Cause à effet

By Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... More

● Pourquoi
● Présentation
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By Emirdzae

- Moi : Tu sais très bien que je suis transparent et que je dis toujours ce que je pense peu importe les retombées donc fait pareil et dis moi vraiment ce que t'en pense.
- Zyam : Je sais pas mec.
- Moi : Je te sens dégoûté.
- Zyam : Jamais, je serais jamais dégoûté peu importe ce que tu m'annonceras mais j'ai mal pour toi. T'as pris conscience ou pas ?
- Moi : Je commence à prendre conscience petit à petit.
- Zyam : Elle fait comment du coup ?
- Moi : Elle est autant mal que moi mais on le montre pas. Elle est partie de chez elle, elle reste chez Samia le temps de se trouver un toit.
- Zyam : Ça se passe comment entre vous ?
- Moi : Je cache pas que c'est très tendu, surtout par ma faute. Tu me connais frérot, tu sais comment je fonctionne. Je suis très nerveux et sur les nerfs.
- Zyam : Je te comprends, je crois que j'aurais été pareil. Mais putain comment je m'en suis pas rendu compte ?
- Moi : Je reste discret.
- Zyam : Non mais là c'est plus discret, tu as rien laisser paraître. Même dans ta façon de te comporter je m'en suis pas rendu compte.
- Moi : Il y a que toi qui le sait.
- Zyam : T'as pas prévenu ta famille ?
- Moi : Non je les préviendrais pas, ça éclatera fort si je le fais. Je garde pour moi.
- Zyam : C'est clair, donc là elle est avec le bébé chez Samia ?
- Moi : Ouais.
- Zyam : J'ai trop mal pour toi Emir mais tu sais même pas comment.
- Moi : Je sais mais s'il te plaît commence pas à jacter parce que déjà là je suis froissé.
- Zyam : Je te pointerais jamais du doigt frère et je serais là pour toi. Ça sera entre toi et moi, ça sortira pas d'ici ce que tu m'as dis.

J'avais vraiment été mal, mon gelb il tapait séchement, vertiges à fond. J'avais eu l'impression qu'après lui avoir annoncer j'en avais pris bien plus conscience.

J'étais père de famille et ces petits allaient me suivre jusqu'à al mawt, c'était pas n'importe qui, c'était des bébés et il fallait que j'arrête de faire le con. Il fallait que je me donne à fond pour eux.

- Moi : T'es dans le gelb et je me suis senti prêt à te le dire. Je voulais que tu sois le seul à être au courant.
- Zyam : Je comprends et tu as bien fait. Tu auras une force avec toi maintenant, wAllah frère dès que t'iras mal je serais là pour toi, pour lui et wAllah même pour Ines.
- Moi : Je devais aller voir Ines lyoum mais depuis que je te les annoncer je suis trop mal. Je me sens même pas capable d'y aller.
- Zyam : Il faut Emir, il faut que tu ailles la voir. C'est elle qui a la plus lourde tâche donc la laisse pas.
- Moi : J'irais.

J'étais d'autant plus mal le faite qu'il se doutait pas qu'il y en avait deux, il pensait que j'étais père d'un enfant et khlass. Je ne savais pas comment lui dire.

Soit je lui annonçait là l'air un peu déconnecté soit je le faisais directement venir avec moi chez Samia et il aurait fini par comprendre les choses.

- Moi : Viens avec moi.
- Zyam : Le voir ?
- Moi : Ouais.
- Zyam : Euh je sais pas Em, je sais vraiment pas.
- Moi : Viens frère.
- Zyam : Maintenant ?
- Moi : Ouais.
- Zyam : Je le fais vraiment pour toi frère.

Il était assez brusqué que je lui demande de venir avec moi mais je voulais qu'il vienne. Ça aurait été lui et il m'aurait demandé de venir et d'être là pour lui je l'aurais été un milliard de fois.

On y était allez et arrivé devant la résidence on avait attendu que quelqu'un sorte ou entre et on était passé. On était monté à son étage et j'avais toqué à la porte. J'étais entré et j'avais laissé Zyam dans le couloir vite fait.

Je voulais expliqué les choses à Ines avant qu'elle se braque, je voulais pas que ça monte en tension parce que je l'aurais pas prévenu.

- Ines : T'es arrivé en retard.
- Moi : Je sais bien ! Je sais pas si on aura le temps d'allez à l'hôpital lyoum.
- Ines : Tu vas me refaire encore le coup là ? Pourquoi sah ?
- Moi : Ines j'ai prévenu Zyam de tout ça.
- Ines : Mais pourquoi ? T'avais dis que tu préviendrais personne, si tu aurais pu prévenir quelqu'un ça aurait été ton frère Allahi rahmo.
- Moi : Zyam aussi c'est mon frère et je me devais de lui dire.
- Ines : Qu'est-ce qu'il a dis ?
- Moi : Rien, il juge pas les gens mon frérot mais là il est dans le couloir.
- Ines : Il t'attend ?
- Moi : Je les fais venir, il peux entré ?
- Ines : Non.

