Cause à effet

By Emirdzae

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En tant qu'homme, lorsqu'on est jeune et irréfléchi, mais surtout sans repère masculin, ça arrive que l'on pr... More

● Pourquoi
● Présentation
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By Emirdzae

J'étais monté et j'étais seul du coup je m'étais posé dans le salon. Je répondais à mes messages et un certain temps après la mama était arrivée, gros malaise dans la pièce. On se regardait pas, on se parlait pas, elle faisait ce qu'elle avait à faire et c'était comme si on se voyait pas, chaud.

Sur le coup je peux le dire et j'avoue que ça m'avait fait sourire, la situation elle me faisait dahak et sah je préféré en rire qu'autre chose. Ça allait vraiment trop loin, je savais ce qu'elle me reprochait mais c'était trop.

C'était sûr que Nina et la mama quand elles avaient eu la discussion dans la salle de bain la veille ça devait pas être valorisant pour moi vu comment elle était à ce moment là avec moi.

J'avais conclu qu'il fallait mieux que je parte plutôt que de faire montée la sauce bêtement et que ça en vienne à des embrouilles familial et entre elles et moi c'était loin d'être ce que je voulais même si on pouvait croire que c'était moi qui faisait régner ma loi au point qu'elles en étaient venues à se pliée à mes règles, je voulais pas qu'il aille des paroles déplacées entre nous.

J'avais déserté le salon et je m'étais posé dans ma chambre avec du gros son à l'ancienne, je m'étais aussi fort que je pouvais pour plus entendre le reste et je répondais toujours à mes messages. J'attendais que le temps passe jusqu'à la nuit pour aller chez Abdel et j'avais complétement oublier que j'avais le portable de Nina sur moi du coup j'en avais profité pour voir ce qu'elle faisait dessus.

Je lisais ses derniers messages, il y avait des connaissances habituelles, elle avait reçu pas mal d'appels dans la journée et la plupart c'était des meufs donc ça allait mais après je commençais à trouvé des messages de gars et ça me déplaisait trop.

Je capte très rapidement la khra moi, je capte très facilement les intentions que les gens ont envers Nina et les messages en disaient long sur ce qu'ils cherchaient tout simplement parce que moi même j'étais comme ça du coup j'arrivais facilement à le voir chez les autres. Ils commencent déjà tout doux pour travailler la fille et après ils y vont de plus en plus cash et là c'est ce qu'ils faisaient avec Nina mais elle et sa naïveté ne le voyait pas comme ça.

Le portable j'allais définitivement pas lui rendre.

J'avais fini par me mettre khabat à fond et j'avais cash n3ess. Le réveil il avait été dur du sale. J'avais pris mon portable et j'avais reçu pleins d'appels de mes khey du coup je m'étais rhabillé, j'avais fermé ma chambre parce que j'avais plus confiance et j'étais descendu appeler Zyam

- Zyam : T'es où ?
- Moi : À la cité.
- Zyam : C'est sah ? T'as vu quelle heure il est ?
- Moi : Vas-y j'arrive, vous êtes à la gare ?
- Zyam : Ouais, on est posé devant on t'attends.
- Moi : J'arrive.

J'étais retourné dans le bloc pour aller demandé les clés à la sœur de Krim pour j'aille plus rapidement à la gare. Fallait juste la convaincre parce que les petites reus on les connais, elles cassent le crâne quand elles sentent qu'il y a cafouillage.

- Asra : Il est pas là Krim.
- Moi : Ouais je sais mais là il me faut ses clés.
- Asra : Pourquoi tu lui demandes toujours ses clés ?
- Moi : Ma gova elle est en réparation là.
- Asra : Et alors ? Qu'est-ce ça lui fout lui ?
- Moi : Oh Asra je vais pas trop pété ma bouche parce que je respecte trop ton frère mais me chauffe pas. Ça concerne ton frère et moi ça, khlass calma.
- Asra : Je suis très calme moi.
- Moi : Je suis très calme aussi donc me chauffe pas. Krim il est au courant, j'ai besoin d'une gova et il me prête la sienne.
- Asra : On l'appelle ?
- Moi : Mais qu'est-ce tu ouvres ta bouche ? Vas-y ga3 je l'appelle moi si tu veux.
- Asra : Ok c'est bon je te les passe, t'énerve pas plus.

Elle avait trop de hob à me donné elle, elle faisait toujours en sorte que nos discussions dure longtemps même si ça parlait de son frère ehaay.

