Cause à effet

Від Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... Більше

● Pourquoi
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Від Emirdzae

Quand j'étais monté chez Ines la première chose qui m'avait surpris en rentrant c'était Lylia. Je ne m'y étais pas attendu à ce qu'elles soient ensemble en fait. Elles étaient toutes les deux assises l'une en face de l'autre et elles étaient en train de discuter ensemble tout en s'occupant de Zaher. J'avais été brusqué le fait qu'elles soient aussi proche.

J'avais été surpris mais dans le bon sens finalement. Elles avaient réussi à passer au-dessus des deux situations et surtout à mettre tout ça de côté pour s'entraider parce que malgré tout elles vivaient la même chose, même si la situation de Ines était beaucoup plus avancée. Elles s'étaient liées, peut-être pas d'amitié mais au moins elles étaient plutôt proche.

Je les avais salam toutes les deux et j'étais parti me posé dans la chambre à côté parce que je n'avais pas voulu les déranger. Sûrement qu'elles avaient eu envie de parler de choses qu'elles ne voulaient pas que j'entende, c'était clairement possible. J'étais resté toute la soirée et une bonne partie de la nuit en appel avec des gens en attendant Ines.

Très tard dans la nuit Lylia était repartie chez elle et Ines était venue me rejoindre dans la chambre. J'avais coupé l'appel et forcément on allait se mettre à parler de choses, surtout des derniers événements qu'il y avait eu. On n'avait pas encore pu parler de ça à deux parce qu'il y avait toujours du monde autours donc c'était le moment-là.

- Moi : Alors ?
- Ines : Je ne suis vraiment pas bien.
- Moi : Ça va le faire je t'assure, ça y est tout est bien maintenant.
- Ines : Je suis en tension depuis. Quand je pense que j'aurais pu te perdre et surtout que Zaher aurait pu perdre son père.
- Moi : C'est les choses de la vie ça Ines, je m'y étais pas attendu à ça.
- Ines : M'enfin tu avais quand même des doutes qu'un bout d'un moment ta santé te rappellerais non ?
- Moi : Ouais c'est sûr mais ça y est je suis là maintenant.
- Ines : Et alors ? Ça ne retire pas la crainte que j'ai. Ta santé elle est foutue, tu as trop joué avec elle donc normal que je ne suis pas bien par rapport à ça.
- Moi : Je ne sais pas quoi te dire à part que je vais faire en sorte que ça aille mieux.
- Ines : N'importe quoi ! Et il s'était passé quoi pour que tu reçoives un coup de couteau ?
- Moi : Des histoires à l'ancienne, il y en a un il n'a pas assumé mais ça y est c'est fini. Je suis là et khlass.
- Ines : T'es trop fort toi, comment tu arrives à détourner les sujets.
- Moi : Non c'est juste que vaut mieux retenir le meilleur et laisser le reste de côté.
- Ines : Je veux juste comprendre les choses moi. Bref, porte plainte au moins non ?
- Moi : Qu'est-ce porter plainte ? C'est inutile et puis même on est dans la drogue tous les deux donc si je porte plainte il va me dénoncer et on ira tous les deux en jail. Trop d'affaires louches.
- Ines : Si tu arrêterais de traîner avec des gens bizarres aussi il t'arriverait pas des choses pareilles.

Ines est vraiment une femme douce et très réfléchie. Elle savait me dire les choses mais malheureusement je ne les prenais pas en compte. Elle était toujours mal de ma situation avec la drogue, les embrouilles et mes fréquentations et désormais s'était rajouté à ça, ma santé qui commençait à vriller.