Elle s'était mise à pleurée après que je lui ai dis ça, je n'avais pas su gérer la situation. Ça avait été difficile, je ne savais pas ce qu'il l'avait poussé à faire couler les larmes.

- Moi : Arrête Ines, ça restera entre lui et moi. Toi tu as prévenu Samia et moi j'ai prévenu Zyam.
- Ines : Je sais même pas ce qu'il en pense.
- Moi : Il en pense pas du mal sois sûr de ça. Il a mal pour nous mais il en pensera jamais du mal.
- Ines : Il est au courant des deux ?
- Moi : Non.
- Ines : Je veux pas qu'il rentre.
- Moi : Très bien, je forcerais pas les choses. Mais calma Ines, crois ce que je te dis. Zyam à un bon cœur et jamais il pensera du mal de tout ça.
- Ines : Je sais pas quoi dire.
- Moi : Je te laisse, j'essayerai de passer demain.
- Ines : Tu m'emmènes pas à l'hôpital ?
- Moi : Pas lyoum, on fera ça demain ok ?
- Ines : Sors.

Elle avait été mal et ça m'avait brusqué, j'avais pas su quoi faire. J'avais préféré partir. J'avais rejoins Zyam et on était reparti dans la gova s'installer.

- Zyam : Je la comprends. Ça doit être vraiment difficile pour elle.
- Moi : Je suis le premier spectateur de tout ça et je le vois bien qu'elle est mal mais on y peux rien.
- Zyam : C'est sûr, calma la pression sur elle et ça finira par allez mieux. Mais sah je m'en remets pas Emir.
- Moi : Je t'ai pas tout dis en plus de ça.
- Zyam : Hum ya3ni ?
- Moi : Il y en a deux.
- Zyam : Tu en as mis deux en cloque ? T'es pas sérieux frère là ? Tu veux peuplé le monde à toi tout seul ou c'est comment ?
- Moi : Non juste Ines mais il y en a deux.
- Zyam : Comment ça se fait ?
- Moi : C'est quoi cette question frère ? Je sais pas pourquoi mais il y en a deux.
- Zyam : Emir t'es en train de me faire monté la tension là. Je suis choqué, j'aurais jamais penser ça.
- Moi : Je sais bien. Il y en a un il est avec Ines chez Samia et un autre à l'hôpital.
- Zyam : Comment ça se fait ?
- Moi : Il a une malformation du cœur et il est très peu développé. Il reste sous surveillance.
- Zyam : Khey il faut que tu préviennes ta famille wAllah.
- Moi : Jamais !

Ses yeux ils s'étaient mis à rougir, j'aurais jamais pensé qu'il l'aurait pris comme ça. Ça se voyait qu'il était tellement mal pour moi. Je n'avais pas vraiment su quoi faire.

- Zyam : Emir il faut que tu redoubles d'effort et que tu sois vraiment là pour Ines. J'ai vraiment mal pour elle. J'ai mal pour toi mais j'ai beaucoup plus mal pour elle.
- Moi : Je sais pas quoi dire.
- Zyam : Tu l'as laisser comment là quand t'es reparti ?
- Moi : En pleurs.
- Zyam : Non frère fais moi plaisir retourne la voir et reste avec elle.
- Moi : On se recapte demain alors, je vais aller la voir.
- Zyam : On fait comme ça.

Je l'avais déposé à la cité et j'étais retourné voir Ines. Je l'avais déposé à l'hôpital. On était parti voir Zian, il y avait pas spécialement eu de changement, il continuait petit à petit à se développé mais sa santé était toujours très mal.

Suite à ça on était retourner à la résidence et on s'était posé tout les deux avec le petit.

- Moi : Alors ça va mieux ?
- Ines : On fait avec.
- Moi : Prends le bien le faite que j'ai prévenu Zyam, wAllah t'as pas idée l'aide qu'il m'apporte.
- Ines : Il te dis quoi ?
- Moi : Il me donne énormément de conseil, crois moi.
- Ines : Bon ça va alors.
- Moi : Retire toi ces mauvaises idées que t'as. J'ai l'impression que tu crois qu'il crache sur ton dos et qu'il nous juge mais c'est faux.
- Ines : Je sais pas.
- Moi : Crois moi ! Lui aussi il a déjà consommé mais heureusement il a jamais eu ce problème de se retrouver avec des gosses juste après donc il ne jugera personne.
- Ines : Ça va d'accord.