J'étais directement parti les rejoindre, niveau timing on était bon parce qu'en sah il y avait pas d'heure juste j'espérais qu'on croise personne une fois là-bas. Je m'étais dépêcher parce que j'avais khaff que mes khey s'impatientent et partent. J'avais rejoins mes Parisiens de Camb.

Pas en règle mais il y avait pas le choix on était passé prendre le métro et le RER pour descendre sur Sevran et on avait continué à pied après.

- Houssam : Ça va le faire j'espère sinon on tombe tous.
- Nourredin : De fou moi je veux pas foiré mes vacances fbledi avec Emir.
- Moi : Sah imaginez on betom ensemble ? On demande des cellules à côté, moi j'en veux une à côté de Zyam.
- Zyam : Ahaha l'enfoiré, il prévois déjà les plans
- Moi : Non je le prends avec humour mais c'est juste pour pas oublier qu'on peux betom et si ça arrive vous aurez pas à me blâmé.
- Krim : Si le plan il capote c'est la jail mon frère.
- Moi : C'est pour ça que je dis ça, pensez-y et si c'est le cas ce sera de votre faute, c'est vous vous aurez accepté. À partir de là je suis plus maître de vos choix.
- Zyam : Frèrot tracasse ça va ? Si on est là c'est qu'on l'a voulu.
- Moi : Sahet frèrot, je mout pour toi.
- Zyam : Moi aussi je mout pour toi si il le faut mon kheyou.

Zyam c'était vraiment quelqu'un de bien au même titre que Houssam, Hûsin et Nourr malgré tout. J'avais entièrement confiance en lui, quelqu'un à qui je pouvais tout dire, il gardait tout pour lui et ne critiquer jamais, il était jamais moqueur, il était à l'écoute des autres et il savait conseiller les gens autant que moi malgré qu'on était des petits cons.

Anyway les gens qui vivent dans des coins sensibles dit par les médias et chauds par les gens de quartiers, là où t'es sûr de te créer un vécu chargé et d'autant plus avant nous sommes de très bons conseils et encore plus quelques années après, avec beaucoup de recule et quand on y repense, qu'on juge notre propre vécu et qu'on se prends la vérité en pleine face.

Quand on voit nos petits, la nouvelle génération faire des conneries et suivrent le chemin des anciens, s'entretuer pour quelques billets, pour un regard de travers ou ce genre de chose ça donne encore plus envie de leur venir en aide pour qu'ils ne suivent pas nos traces et qu'ils aillent la possibilité de tous pouvoir se créer un beau parcours pour le futur. Avec quelque chose de bien, une bonne situation autant dans les études que dans leur futur boulot mais aussi avec la famille et les connaissances et la vie à deux et pourquoi pas la vie de famille in shâ Allah. Qu'ils puissent à leur tour appliquer à leurs enfants et leur entourage les conseils qu'on leur aura donné par apport à nos vécus.

Zyam et moi on avait entamé un sujet de discussion sensible à nous deux, on marchait en retrait en laissant les autres devant.