- Moi : Bon sans quoi, tu as vu ma famille à l'hôpital ?
- Ines : À partir du jour où Samia m'a dit que tu étais à l'hôpital je venais tous les jours. Quand tu étais encore dans le coma je pense avoir vu ta mère, je ne suis pas sûr que c'était elle mais je pense.
- Moi : Grande voilée, yeux verts ?
- Ines : Oui c'est ça.
- Moi : Ouais c'était elle.
- Ines : Je n'avais pas trop osée la regarder parce qu'elle avait le visage vraiment fermé et déjà que j'étais en stresse, genre je m'éloignais d'eux dans le couloir.
- Moi : Moi j'ai été en stresse quand après mon réveil je vous avais tous vu mélanger ensemble en face de moi.
- Ines : Ah j'étais pas bien. Il y avait qui parmi tous les gens ?
- Moi : De la famille, des cousins, mon père, ma sœur, des kheyou et des meufs de la cité.
- Ines : Ton père c'était le grand aux yeux verts du coup, mais ta sœur je n'ai pas fait attention parce que dès que j'avais capté ton père, mes yeux ne l'avaient pas quitté du regard zeh.
- Moi : Meskina c'était chaud. Ma sœur c'était la grande aux cheveux bouclées.
- Ines : Je n'ai pas fait attention.
- Moi : Elle par contre elle vous a capté comme il faut. Je la regardais par moment et elle faisait que de vous regarder toi et Lylia.
- Ines : Tu penses qu'elle a compris ?
- Moi : C'est sûr, ma sœur elle réfléchit trop et je pense qu'elle a dû directement faire le rapprochement parmi tous les gros indices qu'il y avait.
- Ines : Même pour Lylia tu penses ?
- Moi : Oui parce que c'est la seule qui est au courant pour Lylia et malgré tout Lylia ça se voit un peu son ventre donc elle a dû le capter comme ça.
- Ines : Oui ça se voit beaucoup parce que tu sais quoi ? Dans votre cité il y en a beaucoup qui la taquine sur ça et très rapidement elle a dit qu'elle était mariée.
- Moi : Pourquoi elle a dit ça ?
- Ines : Parce qu'ils faisaient que de lui dire des choses bizarres donc pour ne plus être importuner elle a dit qu'elle était mariée et qu'elle attendait son premier enfant.
- Moi : Zeh il ne fallait pas qu'elle dise ça. Il fallait qu'elle les laisse jacter. Ils vont trouver ça bizarre.
- Ines : Bah non au contraire. Elle vit à Lille depuis quelques années maintenant donc ils pensent que son mari est là-bas.
- Moi : Ouais mais zahma son mari il vit à Lille et elle à Paris, la logique elle est où ?
- Ines : La logique veut que son mari vit et travaille à Lille et que Lylia vit à Lille mais est revenue à Paris finir ses études. T'inquiète pas pour elle, je la soutiens dans tout ça.
- Moi : Si vous pensez gérer ça, je vous laisse faire alors.
- Ines : Pour le moment elle vit encore à la cité mais elle est en train de chercher un appartement vers où je suis parce qu'elle sent la pression se posé sur elle quand elle est là-bas.
- Moi : Mais les khey ils lui posent des questions wela kifach ?
- Ines : Oui énormément, ils ne font que ça donc elle en peut plus. Elle veut s'éloigner de la cité et se rapprocher d'ici.
- Moi : De toute façon on sait très bien comment ça fini dans les cités. Donc c'est mieux qu'elle bouge de là-bas. In shâ Allah elle va vite trouver un toit.
- Ines : Je l'espère pour elle. C'est vraiment quelqu'un de bien malgré tout.
- Moi : J'ai vu que vous vous êtes rapprochées, ça m'avait brusqué sur le coup.
- Ines : Il le faut, on est toutes les deux dans la même galère, on se comprend énormément donc c'était indéniable. Se soutenir c'est la seule chose à faire.
- Moi : C'est bien, elle pourra mieux se préparer à tout ça, dans ces conditions-là.

C'était vraiment fou le changement qu'il y avait eu mais il y avait énormément de positif dans tout ça et c'était la seule chose à retenir. Malgré tout Lylia était vraiment bien entourer et elle pouvait clairement se préparer à tout ça plus sereinement qu'Ines à l'époque parce que là elle pouvait s'en faire une idée avec le parcours d'Ines.