J'essayais un maximum de la mettre à l'aise, j'essayais de la rassurer comme je pouvais, j'essayais de trouver les bons mots même si ça avait été difficile.

Son comportement avait changé suite à ça, elle parlait très peu, elle avait l'air vraiment mal.

- Moi : Ça y est on oublie. Toi tu as Samia et moi j'ai Zyam.
- Ines : Oui ça y est. Il t'a dis heja par apport à ton comportement envers les petits ?
- Moi : Il m'a dis de me donner à fond pour eux et d'être là pour toi.
- Ines : Il a raison.
- Moi : Je le sais bien.

J'allais faire des efforts, enfin c'est ce que je me disais. C'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire. J'en avais marre, si j'aurais pu retourner en arrière j'aurais fais les choses autrement.

- Moi : Je me pose la question de comment ça se fait qu'on en a eu deux.
- Ines : Du côté de la famille à ma mère il y a beaucoup de jumeaux, triplés.
- Moi : Ah ok c'est héréditaire. C'est chaud quand même.
- Ines : C'est comme ça.
- Moi : Pas de retour en arrière possible, va falloir faire avec.
- Ines : Tu as tout compris, met un peu plus du tiens alors.
- Moi : Ouais, bon j'ai fais tout ce que tu voulais donc maintenant je rentre.
- Ines : Fais comme tu veux, je te retiens même plus.

«Je vais passer quelques jours jusqu'à mon départ aux Émirats»

C'était toujours les mêmes choses, grosse routine. J'allais voir Ines quasimment tous les jours et on allait voir Zian ensemble. Je commençais à m'y faire un peu plus mais il y avait toujours mes excès de colère qui revenaient tout le temps.

Ines elle continuait à chercher un toit, elle regardait beaucoup d'annonces, elles s'était déplacer pour faire une visite mais finalement l'appartement lui avait pas plu, il était petit. Mais elle continuait de chercher.

Elle s'était aussi inscrite à l'auto-école parce que je pouvais pas toujours être là à faire le taxi à l'emmener à droite à gauche. Il fallait qu'elle aille le permis, c'était obliger.

Vu qu'elle gardait Zaher et qu'elle pouvait pas sortir sans, elle avait commencer par faire ses sessions sur le net et elle avait continuer ses études sur le net aussi.

Krim il était parti en Espagne avec quelques gars pour récupérer les marchandises, ils avaient réussi à dialoguer ensemble. Les trafics allaient vraiment commencez là.

Semy de Niemen était venu à la cité me remettre la cagnotte, il avait récupérer pas mal d'oseille. Suite à ça j'étais parti rechercher les autres cagnottes. J'allais à mon retour des Émirats voir Jihad pour lui remettre.

Zyam, Lylia, Houssam, Hocine et moi même on était partis avec les gova qu'on avait pris chez Abdel jusqu'à Montpellier. On avait passer deux jours là-bas chez des frérots et on avait finalement laisser les gova dans un camp où il y avait des caravanes et on était repartis à Paris sans.

Il y avait eu quelques embrouilles surtout avec la cité voisine mais ça changeait pas de d'habitude, c'était tellement fréquent que ce serait inutile d'en parler.

La mama et Nina je les avais quasimment pas vu depuis mon retour d'Algérie, c'était toujours en furtif quand je les voyais mais je leur parlais jamais et elles essayaient plus de me parler elles aussi.

Je les avais jamais prévenu que j'allais partir aux Émirats. J'avais pris mes billets sans rien dire et j'avais trouver ça inutile de leur dire.

C'était un vol de nuit du coup le jour du départ j'étais rester toute la journée avec Ines et le petit, on était partis voir Zian à l'hôpital et en fin d'après-midi j'étais retourner à la casa chercher ma valise.

Il y avait eu Nina à la casa ce jour là. J'avais sortie ma valise et j'avais refermé ma porte, à ce moment là Nina s'était demander ce qu'il y avait.

- Nina : C'est quoi dans la valise ?
- Moi : Des vêtements.
- Nina : Pourquoi faire ?
- Moi : Je pars, j'ai le droit ?
- Nina : Tu quittes la casa ? Pour allez où ?
- Moi : Dubaï.
- Nina : Donc tu repars et même pas tu nous préviens ?
- Moi : Tu te rends compte si je devais à chaque fois vous prévenir de tout ce que je fais ?
- Nina : Là c'est pas pareil Emir, tu pars aux Émirats pour plusieurs jours si j'aurais pas été là comment on aurait su où tu étais ?
- Moi : Mais vous avez pas à savoir, je vais où je veux. Si j'ai envie d'aller aux Seychelles, en Algérie, en Iraq ou voir ba c'est moi, c'est pas vous.
- Nina : Tu comprendras définitivement jamais !
- Moi : Aya saha ukhty.
- Nina : Préviens au moins yema, appelle là.
- Moi : Ah vas-y c'est bon j'y vais khlass.