- Moi : Si un jour on se retrouve à mal tout les deux et qu'un de nous doit claqué wAllah Zyam je clamse à ta place.
- Zyam : Je serais mout avant. Je pourrais pas resté sans toi. T'es le meilleur des frères.
- Moi : Je te le dis frère c'est toi le top. Regarde comment je devis khey, khra je suis le pire tfou et en plus de ça je vous fout dans la merde avec moi.
- Zyam : On reparlera de ça dans quelques années in shâ Allah. Emir tu verras que j'avais raison.
- Moi : Tu verras mon frère, tu seras toujours d'aussi bons conseils et tu resteras au dessus de tous.
- Zyam : C'est toi, eh petit con la vérité que le jour où tu arrêteras de te faire des meufs et que tu te poseras sincèrement avec quelqu'un je t'assure elle t'aimera sincèrement de fou, elle t'aimera pour ce que t'es. Nous déjà on t'aime comme t'es là, un peu perdu mais pas trop, très bon délire, qui se prends pas au sérieux, mystérieux et un peu fou et ça on kiffe donc imagine les meufs elles kiffent encore plus ce genre de gars. Tu te prends la tête pour des histoires sous trafiques et tout ça mais au fond t'es un bon, quelqu'un qui fait les choses bien et jusqu'au bout, minutieux, qui aime pas l'echec. T'es pas souvent de bonne humeur mais quand tu l'est bah ta bonne humeur elle est communicative. Et frère sah tu sais faire rire les femmes, moi quand j'essaye elles se barrent c'est normal ça frérot ? Sah change pas la personne que t'es, change juste tes mauvaises habitudes.
- Moi : Dit pas ça enfoiré, arrête toi là.
- Zyam : Il assume pas quand on lui dit des qtru comme ça hein.
- Moi : Mais arrête tes conneries toi, dit pas ça.
- Zyam : Sah retiens bien tout ce que je t'ai dis, je met mon bras à coupé que je suis pas le seul à t'avoir déjà dis ça parce que ce sont les premières choses qui sautent aux yeux en passant du temps avec toi.
- Moi : Arrête Zyam là !
- Zyam : Eh je te connais pas comme ça frère, porte tes cojones et dis moi oui Zyam t'as raison.
- Moi : Je les porte toujours t'inquiète pas pour ça mais je te dirais pas ça parce que j'ai ma façon à moi de me voir, un autre regard par apport à vous.
- Zyam : Te trompe pas sur toi Emir, t'es une très bonne personne, c'est pour ça que tu gères plus de femelles que nous.
- Moi : Ahaha non là c'est pas pareil, il faut savoir leur parler.
- Zyam : Ahahah j'imagine ce que tu leur dis enflure va.
- Moi : Ahahaha non tranquille il y a rien.
- Zyam : In shâ Allah t'auras une femme de fou et si t'as des enfants je sais que tu sauras les élevé comme il faut par apport à ce que tu vis. Tu les fera pas prendre le même chemin.
- Moi : Ah ça je sais pas khouya, j'y suis pas encore. On verra si j'ai la chance hein.
- Zyam : Ouais Emir mais oublie pas ce que j'ai dis.

Petit à petit j'avais stoppé la discussion parce qu'il commençait à parler de marmot et tout ça et j'étais pas trop serein, j'avais khaff que ma langue elle cafouille et que je lui balance une bombe sans le vouloir.

On avait commencé à marcher un peu plus vite pour revenir avec le groupe, je continuais à parler avec Zyam mais rien de spéciale.

On avait pris un bus et on avait continué ligne droite sur la deuxième rue avant celle de Abdel, on était juste à côté et j'avais khaff que ça foire, je m'imaginais des choses de fou, genre qu'Abdel il été pas parti en fin de compte, c'était chaud.

On s'était installer en bout de rue mais on s'était séparé parce qu'on était dans un pavillon de chibani tout aussi racistes les uns et que les autres et à peine ils voyaient deux jeunes marchaient ensemble ça y est ils s'imaginaient qu'on allait faire exploser la rue.

On était neuf du coup il y avait des chances qu'on se fasse interpeller donc finalement Houssam et Nourredin ils étaient partis sur la rue en face, Krim et Karim ils étaient partis sur celle de gauche et Amin, Marwan et Zin ils étaient carrément aller à l'entrée du pavillon pour surveiller si une gova venait. Ils allaient tous rester en appel ensemble comme ça si il y avait cafouillage Nourredin avait juste à courir pour me prévenir.

Zyam et moi on était rester ensemble, c'est nous qui allait faire le sale boulot parce qu'on connaissait mieux le squatte que les autres donc ça allait être plus facile pour nous.

On y était aller et je m'étais aggriper au mur et j'avais passé ma jambe et j'avais levé la tête pour aller de l'autre côté du mur et là j'étais brusqué, ça allait compliqué les choses.

- Moi : Oh le chien.
- Zyam : Quoi ?
- Moi : Putaaaaain.
- Zyam : Qu'est-ce qu'il y a ?
- Moi : Il a fermé le trou du mur, tarba il m'avait dis que jamais il le ferait.
- Zyam : Donc là du coup tu es en train de me dire qu'on peux pas faire ce qu'on voulait ?
- Moi : Je vais monté sur l'arbre et tu vas venir derrière moi on va essayer heja.
- Zyam : Vas-y monte et je te rejoins.

J'étais pas bien sur le coup, je voyais mon rêve de voir Abdel anéanti partir petit à petit, j'avais viré au rouge là. Mon gelb il allait lâché, j'avais pas prévu ça et j'aurai jamais pensé qu'il aurait fermé le trou, il l'avait depuis toujours et il m'avait souvent répété que jamais il le fermerait et ça m'avait paru bizarre qu'il avait fini par le faire.