- Moi : Ah au fait, tu parles beaucoup avec elle depuis ?
- Ines : Oui pourquoi ?
- Moi : Tu as une idée maintenant du sexe du bébé ? Je n'ai pas envie de lui demander parce que sinon on va s'embrouiller bêtement.
- Ines : Elle y est allée il y a pas longtemps. C'est une fille.
- Moi : Putain c'est la chose que je redoutais le plus.
- Ines : Pourquoi il y a quoi ?
- Moi : Je ne veux pas, c'est comme ça.
- Ines : Mais il y a bien quelque chose qui te dérange dans le fait d'avoir une fille sinon tu ne réagirais pas comme ça.
- Moi : Je préfère des garçons c'est tout, je saurais mieux m'en occuper. Je les ferais devenir des machines ga3 mais les filles je ne sais pas faire moi. Araaah je ne veux pas.
- Ines : Tu l'emmèneras à la danse et tu lui coifferas les cheveux ?
- Moi : Vas-y bouge de là, mes nerfs ils vont claquer.
- Ines : Oh calme, redescend la pression. Tu le veux ton petit gars ?
- Moi : Kifach ?
- Ines : Tu veux un petit gars ?
- Moi : La question ne se pose même pas. Je veux que des gars.
- Ines : Bah tu l'auras in shâ Allah. C'est un garçon, petit con va.
- Moi : Vas-y toi, qu'est-ce tu me fais claquer les nerfs comme ça. J'ai cru que j'allais criser sur place encore.
- Ines : Attention hein, tes prochains enfants pourraient être des filles.
- Moi : J'ai pas prévu d'avoir à nouveau des enfants.
- Ines : Si tu te maris, quand même ?
- Moi : Je n'ai pas prévu de me marié.
- Ines : Homme solitaire jusqu'au bout.
- Moi : C'est ça.

J'ai cru que j'allais mout sur place quand elle m'avait dit que c'était une fille. Non sah, j'ai rien contre le fait d'avoir une fille ou je n'ai tout simplement rien contre les femmes malgré ce que les gens peuvent penser mais je préfère de loin éduquer des petits garçons que des filles. Avec les garçons je sais comment m'y prendre.

Une fois que j'avais su que c'était un garçon, la pression elle était redescendue. Ça n'avait pas calmé la haine que j'avais par rapport à tout ça mais au moins c'était un petit garçon et c'était l'essentiel. Ça y est j'allais l'avoir mon deuxième petit gars et Zaher allait avoir un autre frère, mais ça n'allait pas remplacer Zian c'est sûr.

- Moi : Bon sinon j'ai prévenu le monsieur hein.
- Ines : Ça y est ? Ça s'est passé comment ?
- Moi : Je peux officiellement dire que j'ai plus de famille.
- Ines : Tu as ta sœur qui est là pour toi, puis on se soutiendra nous.
- Moi : Ouais ce n'est pas la même.
- Ines : J'imagine. Il a réagi comment ?
- Moi : Il a rien dit, il ne m'a jamais répondu. Il avait la haine c'est tout ce que j'ai vu.
- Ines : Ah ça ne veut pas dire que c'est casser entre vous, sûrement qu'il a besoin de réfléchir avant de venir te parler non ?
- Moi : C'est casser ! Je connais le monsieur, je sais comment il fonctionne. C'est fini.
- Ines : Ça me rend triste. Ils sont au courant quand même pour le décès de Zian ?
- Moi : J'ai tout dit, absolument tout mais la chose qui retiennent le plus c'est que j'ai osé faire ça, le reste ça passe après pour eux.
- Ines : Ça va te donner encore plus de force pour surmonter le reste.
- Moi : C'est clair. Sah on a fait sans la famille depuis le début, on saura continuer sans aussi.
- Ines : Exactement, on avance et khlass.

On avait passé une bonne partie de la soirée et de la nuit à discuter de tout ça. Elle m'avait fait part d'énormément de choses et moi également. C'est clair que notre relation avait énormément changé par rapport à un peu plus d'un an en arrière et c'était tant mieux. Finalement on avait n3ess et le lendemain j'étais reparti à la cité très tôt.

La veille j'avais parlé avec Zyam par appel et il m'avait dit qu'il voulait me voir. C'est vrai que ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu, avant ce qui m'était arrivé. Depuis ma sortie de prison on s'était pas réellement vu, je le voyais que quelques minutes et on ne profitait pas vraiment l'un de l'autre finalement.

J'y étais allé et en arrivant j'avais directement vu son visage qui était très fermé, un visage vraiment très attristé. J'avais vraiment été gêné parce que j'étais fautif de leur état et je m'en voulais énormément. On s'était posé ensemble tranquillement et il n'avait pas perdu de temps, il avait cash enchaîné ce qu'il voulait dire.