J'étais descendu en bas des blocs, Zyam m'attendait pour me déposer à l'aéroport. On y était allez, il était rester avec moi tout le long et on avait reconfirmer son départ. Il partait quelques jours après moi.

J'avais eu mon vol et une fois sur place j'avais rejoins mon Grand Monsieur, ça faisait tellement plaisir de le voir. J'avais jamais été aussi farhan pour quelque chose.

«Ma fierté. J'ai jamais su suivre son humble chemin, je n'ai jamais su prendre en compte ses conseils d'homme, ses conseils de Grand Homme même et je le regrette énormément ça.»

«On le voyais quasimment jamais, même encore actuellement on le vois que très rarement. Al hamdûlilah il est toujours là, toujours présent et même loin de nous.»

«Mon plus gros regret si il viendrait à nous quitté ce serait de ne pas avoir assez profité de ce Grand Homme, c'est pas facile d'avoir deux vies complètement différente. Lui à Dubaï et nous à Paris depuis toujours c'est pas le top, se voir à l'occasion de temps en temps c'est pas un comportement à avoir malheureusement.»

«On a été habituer à ce mode de vie très tôt, depuis tout jeune on a connu les parents séparés par deux pays différents. On se voyais tous beaucoup plus quand on été jeune, quand Nina et moi on était encore gamins, quand il y avait encore le grand frère Maamar. C'était un autre délire, c'était différent.»

«Après Maamar nous a quitté, Allahi rahmo... Même Maamar on a pas assez profité de lui. Avec le peu que j'ai connu de lui j'ai l'impression d'avoir récupérer son caractère et la façon qu'il avait eu de vivre sa vie.»

«Très solitaire, très nerveux, très je m'en foutiste et j'en passe.. Tout jeune il nous avait laisser pour vivre en Algérie, il venait nous voir de temps en temps mais sa vie elle devait se faire en Algérie, c'est ce qu'il m'avait toujours dis.»

«Il avait su laisser sa trace à la cité et même encore actuellement j'entends son prénom résonner entres les blocs. Par la suite il était parti en Algérie, après des vacances là-bas il avait su se trouver un grand groupe d'amis avec qui il faisait des choses on va dire et c'est ça qu'il l'avait pousser à rester là-bas.»

«On le voyais à l'occasion, quand il revenait à la cité nous passer le salam à nous ou à ses khey de l'époque qui par la suite son devenus les miens ou bien quand on allait en Algérie ou aux Émirats.. Puis arriva le jour, en 2005 quand on a appris par appel qu'il s'était fait tué en Algérie suite à une grosse altércation par apport à une histoire où il avait été mêlé.»

«C'est pour ça que mon plus gros regret si je perds mon Grand Monsieur ça serait de pas avoir assez profité de lui parce que quand je repense à mon frère j'ai pas énormément de souvenir avec lui parce qu'on avait pas assez profité et on s'attendait pas forcément à ce qu'on nous annonce quelque chose comme ça.»

«En tout cas j'ai su garder en tête ce qu'il était. J'ai jamais suivi le chemin du Grand Monsieur, j'ai jamais écouté ses conseils mais celui de Maamar je l'ai suivi à la lettre. Grand dur solitaire c'est ce qu'il était et c'est ce que j'avais fini par devenir après son décès.»

«Je suis sûr que si il serait encore là actuellement, on aurait fait des grandes choses ensemble. Il aurait été ma force et j'aurais été la sienne. Ma vie aurait été différente. J'aurais peut-être fini ma vie en Algérie, j'aurais poursuivi avec lui dans ses affaires. On serait peut-être partis rejoindre le padre aux Émirats»

«Dans le cas contraire, si il serait toujours là, qu'il aurait poursuivi sa vie ici ou ailleurs et que moi j'aurais eu exactement le même parcours avec problèmes et enfants, il aurait été là pour les voir, il les auraient vu grandir, il aurait été farhan et ça j'en doute pas.»

«Je l'aurais sûrement vu devenir père tout comme moi. Et lui aurait pu être là pour me mettre des coups bien placé histoire de me réveillé, il aurait su faire quelque chose du petit con que j'étais devenu, il m'aurait sûrement éviter de dévié malgré qu'il faisait la même chose.»

«Mais ce ne sont que des pensées, que des choses qu'on aurait voulu.. Ce qui est arrivé est arrivé, c'était mektoub et ça on y peux rien. Il reste que des souvenirs de lui.»

Hassoul je sais pas ce qui s'est passé là, je crois mon gelb il s'est posé en solo sur les écrits mais je suis pas sûr encore..

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