Comme un con à plusieurs reprises je lui avais dis qu'il devait pensé à fermé le trou parce qu'un jour quelqu'un allait se faire plaisir chez lui et il me répétait à chaque fois qu'il allait pas dépensé la maille qu'il se casser le ass à gagné. Belek c'est moi je lui avais donné des idées

Si ça se trouve il commençait aussi à se sentir menacé parce que bon j'ai pas à l'apprendre mais dans ce milieu on rencontre de très bonnes personne malgré que ça paraisse bizarre mais on rencontre aussi de la grosse khra qui peut nous coller à la peau pendant plusieurs années voir même pour toujours. De la khra qui essayera de nous faire de l'ombre et qui tenteront par tout moyen d'avoir notre perte, en donnant la mort ou heja comme ça.

J'étais convaincu qu'il se sentait en danger et beaucoup plus après ce que Kalvin m'avait dis sur le faite qu'il avait viré tout son groupe et qu'il avait tabassé la plupart des gens, c'était fort possible qu'il y aille une revanche.

Je m'étais posé sur l'arbre et ce qui était bien c'est qu'il était rempli de feuilles par apport à la dernière fois et que du coup malgré les bruits de feuilles on était bien couvert et on pouvait pas se faire voir.

J'étais assis sur la première grosse branche en face de la fenêtre et Zyam m'avait rejoins et il s'était mis debout à côté et on essayer de voir comment retiré la fenêtre. En faite ce n'était pas une fenêtre parce que bon ça m'étonner qu'il dépense de la maille pour une fenêtre, il avait cloué par l'intérieur plusieurs planches en bois, j'étais dégoûté, énervé fallait même pas me parler.

Je tapais sur les planches de bois, personne répondait donc c'est qu'il y avait vraiment personne. Du coup on s'était levé, ga3 deux éléphants sur l'arbre

- Zyam : Frère fait attention de pas tomber.
- Moi : Zyam tiens moi les épaules et cale ton dos sur l'arbre je vais levé ma jambe et je vais bougé donc tiens toi correctement
- Zyam : Vas-y mais tu vas faire quoi ?
- Moi : Je vais essayer de mettre des coups sur les planches pour qu'elles cédent.
- Zyam : Vas-y c'est bon tu peux.

Zyam il était assis derrière moi, le dos bien collé à l'arbre, on était sur la plus grosse branche de l'arbre. Il s'était assis dessus pour pas tombé et à ce moment là on espérait juste que la branche ne cède pas sinon on était dans la khra. Moi j'étais devant lui assis, il m'avais tenu par les épaules et il m'avais bloqué avec ses cuisses pour pas que je tombe.

Je m'étais mis sur le dos et je tentais de mettre des coups sur les planches mais la branche de l'arbre était trop basse par apport au trou. On était au bout comme si ça faisait des heures et des heures qu'on était en train de résoudre cette merde. Finalement je m'étais relevé.

- Moi : La fenêtre elle est trop haute.
- Zyam : On fait quoi ?
- Moi : On abandonne pas frère, on est pas des tahan. Je veux ma vengeance lyoum. Cette nuit je veux repartir d'ici avec l'impression de lui avoir retiré quelque chose de sa putain de vie. Il me faut au moins une gova. Tu imagines si on lui prends ne serait-ce qu'une gova ? Imagine ! Une vente en moins et combien d'euros de perdu ? Je te laisse juste imaginé. Moi rien que j'imagine j'ai des vertiges frérot.
- Zyam : On l'aura notre vengeance mon kheyou.
- Moi : J'espère ! Tu sais quoi toi tu vas rester comme ça.
- Zyam : Frère elle est inconfortable cette position, encore un peu et je serai castré là.
- Moi : Meskin, endure encore un peu frérot. C'est bientôt fini.
- Zyam : Sah si ça fonctionne pas là juste laisse moi les reposé dix secondes khey.
- Moi : T'inquiète, si j'y arrive pas là on redescendra rejoindre les gars et on reviendra après.
- Zyam : Ah t'es un bon.
- Moi : C'est toi le bon. Là je vais me levé, tu vas tenir ma jambe gauche mais bien, avec tes deux mains, tu mets toute ta force. Dis toi frérot que si tu me tiens mal et que je tombe je pourrais jamais avoir de gosses.
- Zyam Je te tiens à fond, je veux des bébés Emir qui court partout à la cité.
- Moi : Ahah commence pas frère. Bon tu tiens bien, tu t'avance un peu et tu colles ton corps contre ma jambe.
- Zyam : Frère j'en suis sûr t'as jamais pratiqué autant de position qu'avec moi là tout de suite.
- Moi : Ahahah t'es sah Zyam là ? Tu veux que mout ou quoi ?
- Zyam : Non mais ça devient bizarre ahaha. J'ai jamais été aussi près de toi.
- Moi : Mahlich t'es mon frère, je tiens pas à perdre à mes cojones donc t'avances tes cuisses et tu coinces ma chaussure avec comme ça je suis sûr de pas glisser et là frère là on est en position de non danger.
- Zyam : Ahaha gelek position de non danger. Vas-y ta gueule maintenant tu peux.