- Zyam : Je suis trop mal frère. Houssam et moi on est trop mal.
- Moi : Je sais frérot. C'est compliqué.
- Zyam : Quand je pense qu'on a failli perdre notre frère. Je suis au plus bas sah, à presque deux ans du décès de Nourredin tu as failli y passer. J'arrive plus, tu nous fatigues trop le gelb frère. Toujours khaff avec toi.
- Moi : Ça devait arriver frérot. Sah je ne sais pas quoi te dire à part que c'était mektoub.
- Zyam : Ouais khouya je comprends, mektoub, kolchi mektab ça y est j'ai compris mais c'est toi tu te fous dans la merde volontairement.
- Moi : Je vais arrêter Z, ça va venir.
- Zyam : J'y crois plus à ça, tu nous l'as tellement dit mais il y a jamais rien qui a changer que j'y crois plus.
- Moi : Ça va prendre du temps mais je vais réussir. Vous ne savez pas ce que c'est d'être devenu accro à heja.
- Zyam : Accro à de la merde. Tu te niques la santé. Comment on peut être accro à ça ?
- Moi : Viens on va au squatte je te fais un mélange tu vas voir comment ça fait planer. Tu oublies tout d'un coup l'espace de quelques heures.
- Zyam : Non je n'ai pas besoin de ça.
- Moi : Bah ne me fait pas chier alors.
- Zyam : Tu as trop changé Em, ça nous rend triste de voir de ce que t'es devenu.
- Moi : Ouais moi aussi.

Il avait eu les yeux rougit par la haine et c'était la première fois que je le voyais comme ça pour moi. Je ne peux pas dire que ça m'avait vraiment touché au plus profond, que ça m'avait réellement fait heja au fond du gelb mais en tout cas sa réaction m'avait vraiment brusqué. Je m'y étais pas attendu à voir son visage changer comme ça.

- Zyam : Nmout 3lik khouya.
- Moi : Ouais, je ne sais pas.
- Zyam : Quoi je ne sais pas enflure ? Nmout 3lik je t'ai dit !
- Moi : Ouais j'ai compris.
- Zyam : Je te donne ma vie demain s'il le faut wAllah frère. Tu as besoin d'un rein, un poumon, même mon gelb je te le donne ya la3ziz.
- Moi : Je ne sais pas quoi dire.
- Zyam : Dit le toi aussi. Je sais que tu penses pareil.
- Moi : Je donne ma vie à mes kheyou c'est sûr mais wAllah je crois même toi tu ne voudrais pas de mes poumons embrumés ou de mon cœur ralentit par la fumette.
- Zyam : Ahahaha. Eh wAllah je dahak mais normalement faudrait même pas, mais vas-y tu as toujours la phrase qui tue aussi.
- Moi : Eh mais c'est ça, qui en voudrait sah ?
- Zyam : Moi je les prends aucun soucis et je te donne les miens.
- Moi : Préserve ta santé frérot, c'est important.
- Zyam : T'inquiète pas mon khey je vais faire attention mais toi aussi. Malgré ton état fais en sorte que ça ne s'aggrave pas.
- Moi : Ouais. Hassoul, on va parler du sah frérot là.
- Zyam : Quoi ? Ça y est tu as trouvé une mra.
- Moi : Mawaaa rien de ça.
- Zyam : Tranquille. Vas-y je t'écoute.
- Moi : Tu vois mes petits bébés ?
- Zyam : Ouais j'allais te demander des nouvelles d'eux en plus, parce que Ines elle est très réservée. Elle nous répond que très peu.
- Moi : Ça va plus hein.
- Zyam : Qu'est-ce qu'il y a ?
- Moi : Je ne vais pas blabla des heures. Celui qui était malade il est décédé cet été.
- Zyam : Hlef frère ? Pourquoi tu nous as rien dit ? Comment ça se fait ?
- Moi : Son gelb il a claqué cash.
- Zyam : Putain je suis mal. Pourquoi tu nous as rien dit frère ?
- Moi : J'avais besoin de cogiter sur tout ça et d'être au calme.
- Zyam : Je ne suis vraiment pas bien. Khey tu as perdu un petit bébé là.
- Moi : kolchi mektab Zyam. C'était mieux pour lui, il était vraiment malade. Il aurait eu une vie rythmée entre les hôpitaux et les médocs.
- Zyam : Ouais je vois ton point de vue mais cela n'empêche que je suis vraiment mal pour Ines et toi. Tu as vécu la naissance et la mort zeh.
- Moi : Si je te dis heja tu ne parles pas hein ?
- Zyam : Jamais frère.
- Moi : Apparemment vous êtes grave sur le dos de Lylia en ce moment ?
- Zyam : Ouais il y en a pas mal qui lui pose des questions.
- Moi : Ouais j'ai entendu des échos. Arrêtez sah.
- Zyam : Hum... Non frère... C'est toi le fameux mari ?
- Moi : Ta gueule !
- Zyam : Mais non Em, je crois tu ne pouvais pas plus me choqué là.
- Moi : Ouais je sais.
- Zyam : mais qu'est-ce qui t'arrive frère ? Tu fais que de la merde depuis quelques temps.
- Moi : Moi-même je ne sais pas.
- Zyam : Donc clairement elle est enceinte de toi là ?
- Moi : Ouais, j'ai appris hier que c'était un garçon.
- Zyam : Elle est de combien là ?
- Moi : 2-3 mois je crois, heja comme ça.
- Zyam : Mais vous allez faire comment tous ?
- Moi : Ines c'est plus un problème elle maintenant parce qu'elle est posée. Elle a un toit et elle va prochainement retourner à ses études et son travail. Lylia elle cherche un toit pas loin de chez Ines et elle a repris ses études. On va tout gérer ensemble.
- Zyam : Donc pour toi tout est bon et ça annonce du bien pour la suite.
- Moi : Je pense vraiment ouais, in shâ Allah.
- Zyam : Là il va falloir que tu mettes ta famille au courant frérot. Parce que c'est trop énorme là.
- Moi : Ça y est ils sont au courant.
- Zyam : Zeh même le monsieur ?
- Moi : Les trois.
- Zyam : Ils ont dit quoi ?
- Moi : Pas grand-chose. Leurs regards ont parlé pour eux.
- Zyam : Ah ouais ça y est c'est mout.
- Moi : Mout mais mahlich, c'est mektoub.
- Zyam : Sah frère je ne sais pas où tu vas trouver toute cette force-là, j'aurais déjà craqué putain.
- Moi : Non même toi tu aurais eu la force de surmonté ça, vraiment. Ça endurcit ces épreuves.
- Zyam : Tu as tout mon respect frère.

