptaient pas ce qu'on était en train de leur dire, et nous au final ça nous donnait encore plus envie de les chauffer à fond. On leur balançait ce qu'on pensait, mais toujours de manière très calme. On ne lésinait pas sur les mots qu'on employait.

Et au final la situation avait tellement chauffée que ça en était venu aux mains. On s'était tous sauté dessus et on avait placé les coups là où il fallait. Comme d'habitude autant eux que nous on en recevait. Personnellement j'avais attendu ça depuis un moment, mais je n'avais jamais pu me venger par manque de temps.

Mais aussi le fait que ma santé en avait pris un coup et que j'avais passé pas mal de temps à l'hôpital, mais également après l'annonce des naissances à la famille, et l'annonce que Lylia m'avait faite je n'avais plus eu de temps pour moi donc j'avais laissé traîner toutes ces histoires et ça avait donné l'impression que j'en avais plus rien à faire.

J'avais tellement eu la haine contre eux que mes coups devenaient de plus en plus violents, j'essayais un maximum de taper le visage parce que je voulais qu'ils ressentent les coups bien comme il le fallait et qu'ils comprennent que je n'avais pas aimé ce qu'ils avaient fait. Zyam et Houssam aussi ne lésinaient pas, ça y allait à fond.

Le squatte ne ressemblait plus à rien, tout avait été retourné tellement qu'on bougeait de partout. Les sedaris étaient retournés, tout ce qui était posé sur la table avait fini au sol, il y avait eu énormément de casse et de choses destinées à la vente qui avaient été complètement souillé. Ça m'avait donné encore plus la haine.

Suite à ça je n'avais pas tellement réfléchi, j'avais sorti mon shlass et je l'avais pointé sur eux et directement Zyam et Houssam ils m'avaient regardé l'air choqué, zahma ils s'étaient demandé ce que j'étais en train de faire et Zyam aussitôt il avait dit «Mais vas-y tu cherches quoi toi putain. Tu joues à quoi là, sah ?»

Mais moi finalement Zyam et Houssam je ne les écoutais même plus, ils pouvaient me dire tout ce qu'ils voulaient c'était comme si je les entendais plus, et pourtant si. J'avais été focus sur ce que je voulais faire. Dans ces moments-là je ne calcule plus tellement le poids de mes pensées, de mes envies, et de mes gestes.

J'avais speedé le pas pour leur rentrer dedans et leur mettre des coups, mais directement Houssam il m'avait sauté dessus et il m'avait jeté à côté du sedari. Il m'avait bloqué et il m'avait demandé de lâché le shlass, chose que j'avais fini par faire parce que je n'avais pas voulu que par un mauvais geste il finisse par se blesser.

- Zyam : Oh mais t'es sah ou quoi toi ? J'ai dit venger putain, pas tuer. Tu te rappelles la raison de pourquoi t'as fini en jail ? Tu veux finir ta putain de vie là-bas ou qu'il y en aille un qui te choppe et qui te dbeh ou quoi ?
- Moi : Pour moi venger c'est venger, khlass.
- Zyam : Putain mais tu comprendras définitivement jamais ! Tu veux que tes gosses ils grandissent sans père ou quoi ? Tu casses les couilles à être comme ça !
- Moi : Oh ferme ta gueule ça va comme ça ? Même pas tu parles de ça sale merde, vas-y casse-toi maintenant.

Oui c'est vrai que je commençais à en avoir clairement plus rien à faire du regard des gens par rapport à Zaher, mais si je pouvais le cacher encore ça n'était vraiment pas de refus, et le fait que Zyam il avait balancé ça comme ça le plus normalement possible devant eux tous, ça m'avait mais vraiment énervé au plus haut point.

C'est clair qu'il n'avait pas fait exprès, qu'il n'avait pas calculé le poids de ses paroles et que sur le coup de l'énervement il avait dû oublier. Ça avait dû sortir d'un coup comme ça sans vraiment y réfléchir mais pour moi sur le coup je n'en avais eu rien à faire. Il m'avait chauffé le sang et ça m'avait rendu fou que ça se sache comme ça.

Je savais que désormais tout le monde allait le savoir parce qu'ils n'allaient pas se gêner pour aller le dire à droite à gauche. Il fallait que je m'y fasse et il fallait surtout que je prenne les bons côtés de la chose, que désormais je n'allais plus être constamment obligé de me cacher de tout. J'allais simplement préserver Ines et Lylia de tout ça.

Zyam les avaient fait sortir et il était sorti lui aussi. J'étais resté seul avec Houssam qui lui tentait de me calmer parce que j'étais devenu incontrôlable. Je m'étais levé et j'étais en train de tout balancer ce que je trouvais à ma portée. Je balançais également des mots comme ça, où j'insultais tout le monde tellement j'avais eu la haine.

Au bout d'un certain temps Zyam il était revenu au squatte et il s'était installer avec nous, moi j'étais toujours autant sur les nerfs et je lui en avais énormément voulu le fait qu'il avait fait ça. Sur le coup je n'avais même pas pensé au fait qu'il n'avait pas fait exprès, j'avais juste pensé au fait qu'il l'avait fait alors qu'il m'avait dit qu'il ne le dirait jamais..

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