On était bien caler donc il y avait aucune raison que ça se passe mal. Je me tenais à la branche du haut avec mes deux mains et Zyam me tenait la jambe gauche et avec la droite je m'étais des gros coups pour que les planches elles claquent mais ça faisait rien, elles s'enfonçaient et elles revenaient normale.

Je commençais à voir rouge parce que je continuais de mettre des coups mais ça faisait rien en plus ma jambe gauche rien qu'elle faisait que de bougeait. J'avais la haine mais je continuais mes coups et là j'avais vu que la dernière planche elle commençait à claquer sur le côté, j'avais mis plusieurs coup et là boom elle avait lâcher, elle était tombé à l'intérieur.

Le squatte à Abdel vu qu'il est vide et qu'il y a que le minimum à l'intérieur, quand la planche elle était tombé ça avait résonné dans toute la pièce et il y avait eu des échos sur la rue.

Je m'étais baissé et je m'étais assis à côté de Zyam, on s'était calmé parce que ça avait fait trop de bruit et que j'étais sûr que les commères du pavillon allaient sortir parce qu'ils avaient rien à foutre de leur fuckin nuit.

On avait levé les jambes pour pas se faire voir et on avait attendu.

- Moi : Ça va être chaud mais mahlich on va pas se faire mettre par ces baltringues. Ces petites enflures dès qu'elles auront fini de gueuler et qu'elles partiront on recommencera.
- Zyam : Ouais t'inquiète pas frérot mais admettons ces chiens ils appelent les hnouch on fait comment ?
- Moi : On descendra et on ira au fond du jardin de la chibania et on se calera chez l'autre voisin. Tu sais quoi frère ?
- Zyam : Quoi ?
- Moi : On ira jamais en jail ok ?
- Zyam : Ouais frérot tape dans la main ?
- Moi : Ouaaaaais et tu sais quoi khey ?
- Zyam : Quoi ?
- Moi : La jail aura jamais la chance de nous avoir de toute notre vie. Ça va ?
- Zyam : Jamais frère ! La jail nous aura jamais.
- Moi : La jail on la frôlera mais on y rentrera JAMAIS.
- Zyam : Ahaha jamais khey mais ta gueule on va se faire voir sinon.

On était posé sur la branche, on parlait ensemble, on était en plein délire, la khabta était encore un peu présente. J'étais conscient mais un peu trop conscient à ce moment là. Je parlais trop fort apparement mais je m'en rendais pas spécialement compte. Déjà avant même de passer le mur je parlais fort, no self control c'était chaud.

A un bout d'un moment Zyam il voulait me laisser tellement j'étais pas cohérent et qu'il voulait pas que je le mette dans la khra meskin.

Tous les chibani ils étaient sortis et ils étaient venu dégueuler leur haine de frustré entre eux, c'était des paroles dégueulasse à leur iech dans la bouche. Ils crachaient sur toute une communauté juste pour deux, trois merdeux qui faisaient de la khra. Les faibles d'esprits qui parlent sans savoir.

Ils crachaient toute leur haine alors qu'il y avait rien eu d'exceptionnel cette nuit là, à part une planche de bois qui était tombé il y avait rien eu d'autre, pas de coup de feu ni heja de ce genre.

Zyam et moi on avait laisser couler et on faisait même plus attention à ce qu'ils disaient tellement ils étaient dans l'éxagération.

À un bout d'un moment on voulait descendre pour leurs faire khaff parce que ces petites enflures elles pétent leur bouche sur nous, sur les jeunes de quartiers mais on va le dire surtout sur notre communauté mais dès qu'ils arrivent devant nous c'est bonjour/bonsoir et surtout tête baissée comme des soumis tfou 3lihoum.

Après un certain temps qui nous avait paru très long surtout dans la position dans laquelle on était à se tapé des crampes juste au dessus d'eux. Ils étaient enfin partis du coup on allait reprendre ce qu'on faisait..

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