On avait énormément parlé des dernières mauvaises nouvelles que je lui avais dit et il avait vraiment été choqué. Il en tremblait de tout ce que je lui avais dit, c'est vraiment la dernière chose à laquelle il aurait pu penser. Que je mette une autre femme enceinte et que je perde un bébé, c'était loin de ses pensées.

C'était constamment des coups de massue qu'ils recevaient quand j'ouvrais la bouche. Ils n'arrivaient plus à suivre ce que je leur disais. Malgré tout ce que j'avais pu annoncer à Zyam depuis il ne m'avait jamais blâmé ni même lâché. Il me répétait sans cesse qu'il était là et qu'il ne me lâcherait jamais. C'est mon kheyou de toujours lui.

- Zyam : Moi je veux te voir tous les jours maintenant. Je n'ai pas envie de regretter des choses après donc tu vas parler avec Ines et tu vas lui dire que je viendrais tous les jours te voir.
- Moi : Ouais je vais essayer de voir ça avec elle parce qu'elle est encore brusquée de tout ça.
- Zyam : Dit lui c'est la famille, ça y est on est au courant Houssam et moi, c'est la famille. Ton enfant c'est ma famille, toi t'es ma famille, elle aussi. Ça y est.
- Moi : Ouais pas de soucis, passe me voir tous les soirs si tu veux, même si on se verra qu'en bas.
- Zyam : Bien sûr. Houssam et moi on passera tous les soirs. Je ne veux pas regretter, on a failli te perdre donc maintenant on va profiter à fond.

On avait passé une bonne partie de notre matinée ensemble, à parler et profiter l'un de l'autre et finalement j'étais parti au squatte pour y passer toute la journée avec les autres, à vendre. Il n'y avait eu que ça à faire ce jour-là. De la vente en balle pour rafler la maille. Les sous, les sous et encore les sous à toutes les sauces..

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